Porno, adj. et subst. fém., abrév., fam. a) Adj. Pornographique. Boutique, carte postale, film, livre, revue, salle porno. Une cure de vrai cinéma porno : sur les neuf salles de P. cinq projettent en permanence des films « sexy » (Le Nouvel Observateur, 9 avr. 1973 ds Gilb. 1980). Empl. subst. « Rambo II » fonctionne donc comme un porno sans sexe : l'obscénité est totalement présente mais l'objet n'est pas montré (L'Humanité, 16 oct. 1985, p. 17, col. 3). b) Subst. fém. Pornographie. Contre la porno au cinéma, il y a la censure (...). La réaction la plus efficace contre la porno, c'est l'absentéisme (Panorama aujourd'hui, août 1974 ds Gilb. 1980). c) Subst. masc. Genre pornographique. Faire du porno, réglementer le porno.
Prononc. et Orth.: [pɔ ʀnɔgʀafik]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1832 (Raymond). Dér. de pornographie* ; suff. -ique*. Fréq. abs. littér. : 16. Bbg. Quem. DDL t.23 (s.v. porno). (tlfi:porno)
- porno n.m. abrév. de [film] pornographique non conv. CIN. - DMC, cit. Paris-Match, 1972 ; GR[92], ø d ; absent TLF.
- 1964 - «Et si vous vous moquez de l'opinion d'un aussi vieux monsieur sur ce qu'il n'a pas vu, je vous renvoie à France-Observateur, dont le critique ne passe pas pour avoir froid aux yeux : 'Bergmann fait dans le porno !' C'est le titre de son article. Le porno ? diable !» Mauriac, in Le Figaro littéraire, 26 mars - K.G. (bhvf:porno)