RICAIN, -AINE, subst.
Arg., fam. Américain(e) des États-Unis. En apparence Il faut marier papa [film de Minnelli] raconte une histoire charmante, débordant d'une gentillesse assaisonnée d'humour. Le gosse, un petit ricain roux, on en mangerait (Arts, 16 févr. 1966, p. 16, col. 2).
− Empl. adj. Fourguer des pipes ricaines à Montmartre (Le Breton, Rififi, 1953, p. 146).
Prononc.: [ʀikε ̃], fém. [-εn]. Étymol. et Hist. 1918 (d'apr. Esn. Poilu, p. 467). Aphérèse de Américain*. (TLFi)
- anglo-ricain n.m. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
- 1985 - « Les tribunaux [...] sauront bien établir une jurisprudence en accord avec l'esprit de la loi, laquelle [...] s'élève contre l'agression dont nous serions l'objet, par ce que Georges Sarre appelle 'l'anglo-ricain'. » A.-M. d'Ans, in La Quinzaine littéraire, n° 436, 16-31 mars, 39 - K.G.
- Ricain n.m. abrév. de Américain non conv. N. PEUPLE - DFNC, v. 1944 (?) ; GLLF, Lex.[75], v. 1950. Compl.TLF et GR[92]
- 1918 - « Les filles n'en ont plus que pour les Ricains. » [Lettre d'un soldat du 95e en permission], in Esnault, Le Poilu tel qu'il se parle (1919) - K.G. (bhvf:ricain)