la couper (depuis 1803) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Citations

• 1888 –Ça te la coupe, ça, mon salaud ! –C't'épatant, mais c'est comme ça ! source : 1888. Le train de 8 h. 47
• 2004 Ça te la coupe, hein ? Même si t'es pas circoncis, espèce de bouffon. source : 2004. Kiffe kiffe demain
• 1935 Bidad (à part). –Tonnerre de Brest ! Le voilà aviateur ? […] –Hein ! ça vous la coupe, mon petit papa. Direz-vous encore que monsieur Henri est une poule mouillée. source : 1935?. L'as des as (Vaudeville en I acte)
• 1998 –Ben, ça alors, ça me [une femme] la coupe ! –Ça te la coupera encore plus quand tu auras vu l'oiseau. source : 1998. Il faut tuer René Dousquet !
• 1928 Oh ! c'te poire qu'il fait !… Ça te la coupe, hein ! source : 1928. La racaille
• 1976 J'aime beaucoup faire jouir une fille avec ma langue, avec mon nez. Si elle s'est fait foutre, c'est une preuve tangible de sa désirabilité, mais il faut qu'elle jouisse. Une fille qui ne jouit pas, cela me la coupe. source : 1976. Dire nos sexualités
• 1871 Picard espère que vous tirerez sur le peuple ! Ah ! vous voudriez être des citoyens ! Lui il veut que vous soyez des brutes ! Ah ! ah ! mes gaillards ! Voilà qui vous la coupe ! Vous, des hommes ! Allons donc ! source : 1871. Le Père Duchêne (3)
• 1823 N'y a pas d'bon Dieu, / Faut s'dire adieu, / C'est-y ça qui vous l'coupe, / Rien que d'nous voir / V'là qu'nos mouchoirs / Sont trempés comme des soupes… source : 1823. Voyage à Sainte-Pélagie
• 1895 Depuis tant d'années, je travaille dans la même maison – une des premières de Paris ! – et jamais un mot de reproche ! Avale-ça, l'aristo ! Ça te la coupe, hein ? source : 1895. En plein faubourg
• 1960 J'étais bien en forme et je l'avais attirée sur une chaise. Voilà-t'y pas qu'au moment où je commençais à monter au ciel, boum, elle laisse tomber une perle. Ça me l'a coupée net, tout comme si un grand vent avait soufflé ma callebombe. source : 1960. Chass'bi
• 1877 Le marchand de vin, très-inquiet, se montra un instant sur le seuil de la salle. La société, qui l'attendait, se tordit de nouveau. Ça la lui coupait au gargotier ! Quel sacré zig tout de même, ce Mes-Bottes ! Est-ce qu'un jour il n'avait pas mangé douze oeufs durs et bu douze verres de vin, pendant que les douze coups de midi sonnaient ! On n'en rencontre pas beaucoup de cette force-là. source : 1877. L'Assommoir

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