POUSSE-CAFÉ, subst. masc.
Pop., fam.
A. − Alcool que l'on prend à la fin d'un repas, après le café. Le souper fait, nous allâmes prendre le café et le pousse-café à l'établissement célèbre de Paul Niquet (Nerval, Bohême gal., 1855, p. 155). À l'heure du pousse-café et de la cigarette (Colette, Mais. Cl., 1922, p. 173). Les lenteurs du café et du pousse-café si douces aux campagnards m'étaient insupportables (A. France, Vie fleur, 1922, p. 406).
− P. abrév., pop. Nous, on est presque à la gnole et au pousse, mais vous avez tout le temps de rejoindre (Malègue, Augustin, t. 1, 1933, p. 323).
Prononc. et Orth. : [puskafe]. Littré : des pousse-cafés mais Rob., Lar. Lang. fr. : des pousse-café. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p. 253 : des pousse-cafés. Étymol. et Hist. 1833 (Vidal, Delmart, Caserne, p. 153). Comp. de pousse- (du verbe pousser*) et café*. Bbg. Quem. DDL t. 28. (tlfi:pousse-café)
- pousse-café n.m. BOISSON - TLF, 1833, Vidal, Delmart ; Lex.[79], GR[85], 1842 ; GLLF, av. 1854, Nerval ; FEW (9, 555b), 1859, Mozin ; L, ø d.
- 1840 - «Enfin il a humé le café, le pousse-café...» Les Français peints par eux-mêmes, II, 149 - M.B. (bhvf:pousse-café)