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définition : postiche (depuis 1788)

postiche
■ (saltimbanque) Parade, parade (de saltimbanque) ; ■ (camelot) rassemblement de la foule dans le but de l'exploiter ; rassembler la foule, boniment sur la voie publique pour attirer le public, attroupement public ; ■ (voleurs) rassembler la foule (simulation d'une querelle, d'un malaise) pour détrousser les badauds ; ■ mensonge, mentir avec soin, histoire à dormir debout ; faire des efforts de présentation, (lieu de déballage) ; ■ (festif) plaisanterie ; plaisanterie, parade ; démonstration

postiche & postige ; numéro de postiche ; faire une postiche ; faire la postiche ; faire le postiche ; lancer des postiches ; jouer la postiche ; faire des postiches (1788) #nom fém.

■ (saltimbanque) Parade, parade (de saltimbanque) ; ■ (camelot) rassemblement de la foule dans le but de l'exploiter ; rassembler la foule, boniment sur la voie publique pour attirer le public, attroupement public ; ■ (voleurs) rassembler la foule (simulation d'une querelle, d'un malaise) pour détrousser les badauds ; ■ mensonge, mentir avec soin, histoire à dormir debout ; faire des efforts de présentation, (lieu de déballage) ; ■ (festif) plaisanterie ; plaisanterie, parade ; démonstration

  • synonyme : discours
  • usage : marché
  • index : Postiche
  • datation : ◊ n.f., rassemblement provoqué par les camelots, Barbier, 1788 ; parade, discours facétieux, 1847 (d'apr. Esn.) ; boniment de saltimbanque, Privat d'Anglemont, 1854 (TLFi) ◊ farce, plaisanterie, typo., 1866 (DHAF)
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↓ fréquence : 028 | registre ancien : 6

Citations
  • 1862 la monnaie blanche et les sous tombent comme une avalanche dans la casquette, et une heure après, le fripon va faire une nouvelle postiche dans un autre quartier source : 1862. Mémoires de Canler, ancien chef du service de sûreté 1797-1865
  • 1946 M. Nicot, un camelot génial de mes amis, qui n'a pas son pareil pour créer un rassemblement et débiter des discours (dans son langage, il dit : 'Pour enterber le badaud et lancer des postiches') source : 1946. Le parisien de Paris
  • 1887 Tout naturellement, pour attirer la foule, il faisait une postiche source : 1887. Paris qui s'efface
  • 1952 Soyez plus malin, faites-vous tirer l'oreille. Jouons-lui la postiche, que j'aie l'air de vous arracher ça source : 1952. Une fille du tonnerre
  • 1952 Le pourboire, dans le fond, je m'en fous. Et je ne comprends pas les paysans, les jechettes qui font des postiches au client pour le pourboire source : 1952. Mon taxi et moi
  • 1924 Et pis, t'as pas à t'plaindre j'crois… c'est un homme régulier qu't'as, pas capable de t'faire une postiche. Aujourd'hui va, y en a pas beaucoup comme ça ! source : 1924. Les dessous de Montmartre
  • 1988 Le soir, dans les baraques, on faisait marrer les copains en leur chantant des chansons choisies. Deniaud, ancien camelot, avait un excellent numéro de postiche, plus un répertoire réaliste. Coeur de pierre, etc. source : 1988. La vache enragée

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Chronologie et sources

La plus ancienne attestation connue est : 1788 C'est la date à battre.
pour rappel : ◊ n.f., rassemblement provoqué par les camelots, Barbier, 1788 ; parade, discours facétieux, 1847 (d'apr. Esn.) ; boniment de saltimbanque, Privat d'Anglemont, 1854 (TLFi) ◊ farce, plaisanterie, typo., 1866 (DHAF)
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Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1788 1835 1835 1836 1847 1862 1877 1884 1887 1894 1899 1900 1901 1901 1901 1904 1907 1917 1924 1925 1940 1946 1947 1952 1952 1952 1981 1988 2012

Compléments