3. Expr. fam.
a) Me (te, nous...) voilà propre(s), on est propre(s). Être dans une situation difficile et embarrassante. Synon. être frais, dans de beaux draps. Va te faire fiche, on est propre ! Si les hommes savaient, on serait perdue avant qu'ils ne croient que c'est possible ! (Huysmans, Soeurs Vatard, 1879, p. 156) :
4. Ne t'ai-je pas assez prévenue ? Qu'elles nous foutront sur la paille ! Toutes tes ouvrières !... Ah! Suppose que moi, tiens, je fasse seulement le quart d'une erreur à la « coccinelle » !... Ah ! Je me vois propre au bureau ! L'hypothèse était si horrible qu'il se sentait déjà perdu !... Céline, Mort à crédit, 1936, p. 155.
− Arg. Être bon pour la prison. Si on m'entoile, y a pas d'erreur, je suis propre (Bruant1901, p. 131). (tlfi:propre)
- propre (me/te, etc. voilà -) loc. interj. non conv. ÉVÉN. - DDL 32, 1793 ; GR[85], TLF, ø d 1808, D'Hautel, in FEW (9, 458b), GLLF et DEL, est erroné ; cf. DDL 32
- 1781 - «THOMAS. Falloit pas comme ça couper z'au court. De dépis ce tems-là, vous vous êtes attisés l'un l'autre dans votre ardeur ; votre tendresse est enracinée comme tous les diables. La belle avance ! La mère Simonne a' ne veut pas de toi, z'à présent. Te v'là propre. FANCHON, prête à pleurer. Eh ! mais, mon père, que voulez-vous que j'y fasse ?» [Guillemain], L'Enrôlement supposé, 10 (Cailleau) - P.E. (bhvf:propre)