Origine peu claire, p.-ê. de se gommer «se pommader», des vêtements gommés «empesés» ou de la gomme ajoutée à l'absinthe, comme le pensaient les Goncourt («Quant au terme de gommeux, l'on prétend que c'est l'appellation de mépris, que les femmes donnent dans les cabarets de barrière, à ceux qui mettent de la gomme dans leur absinthe, à ceux qui ne sont pas de vrais hommes» Journal) (GR2) / Dér. de gomme, suff. -eux, -euse ; le développement sém. de gommeux1 à gommeux2 reste mal expliqué. Selon Darm., p. 105, les gommeux (...) étaient des élégants qui n'avaient d'autre occupation que de se gommer, de se pommader, de se parfumer ; selon FEW t. 4, p. 325b, le gommeux est celui qui porte des vêtements passés à la gomme, c'est-à-dire empesés, apprêtés. On relève ds Littré et DG d'autres hyp. peu convaincantes ; voir aussi celle des Goncourt (TLFi) /