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définition de ☞ mal aux cheveux (depuis 1830) (avec Bob, dictionnaire d'argot)

mal aux cheveux
Mal à la tête, migraine consécutive excès de boisson, gueule de bois ; > avoir mal à la tête (suite à des coups)

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Citations
  • 1994 Il a mal aux cheveux, tant pis source : 1994. La ballade de Willy Brouillard
  • 1870 Mais le lundi ils auront mal aux cheveux, et la fameuse Loupe […] le prendra source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être
  • 1954 Je me réveillai, nanti d'un léger mal aux cheveux source : 1954. Le soleil naît derrière le Louvre
  • 1887 Nous le saurons demain, quand il aura cuvé son vin et lâché sa cuite, s'il n'a pas trop mal aux cheveux source : 1887. Le chiffonnier de Paris - Grand roman dramatique
  • 1897 Bien entendu, les melons sont vaincus et reçoivent de formidables tripotées, après lesquelles ils ont tout le droit d'avoir mal aux cheveux. source : 1897. L’École de Saint-Cyr
  • 1977 Après vient le brûle-mulot : passer dans les flammes à poil. Le carnaval, mmmm ! Le carnaval ! On brûle carnaval. Tous les gars se déshabillent à poil. À poil. Faut passer dans les flammes sans brûler les poils. Il faut pas brûler le mulot. […] C'était marrant. Alors brûle-mulot ! Le lendemain, mal aux cheveux. source : 1977. Une vie de cheval
  • 1870 Mais si ses soupapes ont craché (1) le dimanche, le lundi il a mal aux cheveux ; si les autres sont là, on se mouille (2) un peu ; une journée de perdue, et la valeur de deux de dépensée. Mais s'il peut arriver à l'atelier, le travail le remet, l'aplomb revient, le dessus est repris. [(1) C'est par les soupapes que s'échappe le trop plein de vapeur. (2) Mouiller, boire à perdre raison.] source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être
  • 1877 Les lendemains de culotte, le zingueur avait mal aux cheveux, un mal aux cheveux terrible qui le tenait tout le jour les crins défrisés, le bec empesté, la margoulette enflée et de travers. source : 1877. L'Assommoir
  • 1877 Le désespoir de Coupeau se mêlait à un violent mal aux cheveux. Il se passait les doigts dans les crins, il avait la bouche pâteuse des lendemains de culotte, encore un peu allumé malgré ses dix heures de sommeil. source : 1877. L'Assommoir

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Chronologie et sources

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Date à battre : 1830

◊ Dethier, Omnibus montois, 1830 ; Le Droit, 1853 (Roland de L.)

Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1830 1866 1870 1877 1882 1887 1896 1897 1897 1902 1914 1916 1917 1926 1927 1954 1977 1979 1981 1982 1984 1987 1989 1994 1999

Discussion

Bonjour. On trouve cette expression dans le journal Le Droit (07/12/1853). Double clic aux 3/4 de la colonne 4. Le 29 août 2022, Roland de L.
Re-bonjour ! Je reviens en deuxième semaine pour signaler la présence de cette expression chez Dethier (Omnibus montois, 1830). Cette expression serait-elle originaire de Mons ? Le 8 novembre 2022, Roland de L.

Compléments