RITAL, -ALE, subst. et adj.
Arg., pop. Italien.
A. − Subst. (surtout au masc.), parfois péj. À la démobilisation il avait fatalement trouvé la place prise, par un rital (Simonin, J. Bazin, Voilà taxi! 1935, p. 152).
B. − Adj. Chemise en soie (...) Costard coupe ritale (...) tatanes bicolores (A. Boudard, Les Combattants du petit bonheur, 1977, p. 144).
Prononc.: [ʀital]. Étymol. et Hist. 1890 (d'apr. Esn.) ; 1918 (ds Esn. Poilu). Issu de Ital, apocope de Italien, par l'intermédiaire du plur. lezItal prononcé léRital (v. Esn.). Bbg. Quem. DDL t. 23. (tlfi:rital)
- rital adj. abrév. de italien non conv. MODE - TLF, cit. A. Boudard, 1977 ; absent GR[92].
- 1963 - «Avec les belles pompes ritales payées de ses propres deniers que je lui meurtrissais les fesses.» Boudard, La Cerise, 211 (Plon) - K.G.
- 1979 - «[...] costards ritals à rayures [...]» Boudard, Le Corbillard de Jules, 238 (La Table Ronde) - K.G.
- rital adj. abrév. de italiennon conv. , péjor. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92]. n.m. : E, GLLF, DFNC, TLF, GR[92], 1890 ; Lex.[75], v. 1890
- 1966 - «ç'aurait pu être un raton, un rastaquouère, un maquereau rital [...]» Boudard, Les Matadors, 187 (Plon) - K.G. (bhvf:rital)