bûche (depuis 1875) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

• 1909 rappliqua en scène, mais émotionné par une peau de saucisson qui avait failli lui faire ramasser la bûche, il oublia sa réplique source : 1909. Ribouldingue se marie, dans La bande des Pieds Nickelés (1908-1912)
• 1919 Deux petites bûches seulement ; deux petites bûches de rien du tout. La première se caractérisa par le « fauchage » complet du train d'atterrissage de mon appareil et quelques écorchures sans aucune gravité source : 1919. J'ai descendu mon premier Boche
• 2008 nous nous élançons dans le noir à tombeau ouvert. Mis à part une bonne bûche au départ, nous arrivons en bas de la côte sans accroc. source : 2008. J'étais médecin dans les tranchées (2 août 1914-14 juillet 1919)
• 1917 J'ai passé toute la nuit à ramasser des bûches ; j'm'ai cogné dans tous les arbres ; j'ai nagé dans des trous d'marmites source : 1917. Nuits de guerre (Hauts de Meuse)
• 1914-1919 Promenade à cheval à Humbercamp. Mon cheval glisse et, au galop, ramasse la bûche. Moi aussi. [19/11/1914] source : 1914-1919. Les carnets de l'aspirant Laby. Médecin des tranchées
• 1914-1919 La relève est fort pénible, dans un terrain aussi bouleversé. Nous marchons, dans l'obscurité, à la file indienne : nous ramassons des bûches. source : 1914-1919. Les carnets de l'aspirant Laby. Médecin des tranchées
• 1914-1919 Marche par une nuit noire comme de l'encre, par une pluie battante, par une boue gluante : on marcherait les yeux bandés qu'on ramasserait pas plus de bûches… source : 1914-1919. Les carnets de l'aspirant Laby. Médecin des tranchées
• 1933 Je lui ai appris à monter à vélo. Après quelques bonnes bûches, ça a été tout seul. source : 1933. Puberté. Journal d'une écolière
• 1911 Ramasser la bûche à l'atterrissage, s'appelle « virer dans les décors ». source : 1911. [L'argot des aviateurs] [La Provence sportive]
• 1933 Une fois de plus, je vérifierai la vérité de la formule : « Si je ne te crains pas, je me fous de toi. » On se moquera de moi. On me bernera. On s'arrangera pour me faire « ramasser des bûches ». Je n'aurai plus aucune autorité, je serai un homme fichu. Dur métier ! source : 1933. Confession d'un geôlier
• 1933 Il [l'auxiliaire] entre à son gré dans les cellules et il rend tant de précieux services à son gaffe, il le « tient » tellement, il peut, s'il le veut, lui faire ramasser de telles bûches, que celui-ci est bien forcé de fermer les yeux et de permettre à son collaborateur de ses passer ses petites fantaisies. source : 1933. Confession d'un geôlier

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