3. Au fig. [P. réf. à A 1]
a) Fam., péj. Ce qui constitue un avantage, représente un gain ; en partic. profit que l'on tire d'une entreprise, d'une affaire avantageuse. Réclamer sa part de gâteau :
3. ... tu possèdes une part des moulins Héricourt... la part de ton père ! Tu en partages les revenus avec tante Caroline, l'oncle Augustin, tante Aurélie et le comte, (...) c'est beaucoup de souris pour un seul gâteau... Adam, Enf. Aust.,1902, p. 60.
− Loc., vx. Avoir part au gâteau. Profiter d'un avantage. L'égoïsme de ceux qui veulent avoir part au gâteau (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 2, 1870, p. 508). (Se) partager le gâteau (gén. ds un cont. péj.). Partager un profit. Il lui restait pas mal sur son magot de Versailles, sans compter les vingt et quelques mille francs des loyers de la maison... hein ? Un fameux gâteau à se partager, quand on est trois seulement ! (Zola, Pot-Bouille, 1882, p. 201). (tlfi:gâteau)