Phono, subst. masc., abrév. usuelle de phonographe et p.ext., tout appareil reproducteur de sons (électrophone, tourne-disque, etc.). Le phonographe ou, comme on disait avec mépris, le « phono » devint aussitôt un article de bazar, un instrument de musique populacier, une sorte de piano du pauvre (Arts et litt., 1935, p. 88-6). (tlfi:phono)
- phono n.m. abrév. de phonographe non conv. AUDIOV. - Lex.[75], GR[92], v. 1900 (?) ; TLF, cit. Arts et litt., 1935 ; GLLF, 1942, Aragon ; FEW (8, 395b), 1951.
- déb. 20e - «[Du début de notre siècle datent : [...] sténo, dactylo, sténodactylo, phono.]» S. Heinimann, Les mots déformés et abrégés en -o, in Mélanges Mario Roques, II, 162 (1953) - K.G.
- 1933 - «Tout à l'heure le phono marchait.» Queneau, Le Chiendent, 35 (Folio) - K.G.
- 1947 - «[...] le phono fonctionnait à l'intérieur, égrenant les soixante-dix secondes du solo de trompette de Louis Amstrong [...]» Fallet, Banlieue sud-est, 230 (Folio) - K.G. (bhvf:phono)