définition de ☞ et ta soeur ? (depuis 1859) (avec Bob, dictionnaire d'argot)

Citations

• 1867 Mais moi, faisant ma sucrée, je lui réponds… et ta soeur ? source : 1867. Une femme comme il faut
• 1890 Quant aux enfants – aux mouchachous – ils donnent les plus belles espérances. Ils vous disent : « Et ta soeur ! » – en français – et vous taillent des basanes – en français source : 1890. Biribi
• 1887 Ohé ! Charlot… Est-ce que ton père est arrêté ? et frère ? –Et ta soeur ? source : 1887. Le chiffonnier de Paris - Grand roman dramatique
• 1915 –On les verra p't'être seulement point, les Alboches. –Non, et ta soeur ? disait Gaspard. –Mon gars, y a pas d'ma soeur ; nous aut' on est réserve. –Continue : tu m'intéresses ! source : 1915. Les soldats de la guerre : Gaspard
• 1880 Je voulus en avoir le coeur net, et j'essayai plus loin encore [de s'asseoir sur un lit collectif]. –Et ta soeur ? fut la réponse. Cette fois, quelques-uns se tordirent. source : 1880. Souvenirs de prison et de bagne
• 1974 Et pas moyen de savoir lequel avait sauvé l'autre : –C'est toi ! –Non, c'est toi… Et ta soeur… Ça n'en finissait plus. source : 1974. Le roman d'un turfiste
• 1956 Elle commence à désinfecter la plaie autrement qu'avec du whisky, ce qui fait bramer mon pote. –Un peu de tenue, lui dis-je. Tu vas passer pour une femmelette. –Et ta soeur, fesse de rat ! source : 1956. Fais gaffe à tes os
• 1914 –Vous n'avez pas de famille ?… pas d'amis ? –Et ta soeur ? source : 1914. La grâce de Bichu, dans Racaille et parias
• 1914 Sais-tu seulement ce que c'est qu'un pilon ?… Un pilon, c'est moi, c'est-à-dire : un zig à la coule qui va de l'housteau à la maison de convalescence, pour retrouver l'housteau encore, quand il a pris l'air de Vincennes ! –T'es qu'une vermine, alors, à voler la place qu'il faudrait à un plus malade que toi… –Et ta soeur, dis ?… J'ai une maladie pour la science… ça vaut peut-être qu'on s'occupe de ma peau ! source : 1914. Le “pilon”, dans Racaille et parias
• 1865 Je suis revenu, et tout le long du chemin les gamins me criaient : (Les imitant.) Et ta soeur ?… source : 1865. La famille Benoiton
• 1859 Je lui dis : « Pas de bêtises, mon vieux ! ça ne serait pas à faire ; blague dans le coin ! t'es malade, mais paye ta moitié. » […] ERNEST. Sais-tu ce qu'il me répond. « Et ta soeur (24) ! » UGÈNE. – J'aurais cogné. [(24) Intraduisible.] source : 1859. Les voyous
• 1877 Une fille s'était empoignée avec son amant, à la porte d'un bastringue, l'appelant sale mufe et cochon malade, tandis que l'amant répétait : « Et ta soeur ? » sans trouver autre chose. source : 1877. L'Assommoir

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