B.− Au fig., fam.
1. Maltraiter, malmener. Les petits polissons se seront amusés dans ma barque hier soir, pensa-t-il, si je les attrape, je les étrillerai d'importance (Mérimée, Mosaïque, 1833, p. 324) :
1. Il ne se contentait pas d'étriller les artistes. Il enjambait la rampe, et rossait le public, qui assistait bouche bée à ces exécutions. Rolland, J.-Chr., Révolte, 1907, p. 439.
a) Vaincre, écraser (un adversaire). Sévèrement étrillés par le P.U.C. à Paris, les Cadets de Toulouse attendent les étudiants de pied ferme (Figaro, 19-20 janv. 1952, p. 8, col. 8).
b) Critiquer violemment :
2. ... il harcelait sans pitié les politiciens du parti, dénonçant leurs moindres faux pas (...) et ses flèches portaient toujours. Ceux qu'il étrillait, se vengeaient en faisant courir sur son compte les bruits les plus fâcheux. Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 203. (tlfi:étriller)