Annonce amicale : 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est paru.
Mots croisés et autres jeux à gogo.
Aux éditions de l'Opportun.
Citations relevées dans “Le Vice puni, ou Cartouche, poëme” (1725)
Cette page réunit toutes les citations relevées dans Le Vice puni, ou Cartouche, poëme, avec l'entrée qui y est attachée.
- Lecteur benevole ou malevole, je te permets de dire pis que pendre de mon livre – (53772)
- Il y a un ancien proverbe qui dit : qu'il vaut mieux faire envie que pitié – (mieux vaut faire envie que pitié)
- On dira de moi ce que l'on dit d'un ouvrier qui veut scier avec un rabot, & qui prend une scie pour raboter. Eh ! mon ami […] si tu es tailleur ne fais point de souliers, & ne fais point d'habits si tu es cordonnier. – (cordonnier, borne-toi à la chaussure)
- ce fameux voleur / Qui […] / Vola, frappa, tua, fit par-tout playe & bosse. – (chercher plaies et bosses)
- Faut-il que sur le front d'un gibier de galere, / Brille de la vertu le sacré caractere ! – (gibier de galère)
- Mais tous les jours, dit-on, ne se ressemblent pas. – (tous les jours ne se ressemblent pas)
- Faut-il quitter Paris pour éviter la griffe, / Et sur le grand trimard aller battre l'antiffe ? – (grand trimard)
- Faut-il quitter Paris pour éviter la griffe, / Et sur le grand trimard aller battre l'antiffe ? – (battre l'antiffe)
- Faut-il quitter Paris pour éviter la griffe, / Et sur le grand trimard aller battre l'antiffe ? – (68610)
- En quels lieux ferions-nous d'aussi grands coups qu'ici ? – (coup)
- La pousse trouve en vous un fatal ennemi, / Plus conjuré, plus craint que ne fut Guilleri – (pousse)
- Le general voyant tromper son esperance, / Grondant entre ses dents fait voir sa défiance. / Hom, hom, quelqu'un ici vole ses Compagnons – (hum)
- Le general voyant tromper son esperance, / Grondant entre ses dents fait voir sa défiance. / Hom, hom, quelqu'un ici vole ses Compagnons – (60380)
- Nous serons enrichis pour toute notre vie : / Les Bijoux précieux s'y trouvent à foison – (à foison)
- Cartouche frequentoit cette tendre poulette – (poulette)
- Friande d'un amant bien plus que d'un mari, / Fourbe au dernier degré, mutine jusqu'à battre, / Menteuse comme trois, coureuse comme quatre – (au dernier degré)
- Salope, s'il en fut, d'ailleurs assez bien faite. / Friande d'un amant bien plus que d'un mari, / Fourbe au dernier degré, mutine jusqu'à battre, / Menteuse comme trois, coureuse comme quatre – (salope)
- Friande d'un amant bien plus que d'un mari, / Fourbe au dernier degré, mutine jusqu'à battre, / Menteuse comme trois, coureuse comme quatre – (comme quatre)
- Songeant à son mignon, l'eau lui vient à la bouche – (mettre l'eau à la bouche)
- Et prend par complaisance un doigt de brandevin. – (un doigt)
- Cartouche d'autre part joint ses gens dans la ruë, / Qui pestant contre lui faisoient le pied de gruë – (faire le pied de grue)
- on leur donne beau / Pour les faire tous mieux donner dans le panneau. – (tomber dans le panneau)
- Paroissez, leur dit-il, archers, recors, exemts, / Et tout ce que la pousse a nourri de vaillans. – (pousse)
- Pelissier armé d'une longue rapiere, / À trois autres bientôt fait mordre la poussiere – (mordre la poussière)
- Cartouche alors leur lance un regard furieux, / Combat sur nouveaux frais, & fait tête en tous lieux. / Contre tant d'ennemis que sert tout ce qu'il tente ? – (faire tête)
- Cartouche se voiant à deux doigts de sa perte, / Saute de toît en toît, cherche sa suretè – (à deux doigts)
- Sois en un tel besoin ma digne protectrice, / Tire-moi promptement d'un si grand précipice. – (68613)
- Par les airs, à grand train, s'en alloit la déesse. – (68614)
- ma mere étoit servante ; / Elle ferroit la mule admirablement bien. / Sitôt qu'elle se vit un raisonnable bien, / Elle s'achete un Meuble avec quelque Vaisselle, / Loüe une belle chambre & m'y loge avec elle. – (ferrer la mule)
- De mes appas naissans [14 ans] tire de gros tributs – (appas)
- Je gagnois de l'argent, & je faisois grand'chere – (faire grand' chère à)
- J'avois pour cet ingrat écarté tous les autres, / Les envoyant tretous, comme l'on dit, aux piautres. – (envoyer aux piautres)
- Peut-être cet amour vous paroissant fricole, / Vous fait, en m'écoutant, rire comme une folle – (s'amuser comme une petite folle)
- je lui mangeai tout, lit, soutane & bonet ; / Quand je le vis à sec & si mal à son aise, / Je l'envoyai pour lors au diable avec sa fraise. – (à sec)
- Un petit partisan, vilain, jaloux, quinteux, / Obstiné comme un diable, & mutin comme deux, / Malpropre autant que douze – (obstiné comme un diable)
- Un petit partisan, vilain, jaloux, quinteux, / Obstiné comme un diable, & mutin comme deux, / Malpropre autant que douze – (comme quatre)
- Plus bête qu'un baudet, & plus laid qu'un vieux singe – (plus bête qu'un baudet)
- Plus bête qu'un baudet, & plus laid qu'un vieux singe – (68618)
- Malgré tous ses défauts, voulant faire une fin, / Je l'épouse – (faire une fin)
- Voilà donc tout d'un coup ma fortune assurée, / Du lit d'un maltotier je me vois honorée : / On me porte la queuë & de bonne façon. – (se faire porter la queue)
- buvons force jus de la vigne ; / Il but tant, qu'il en eut une fièvre maligne – (jus de la vigne)
- je fais si bien par ma folle dépense, / Que je vois tout mon bien s'éclipser chaque jour ; / Il venoit de la flute, il retourne au tambour ; / C'est l'ordre. – (ce qui vient de la flûte s'en retourne au tambour)
- Mon fils se faisoit grand : dès sa quinzième année / Il fit voir qu'il avoit l'âme noble & bien née ; / Il jaspinoit Argot encor mieux que François, / Il voloit joliment, & tüoit quelquefois. – (jaspiner)
- Tous quatre, de Themis apprehendans les pates, / Sans bruit nous faisons Gille avec nos dieux penates – (faire gille)
- Jasez donc ; faites-moi cette faveur extrême : / Vous seul pouvez parler dignement de vous-même. – (jaser)
- Dès l'âge de onze ans je fus coupeur de bourse ; / Par deux petits fripons je fus embaboüiné – (être embabouiné)
- À changer tout de bon j'aplique mes pensées – (56489)
- un accident fatal, / En moins d'un tourne-main, changea ce bien en mal – (32981)
- Un minois enchanteur, une peau ferme & blanche – (677)
- Pour bien entretenir ma petite Lingere, / J'atrapois tous les jours quelque chose à mon Pere – (68656)
- Mon pere […] / Me voulut pour bien mon bien coffrer à Saint Lazare ; / Et dès le lendemain, sans attendre plus tard, / On me devoit livrer au bon Frere Frapard. – (frère frapard)
- le gaillard s'enfuit & court encor. – (courir encore)
- Je vois certain croquant au détour d'une ruë / Se planter devant moi, droit comme une statuë – (croquant)
- Je vois certain croquant au détour d'une ruë / Se planter devant moi, droit comme une statuë – (droit comme une statue)
- La bourse, me dit-il. / Je mets flamberge au vent, vaillant comme un Pompée : / Ma bourse est, repartis-je, au bout de mon Épée. – (mettre flamberge au vent)
- La bourse, me dit-il. / Je mets flamberge au vent, vaillant comme un Pompée : / Ma bourse est, repartis-je, au bout de mon Épée. – (vaillant comme un Pompée)
- Mon Brave, contre moi n'ayez point de courroux. / Je vous ai vû tantôt travailler dans la presse, / Et vous n'avez pas moins de valeur que d'adresse. – (travailler)
- Mon Brave, contre moi n'ayez point de courroux. / Je vous ai vû tantôt travailler dans la presse, / Et vous n'avez pas moins de valeur que d'adresse. – (presse)
- Il l'observe, il l'approche, il le joint, fait sa prise. / Il revient, & presente à mes yeux ébloüis / Un rezeau tout rempli de beaux doubles loüis – (faire la prise)
- Nous arrivons tous deux dans un troisiéme étage : / J'y trouve deux gaguis d'un assez beau visage, / Qui me font en entrant force civilités – (gagui)
- Pendant ce bon repas qui dura jusqu'au soir, / Mon ancien me fit cent questions diverses – (ancien)
- Certain air égrillard me plaisoit, ou je meure – (ou je meure)
- Allons lui voler ses Écus ; / Il en a, c'est un gueux riche comme un Crésus – (Crésus)
- Mon aimable moitié m'aimoit très-tendrement – (7747)
- Mon aimable moitié m'aimoit très-tendrement, / Et me garda deux mois la foi fidelement, / Ensuite me planta fort proprement des cornes – (planter des cornes)
- Mon aimable moitié m'aimoit très-tendrement, / Et me garda deux mois la foi fidelement, / Ensuite me planta fort proprement des cornes : […] / Je voulus la tuer, elle & son greluchon – (greluchon)
- Laissez à votre femme exercer son merite [avoir un greluchon], / Car c'est-là ce qui fait bien aller la marmite. – (faire bien aller la marmite)
- ne songeant qu'à faire une bonne maison, / Je réprimai soudain cette bonne humeur trop jalouse, / Et lachai sur le cou la bride à mon épouse. – (lâcher la bride)
- Je vais dans les brelans ; quelque bonne avanture / M'arrivoit très-souvent ; je trouvai plus d'un sot, / Qui joüant avec moi, grossissoit mon magot. – (35251)
- Je vais dans les brelans ; quelque bonne avanture / M'arrivoit très-souvent ; je trouvai plus d'un sot, / Qui joüant avec moi, grossissoit mon magot. – (magot)
- Un jour, certain sergent vint dans mon galetas, […] / Le traître m'enyvra, je succombe au sommeil, / Et dors jusqu'au matin ; mais quel triste réveil ! / Je me vois garoté : le chien me signifie / Que je suis engagé dans sa compagnie – (chien)
- À vanter mon courage ils étoient les premiers ; / Comme officier en herbe un chacun me regarde – (en herbe)
- Je me mets sans tarder dans le panier du coche, / Et reviens à Paris mon congé dans ma poche. – (68664)
- J'y trouve en arrivant quantité d'officiers, / Plus encor de soldats ne sachans nuls métiers, / Sans secours, sans amis, sans pain, lit, ni paillasse, / Se voyant comme moi réduits à la besace. – (à la besace)
- Il est vrai j'ai failli, mais la pauvreté, / (Dit-on communément) ne git pas loyauté. – (68665)
- C'est, à qui l'entend bien, un Perou que Paris – (Pérou)
- nos frais étoient immenses. / Faux freres dans le guet, receleurs, espions – (faux frère)
- nos frais étoient immenses. / Faux freres dans le guet, receleurs, espions, / Emboiseuses, mangeoient de grosses pensions – (manger)
- On les payoit recta. – (recta)
- Sur-tout comme la peste il fuit un Medecin. – (fuir comme la peste)
- Mon bon & franc ami, mon Acate fidelle – (achate)
- Il sait joindre à la fois (le coquin vaut trop d'or) / Le courage d'Achille au sens-froid de Nestor. – (68666)
- Il sait joindre à la fois (le coquin vaut trop d'or) / Le courage d'Achille au sens-froid de Nestor. – (68667)
- Mon eloquence est foible à vous le bien dépeindre ; / Il fait de petits vers, il dance, chante à peindre – (68668)
- Ne rougis-tu donc point, lui dis-je, esprit bouché ? / Butor, poltron, coquin, belitre, misérable ! – (esprit bouché)
- Ne rougis-tu donc point, lui dis-je, esprit bouché ? / Butor, poltron, coquin, belitre, misérable ! – (butor)
- Ne rougis-tu donc point, lui dis-je, esprit bouché ? / Butor, poltron, coquin, belitre, misérable ! – (39815)
- Ces cadets la plûpart ne valent pas le diable – (ne pas valoir le diable)
- Il ne mérite pas qu'on lui donne de l'eau – (68671)
- À ton âge j'étois des poches le fléau. / Je savois débrider la lourde sans tournante – (débrider)
- À ton âge j'étois des poches le fléau. / Je savois débrider la lourde sans tournante – (lourde)
- À ton âge j'étois des poches le fléau. / Je savois débrider la lourde sans tournante – (tournante)
- Il faut affronter tout ; bâton, coups de pincettes, / Plûtôt que de rentrer au logis les mains nettes. – (68673)
- Ma foi, mes chers amis, je le repete encore, / Il ne sera jamais qu'une pauvre pecore. – (pécore)
- Sans repos, sans relâche, & toujours en haleine / Je redouble mes soins, je ne néglige rien ; / Je suë& je travaille en vrai Galerien. – (68675)
- Là deux fois tous les mois on se donnoit carriere. / Une corde au plancher tenoit un manequin / Vêtu d'un bon habit, couvert d'un casaquin. – (68676)
- Sinon, pleuvoient soudain, coups de poings & taloches. – (pleuvoir)
- Sinon, pleuvoient soudain, coups de poings & taloches. – (taloche)
- De remporter pour prix, un bel & bon fromage. / […] de plus en plus la gueule / Leur cache le péril, & les anime seule. / Ils convoitent le prix, ils l'avalent des yeux – (la gueule)
- les tireurs d'escrime entrent en lice, / Et montrent leur savoir dans ce noble exercice. – (35886)
- Quiconque contre moi feraille, il faut qu'il perde. / Tu le sauras bien-tôt, beau ferailleur de merde. – (de merde)
- Quiconque contre moi feraille, il faut qu'il perde. / Tu le sauras bien-tôt, beau ferailleur de merde. – (68678)
- En garde, tiens-toi bien ; allons, prens garde à moi, / Bon pied bon oeil ; & flic & flac, voilà pour toi. – (avoir bon pied, bon oeil)
- En garde, tiens-toi bien ; allons, prens garde à moi, / Bon pied bon oeil ; & flic & flac, voilà pour toi. – (68679)
- Rodomont se roidit ; branle aussi peu qu'un terme. – (68680)
- Enfin Duchâtelet pousse tant de pied-ferme, / Qu'il voit son ennemi contre le mur cloüé. – (de pied ferme)
- Soudain il ramasse ses forces ; / Bourre Duchâtelet avec tant de vigueur, / Que vaincu qu'il étoit, il devient le vainqueur. – (68681)
- remettons le reste après soupé. / Je vais manger en diable, ou je suis fort trompé. – (en diable)
- Pendant tout le souper, parlant de chose & d'autre – (68683)
- Notre vieille sans-dent lorgnoit le bon apôtre, / Qui loin de lui vouloir donner le moindre espoir, / Ne faisoit pas semblant de s'en apercevoir – (lorgner)
- Sa jeunesse, son air, & sa gentille face, / Commençoient d'échauffer cette vieille carcasse – (68684)
- Toûjours tomboit sur lui quelqu'amoureux regard, / Elle faisoit des yeux de merlan – (yeux de merlan frit)
- Nous en changions souvent [de lieu], c'est la bonne maniere ; / On est, ainsi faisant, rarement découvert : / Nous faillîmes pourtant d'être tous pris sans vert. – (prendre sans vert)
- Nous combattons ; les coups tombent comme la grêle – (comme grêle)
- Le chef des ennemis me lance, furieux, / Un homicide plomb que détournent les dieux : / Sans cela j'étois mort, il tiroit à merveille – (plomb)
- La bale me passa rasibus de l'oreille – (rasibus)
- La bale me passa rasibus de l'oreille, / Et fut trouver la (a) Pogne environ à vingt pas [en note :] (a) Voleur. – (pogne)
- Elle [la balle] l'ateint tout droit au bas du têton gauche. / Il tombe comme un brin d'herbe qu'on fauche. – (68687)
- Sans faire cependant le fendant de Gascogne ; / Si j'eusse eû la Mia Spada di Catalogne, / Je croi qu'ils n'en auroient croqué que d'une dent ; / Mais elle se rompit, ô cruel accident ! – (n'en tâter que d'une dent)
- Sans faire cependant le fendant de Gascogne ; / Si j'eusse eû la Mia Spada di Catalogne, / Je croi qu'ils n'en auroient croqué que d'une dent ; / Mais elle se rompit, ô cruel accident ! – (68688)
- je cours après l'exemt, / Le désarme, & d'un coup porté d'une main sûre, / Je lui fais dans le ventre une large blessure ; / Je laisse dans son sang nager le gros paillard, / Et vais porter mes pas & mes soins autre part. – (68689)
- Alors Duchâtelet, rime en dieu comme un fîacre ; / Et Mézence nouveau, jure, sacre, massacre – (rimer en dieu comme un fiacre)
- Il se lance sur eux, les frotte comme un diable, / L'ardeur de les dompter le rend infatigable – (frotter comme un diable)
- Enfin, chacun immole à sa juste furie, / La pousse, la poussaille, & la poussaillerie : / Nous les frottons ici, nous les embrochons là, / Et les faisons tomber de Caribde en Scylla – (la poussaille)
- Enfin, chacun immole à sa juste furie, / La pousse, la poussaille, & la poussaillerie : / Nous les frottons ici, nous les embrochons là, / Et les faisons tomber de Caribde en Scylla – (pousse)
- Enfin, chacun immole à sa juste furie, / La pousse, la poussaille, & la poussaillerie : / Nous les frottons ici, nous les embrochons là, / Et les faisons tomber de Caribde en Scylla – (la poussaillerie)
- Enfin, chacun immole à sa juste furie, / La pousse, la poussaille, & la poussaillerie : / Nous les frottons ici, nous les embrochons là, / Et les faisons tomber de Caribde en Scylla – (frotter)
- Enfin, chacun immole à sa juste furie, / La pousse, la poussaille, & la poussaillerie : / Nous les frottons ici, nous les embrochons là, / Et les faisons tomber de Caribde en Scylla – (47154)
- Ils gagnent le taillis, courrent comme des diables, / Nous laissent pour adieux des cris épouvantables – (courir comme des diables)
- Ils gagnent le taillis, courrent comme des diables, / Nous laissent pour adieux des cris épouvantables – (gagner le taillis)
- Mais pourquoi diable aussi l'allions-nous attaquer ? Car le proverbe dit : Corsaires à corsaires, / l'un l'autre s'attaquant ne font pas leurs affaires – (68697)
- Quel chef-d'oeuvre ! Il falloit tirer l'échelle après, / Le bouclier d'Achille étoit guenille auprès. – (on peut tirer l'échelle)
- Apprenez seulement qu'après un long combat, / Sans pouvoir l'éviter, j'étois pris comme un rat, / Si Laverne […] / Ne m'eût pas retiré de ce grand précipice – (fait comme un rat)
- Mais il est tard, je pense ; allez faire dodo – (dodo)
- Mais il est tard, je pense ; allez faire dodo, / Et vous aurez demain deux bons coups de coco. / Le lendemain matin elle lui tint parole – (coco)
- S'en alloit cheminant & par vaux & par monts, / Et couroit à Paris chercher ses compagnons. – (par monts et par vaux)
- Chez vous promettre & rien est souvent la même chose – (X ou rien c'est la même chose)
- N'allez pas me promettre d'eau-benite de cour : / Chez vous promettre & rien est souvent la même chose – (eau bénite de cour)
- Il avançoit pays monté sur son criquet – (criquet)
- Il avançoit pays monté sur son criquet, / Se levoit tous les jours dès potron-Jacquet. – (potron-Jaquet)
- Il grimpe tout au moins à la septiéme chambre, / Et se met tout en eau quoiqu'au mois de novembre – (en eau)
- Qu'il se sauve, s'il peut, en courant bien la poste – (68701)
- Cartouche enfile un escalier, / D'une grande perruque il couvre sa caboche – (caboche)
- & lui soudain de haper le taillis, / Laissant le pauvre sot dedans le margoüillis. – (happer le taillis)
- Tout beau, / Nous connoissons Monsieur, c'est un bourgeois notable, / Nous en répondons corps sur corps. – (en répondre corps pour corps)
- Comment diable ! / Le drôle auroit-il fait un tour de son métier ? / Cela se pourroit bien, car c'est un vieux routier. – (plat de son métier)
- Comment diable ! / Le drôle auroit-il fait un tour de son métier ? / Cela se pourroit bien, car c'est un vieux routier. – (vieux routier)
- Cartouche s'en alloit riant comme un perdu – (comme un perdu)
- Je vais abandonner, lui dit-il, ma boutique, / Car tous mes créanciers me pressent diablement. – (diablement)
- Ils viennent. On s'atable, on s'en donne – (s'en donner)
- Sur la fin du repas, Cartouche en sa caboche, / Ruminant son dessein, vous tire de sa poche / Un sac plein de Loüis, paye les créanciers – (caboche)
- Cartouche romt des noeuds si doux & si charmans. / Il est ensorcelé de certaine drolette, / D'un petit cu-croté dont il a fait l'emplette – (drôlette)
- Cartouche romt des noeuds si doux & si charmans. / Il est ensorcelé de certaine drolette, / D'un petit cu-croté dont il a fait l'emplette – (68704)
- Perfide ! Scelerat ! vrai gibier de galere ! – (gibier de galère)
- J'étois bien sotte encor & bien de mon pays ! – (tu es bien de ton pays)
- Cartouche cependant étoit dans le logis / De sa nouvelle Iris ; sa petite soeur grise, / D'une si vive ardeur son ame étoit éprise, / Qu'il en perdoit quasi le boire & le manger. – (en perdre le boire et le manger)
- Cartouche cependant étoit dans le logis / De sa nouvelle Iris ; sa petite soeur grise, / D'une si vive ardeur son ame étoit éprise, / Qu'il en perdoit quasi le boire & le manger. – (quasi)
- Il s'en va tout joyeux chercher vîte main forte, / Et le guet à l'instant s'empare de la porte. – (main forte)
- La petite servante, une pinte à la main, / Qu'elle venoit de prendre au cabaret prochain, / Les voit à ses talons : lors de grande vitesse, / Elle court avertir l'amant & la maîtresse – (sur les talons)
- Par où s'est pû sauver ce scelerat maudit ? / Je pensois bien avoir trouvé la pie au nid – (trouver la pie au nid)
- À mes yeux, de huit jours si ta face se montre, / De la bonne façon je te regalerai – (régaler)
- À mes yeux, de huit jours si ta face se montre, / De la bonne façon je te regalerai – (68707)
- Puis fait semblant, cric crac, de tirer les rideaux – (cric, crac)
- Pour y remedier on met sa tête à prix – (68709)
- Plus que rosseur d'archers, plus que tapeur de mouche ; / C'est… de grace achevez, nommez-le-moi ? Cartouche. – (mouche)
- Cherchons ce sacripant, frotons-le comme un diable – (frotter comme un diable)
- D'aise ils étoient ravis jusques aux bouts des doigts. – (jusqu'au bout des doigts)
- Faut-il vilainement être mangé des soles ? – (68710)
- il fait son testament, / Et se prépare enfin à tout évenement. / Son heure n'étoit pas pour lors encore venuë. – (68711)
- Qui, mon fils ? Seroit-il vrai, ma fille ? / Oüi, c'est lui ; je revoi l'espoir de ma famille : / Je t'embrasse, à la fin, mon enfant, mon mignon, / Bâton de mes vieux ans, mon cher Jean Bourguignon – (bâton de vieillesse)
- je serois un grand fou, / Si j'allois refuser pareille aubaine ! / Il ne s'en trouve pas quatorze à la douzaine ; / Profitons-en. – (pas quatorze à la douzaine)
- Console-toi, mon fils, ne quitte plus ta mere, / Reste avec ton ami, fais ici bonne chere : / Aussi faisoit le drôle, il vivoit à gogo, / & jusques à midi restoit dans son dodo. – (à gogo)
- Console-toi, mon fils, ne quitte plus ta mere, / Reste avec ton ami, fais ici bonne chere : / Aussi faisoit le drôle, il vivoit à gogo, / & jusques à midi restoit dans son dodo. – (dodo)
- Il fait luire à ses yeux une légère somme ; / Balagny bien instruit de l'humeur de cet homme, / Tope à tout, & consent à ce que l'autre veut ; / D'une mauvaise paye on tire ce qu'on peut. – (68713)
- Il revient au plutôt trouver son capitaine, / Qui du matin au soir remplissoit sa bedaine – (bedaine)
- Comme un heureux chanoine au lit restoit fort tard, / En moins de quatre mois il devint gras à lard. – (gras à lard)
- Je ne manquai jamais de coeur, & si j'ai fui, / Ainsi me l'ordonnoit la fortune ennemie – (coeur)
- Brise Mâchoire, Harpin, Berry, Brûlemoustache, / Tant d'autres dont les noms me sont presque échapés, / Et mille autres encor que la pousse a gripés. – (gripper)
- Dans le nombre infini de ces réduits charmans, / Lieux où finit la ville, & commencent les champs, / Il est une guinguette au bord d'une onde pure, / Où l'art a joint ses soins à ceux de la nature. – (guinguette)
- Cartouche & ses amis faisoient un grand repas : / Le vin & les tendrons ne leur manquerent pas ; / Chacun à qui mieux mieux régale sa chacune. – (à qui mieux mieux)
- Là la blonde & la brune / S'en donnent à coeur joie, & sans perdre un moment, / Homme & femme, à l'envi, mangent très-goulument. – (à coeur joie)
- Trinquons ! ça trinquons donc jusqu'à perte d'haleine – (68716)
- Du vin, morbleu, du vin ; du plaisir c'est le germe. – (morbleu !)
- Électre le [l'argot] parloit, dit-on, divinement, / Iphigénie aussi (a) l'entravoit [(a) l'entendoit.] (b) gourdement [(b) fort bien.] – (entraver)
- Électre le [l'argot] parloit, dit-on, divinement, / Iphigénie aussi (a) l'entravoit [(a) l'entendoit.] (b) gourdement [(b) fort bien.] – (gourdement)
- Et j'ai lû quelque part dans un certain bouquin / D'argot traduit en grec, de grec mis en latin, / Et depuis en françois, que Jason & Thésée, / […] / Inventerent entr'eux ce sublime langage / Afin de mieux tromper le roi Colchidien – (bouquin)
- tant d'autres héros / Qui (a) trimerent [(a) Allerent ravir] pincer la toison à Colcos – (trimer)
- tant d'autres héros / Qui (a) trimerent [(a) Allerent ravir] pincer la toison à Colcos – (pincer)
- Après que la toison par eux fut (b) embandée [(b) volée.], / Jason à son tour l'aprit à sa Medée – (embandé)
- Enfin, tous les (c) doubleurs [(c) voleurs.] de la riche toison, / De leur navire Argo lui donnerent le nom : / Amis, voilà quelle est son étymologie. – (doubleur)
- Je suis gras comme un moine. / Je dors comme un abbé. Je bois comme un chanoine. – (gros et gras comme un moine)
- Je suis gras comme un moine. / Je dors comme un abbé. Je bois comme un chanoine. – (dormir comme un abbé)
- Je suis gras comme un moine. / Je dors comme un abbé. Je bois comme un chanoine. – (boire comme un chanoine)
- Laissons-leur devider entr'eux le peloton ; / Ne parlons que de joie. – (dévider son peloton)
- si je ne dis mot, je n'en pense pas moins. / Ce n'est pas sans sujet que je fais grise mine. – (n'en penser pas moins)
- Éclaircis-moi, Mamour, d'un fait qui me chagrine. / Répons-moi, sans tarder, cher coeur – (68723)
- Éclaircis-moi, Mamour, d'un fait qui me chagrine. / Répons-moi, sans tarder, cher coeur – (m'amour)
- Tonton ? Titon tantôt t'a tâté tes tetons – (téton)
- Vous êtes bien têtu ! hom, chienne de caboche ! – (chien de)
- Comment gueuze ! salope ! – (gueuse)
- Que la peste me créve, & le diable m'emporte… – (que la peste me crève)
- Que la peste me créve, & le diable m'emporte… – (que le diable l'emporte)
- Tout doux, lui dit son chef, la fureur vous emporte. – (tout doux)
- Je l'ai vû, dis-je vû, de mes deux gros yeux vû. – (vu de ses yeux vu)
- Cartouche cependant n'avoit pas la main morte, / Il battoit la mesure, étoit fort ponctuel – (68726)
- Il est, vous le savez, heure de (a) Maquiller [(a) Travailler.] : / Levez-vous, finissez bonne chere & musique, / Partez, & travaillez pour le bien de la clique – (maquiller)
- Il est, vous le savez, heure de (a) Maquiller [(a) Travailler.] : / Levez-vous, finissez bonne chere & musique, / Partez, & travaillez pour le bien de la clique – (clique)
- Pelissier faisoit la Pluïe & le Beau-tems. / Il passoit dans ce lieu pour Homme d'importance – (faire la pluie et le beau temps)
- Ils étoient grassement bien paiés de leurs peines – (grassement)
- Puis met un Écriteau grifoné de sa main – (1697)
- Qu'on ne nous taxe point de fureur inhumaine. – (34119)
- Ainsi puisse périr tout traître, tout faux-frère. – (faux frère)
- Mon pere jusqu'ici (c'est un ladre, un vieux fou) / Ne m'a jamais, Monsieur, lâché le moindre sou – (lâcher)
- Je sais faire à propos un coup d'Estramaçon, / C'est un Mort bien complet qu'un Mort de ma façon – (68727)
- Ah ! mon Frere, aprenez une triste nouvelle, / Le pauvre Belle Humeur vient d'être repassé / Par trois marauts d'Archers ; il est même blessé : / S'il n'eût couru fort bien, cétoit fait de sa vie. – (être repassé)
- S'il n'eût couru fort bien, c'étoit fait de sa vie. / Quoi ! le Coquin a fui ? dit Cartouche en furie ; / Le Poltron, le Faquin montre si peu de coeur ? – (coeur)
- Le Poltron, le Faquin montre si peu de coeur ? – (faquin)
- Descend pour prendre l'air, va jusques hors la Ville, / Où cherchant sur quelqu'un à passer son chagrin, / Sur differens Passans il fait quelque Butin. / Enfin, las, fatigué de battre la Campagne, / Il voit une maison au bas d'une montagne – (battre la campagne)
- Descend pour prendre l'air, va jusques hors la Ville, / Où cherchant sur quelqu'un à passer son chagrin, / Sur differens Passans il fait quelque Butin. / Enfin, las, fatigué de battre la Campagne, / Il voit une maison au bas d'une montagne – (prendre l'air)
- Je viens vous demander seulement un azile / Jusqu'à demain matin, & soudain je fais Gille. – (faire gille)
- Je suis las, & de plus affamé comme un Diable – (affamé comme un diable)
- Madame, allez, dit-il, tranquillement chez vous. / En acceptant de moi ce Bijou magnifique, / N'aprehendez plus rien de ceux de notre Clique – (clique)
- De son glaive lui fend le chef jusqu'au menton – (66654)
- Agit si prudemment, qu'avec trente Soldats / Commandés d'un Sergent, il ne le manqua pas. – (ne pas manquer qqun)
- On tenoit cependant la fleur des Capitaines, / Au fond d'un noir Cachot – (fleur de)
- tranquile, fier, & froid comme une souche – (68730)
- On lui produit encor les Preuves manifestes, / Claires comme le jour, de tous ses Faits & Gestes. – (clair comme le jour)
- Mon Affaire va mal, tout ceci me désole : / Ah, Laverne, est-ce ainsi que tu me tiens parole – (affaire)
- Tu me laisses pourir dans cet infâme trou ! – (trou)
- Ah Chiene ! ah Braque ! ah Louve ! ah Porque ! ah Lou-garou ! – (chienne)
- Ah Chiene ! ah Braque ! ah Louve ! ah Porque ! ah Lou-garou ! – (68731)
- Ah Chiene ! ah Braque ! ah Louve ! ah Porque ! ah Lou-garou ! – (louve)
- Ah Chiene ! ah Braque ! ah Louve ! ah Porque ! ah Lou-garou ! – (68732)
- Puisse-t-il te venir Galle, Rogne, Cangrene, / La petite Verole avec sa soeur germaine ! – (soeur)
- Pour sortir du péril on n'est jamais trop prompt, / Aide-toi, mon Enfant, & les Dieux t'aideront. – (aide-toi, le ciel t'aidera)
- Enfin, de Cave en cave ils gagnent le Logis / De certain Layetier : C'étoit le voisinage / De l'endroit où tous deux furent mis en Cage. – (cage)
- à l'instant la Déesse Thémis, / Qui de loin observoit toute la Manigance, / Les rend tous bien camus, bien sots par se presence. – (camus)
- Il est pendant un mois visité dans sa Cage, / Par des gens de tout rang, de tout sexe & tout âge. – (cage)
- Cet oubli me surprend, je ne le puis nier ; / Mais baste, rira bien qui rira le dernier. – (rira bien qui rira le dernier)
- Il révele des Siens les secrets importans ; / Les accuse & convainc de Vol, de Brigandage / […] / Nul n'échappe, tout est incontinent coffré. – (coffré)
- Ainsi finit Cartouche, & la Fleur des Guerriers, / Laisse sur l'Échafaud, sa Vie & ses Lauriers. – (fleur de)
- Ah, Ah ! Fils de putain qui croyois m'achever ? – (fils de + insulte)
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