foutre – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Citations

• 17xx/1829 Foutre est mon seul plaisir et mon unique envie : / On ne peut sans cela goûter de vrai bonheur ; / Un con sera toujours le soutien de ma vie source : 17xx/1829. C'est dans la rue du Mail (fac-similé mss), dans Le dernier jour d'un condamné (1829)
• 1748 Je ne suis point venu ici pour voir un minois, c'est pour foutre un con que je m'y suis rendu ! source : 1748. Thérèse philosophe, ou Mémoires pour servir à l'histoire du Père Dirrag et de Mademoiselle Eradice
• 1784 les uns se branlottaient le vit et le con, tandis que d'autres, enfin, foutaient en tétons source : 1784. La Cauchoise, ou Mémoires d'une courtisane célèbre, dans Histoire de Marguerite, fille de Suzon, nièce de D** B*****
• 1789 Heureux mortel ! tu fous aussi aisément qu'un autre éternue source : 1789. L'Esprit des Moeurs au XVIIIe siècle, ou la petite maison
• 1937 Mais plus on se fait foutre… plus on demande source : 1937. Bagatelles pour un massacre
• 1893 Ah ! fous-moi, mon chéri, je décharge rien qu'à sentir ton vit contre mon nombril… Je t'en prie, jute en moi ! mets ton trop plein dans mon trop vide ! source : 1893. Autour du mariage de Paulette ou un bon ménage moderniste
• 1912 Comment, tu ne sais pas ce que veut dire le mot foutre ? Mais tous les garçons savent cela. Je lui demandai l'explication de ce mystère : « Foutre, me dit-il, c'est quand le garçon enfonce sa pissette dans la pissette de la fille. » source : 1912. Confession sexuelle d'un anonyme russe
• 1800 Et le héros que je préfère, / C'est celui qui me fout le mieux ! source : 1800. L'enfant du bordel
• 1800 Je ne pouvais remercier Félicité qu'en la foutant : aussi la foutai-je de toutes mes forces. source : 1800. L'enfant du bordel
• 2001 Mais on va le foutre encore un bon coup ce con ! source : 2001. La vie sexuelle de Catherine M.
• 1976 J'aime beaucoup faire jouir une fille avec ma langue, avec mon nez. Si elle s'est fait foutre, c'est une preuve tangible de sa désirabilité, mais il faut qu'elle jouisse. Une fille qui ne jouit pas, cela me la coupe. source : 1976. Dire nos sexualités
• 1875 Une fois, mon bon, zavais coucé avec une femme, la malheureuse, ze la fous, ze la bifous, ze la trifous, ze la refous, et quand zai eu fini, à la dizouitième fois, sans débrider, couillon, je m'aperçois qu'elle était morte. Mon vit lui avait percé le vaintre, et le médecin, qui a constaté le décès, a reconnu qu'elle avait été étouffée par mon vit qui lui était entré dans la gorge. source : 1875. À la Feuille de rose, Maison turque
• 1840 Ces dames sont d'anciennes putains, filles d'amour, ou femmes sensibles qui, après avoir foutu et refoutu avec le tiers et le quart, ont eu le bon esprit de faire quelques économies source : 1835-1840. Les dames de maison et les filles d'amour
• 1840 Ces deux femmes jouissaient avec fureur. Ah ! chère Adrienne, fous-moi, si tu veux que je sois heureuse. Elle se leva, et prenant un godemiché à ceinture dans son armoire, elle virilisa son amie, qui lui enfonça dans le con un vit postiche d'une grosseur énorme ; il y entra sans difficulté. Le lecteur dira avec moi : elle n'était pas étroite. source : 1835-1840. Les dames de maison et les filles d'amour
• 1789 Il y a trois espèces de gens qui foutent en cul. Il y a bien peu d'hommes à qui cela ne soit arrivé une fois dans sa vie, par curiosité, par yvresse, par ennui ou autrement, nous ne parlons que de ceux à qui cela arrive habituellement. source : 1789. Dom-Bougre aux états-généraux, ou doléances du portier des Chartreux
• 1790 j'ai proposé au porteur de se payer sur la pièce, en me foutant en téton ; il a accepté la proposition et m'a barbouillé toute la figure de foutre source : 1790. Requête et décret en faveur des putains, des fouteuses, des macquerelles et des branleuses
• 1790 Gamahucher, se laisser enculer, foutre en tétons, entre cuisses, sous les aisselles, tout leur est égal, pourvu qu'on fasse briller l'or à leurs yeux source : 1790. Les petits bougres au manège

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