Révisé le 2024-06-28 03:36 | Discuter
Commençons par le principal : il s'agit d'afficher la vedette et la définition dans un bloc lisible et proprement encadré. On n'oubliera pas d'ajouter, si elles existent, les variantes de la vedette, la catégorie grammaticale et la date de première attestation.
soubrette #1636
#nom fém.
Servante, femme de chambre, employée de maison, femme de ménage, bonniche (d'un hôtel, d'un bordel, etc.) ; servante (rôle de théâtre)
Passons ensuite aux connexions avec d'autres pages de la famille de Bob. Nous indiquons d'abord la fréquence dans un joli rouge, puis les liens vers les pages d'index, de synonymie, d'usage, de morphologie, de famille, equecétéra, equecétéra. En général, on n'a pas toutes ces informations. On ajoute aussi des images si on a ça sous le coude.
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Si qu'on a des citations, on envoie toute la sauce, avec la source, la date, et tout le bataclan, faut pas lésiner. Si rien ne s'affiche dessous, c'est qu'il n'y avait pas de munitions et qu'on n'a pas voulu tromper l'client avec des citations bidonnées à coup d'IA.
De plus en plus fort, on affiche ci-dessous, quand la connaît (21% des notices en juillet 2025), la date de première attestion. C'est une information de haute valeur, qui a coûté de la sueur et des larmes et que vous ne retrouverez pas chez les concurrents. Avec la source s'il-vous-plaît ! et le nom de son modeste inventeur ! Dans un écrin bien fait pour la mettre en valeur.
soubrette existe depuis 1636
; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.
●● N. Faret, L'Honneste homme ou l'Art de plaire à la court, 1636 (TLFi)
→ Tous les mots de 1636
❤️ Ici, c'est le moment psychologique, il faut actionner la générosité des visiteurs.
« Mes z'amis, si vous connaissez une date ancienne, proche des origines, ne la gardez pas pour vous en Suisse et partagez-la plutôt dans la page de discussion, sans oublier d'indiquer la source exacte. Elle sera vérifiée et intégrée à la notice sous votre signature, et vous aussi deviendrez un petit héros de l'histoire du lexique français. »
Je vous confie le secret des dieux. Pour dater le vocabulaire, perso, je secoue continuellement cette liste de pages jusqu'à ce qu'il en sorte quelque chose :
⧉ GL ⧉ Gallica ⧉ MDZ ⧉ Argoji ⧉ Hathi ⧉ Archive ⧉ ULB.
Hoho, non, on n'en a pas fini avec les dates. C'est un sujet trop important. Ici, dessous, c'est un petit graphique en barres qui prétend indiquer quand le mot a été enregistré. L'échelle horizontale, ce sont les années. La barre rouge verticale, c'est une attestation (ou plusieurs). Ça ne marche pas trop mal et c'est encore une exclu de Bob. J'ai ajouté le lien vers Google Ngram pour facilier les comparaisons.
graph (comparer : Ngram)
Ouf !!
C'était long, ou court. Ça dépend des notices. Il y en a qui sont très riches, et d'autres, la majorité, qui sont vraiment comme des miskines. Mais c'est normal. Bon. On peut dire que la définition à proprement parler elle est terminée et on peut s'en jeter un. Mais ne tardez pas, ce qui suit n'est pas là pour décorer. C'est utile aussi. D'abord, on liste les sources utilisées par Bob pour cette notice car rien n'est inventé, on a les noms.
Ensuite, on affiche les contributions des copains, quand elles existent (quelques milliers, presque toutes par RolandDeL 👏). En général, j'ai repris dans la définition la substantifique moelle des discussions.
(prolonger la discussion)
Bonjour. On trouve ce mot chez Scarron (Le Jodelet, ou le maître valet, 1646). Le 13 janvier 2023, Roland de L.
Ayé. On arrive à la fin finale. Parfois j'ai collecté des informations concernant l'étymologie et c'est juste dessous qu'elles devraient se trouver ; et parfois aussi, j'ai recopié les parties utiles du TLFi, de la BHVF ou du Littré. Pas à la main ! Avec CTRL+C et CTRL+V.
SOUBRETTE, subst. fém.
A. − THÉÂTRE. Servante ou suivante de comédie. Emploi, rôle de soubrette ; jouer les soubrettes ; les soubrettes de Molière. Il mentait froidement, effrontément, comme un laquais ou la soubrette d'une comédienne qui a sa leçon faite (Ponson du Terr., Rocambole, t. 2, 1859, p. 369). L'École des femmes : les valets et soubrettes de théâtre se brouillent et se réconcilient selon une dialectique bien plaisante. C'est comme l'essai de deux libertés. « S'il ne me plaît pas à moi », dit la soubrette ; à quoi le valet répond: « Il ne me plaît donc pas à moi non plus » (Alain, Propos, 1926, p. 681).
P. méton. Ce rôle. On s'est habitué à croire qu'il fallait avoir joué à Paris pour valoir quelque chose : c'est un préjugé ; et je connais telle actrice de Paris qui ne vaut pas Rosalie dans les soubrettes (Leclercq, Prov. dram., Désoeuvr., 1835, 1, p. 429).
− THÉÂTRE LYRIQUE. Soprano à la voix claire et légère, proche de la soprano lyrique (d'apr. Mus. 1976). En Allemagne, des chanteurs populaires, des « soubrettes », des cantatrices sérieuses provenant des scènes de théâtre se mélangent à des attractions acrobatiques ou à des « variétés » venues de l'étranger (Arts et litt., 1935, p. 78-1).
B. − Vieilli ou plais. Jeune femme de chambre, employée de maison avenante et aimable. Mme Malassis (...) avait fait sa confidente de sa femme de chambre (...). La soubrette exécuta les ordres de sa maîtresse et entassa à la hâte quelques vêtements dans une malle (Ponson du Terr., Rocambole, t. 2, 1859, p. 130). Elles sonnèrent à sa petite maison (...). Une avenante soubrette les introduisit dans la bibliothèque (Boylesve, Leçon d'amour, 1902, p. 176).
− En appos. avec valeur d'adj. Qui a l'allure d'une soubrette. Sa coquetterie, un peu soubrette, dispose d'un rire frais et large (Colette, Jumelle, 1938, p. 243). Paule (...) sort (...) brandissant la tasse dans le plus pur style soubrette (H. Bazin, Mort pt cheval, 1949, p. 144).
Prononc. et Orth. : [subʀ εt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1636 (N. Faret, L'Honneste homme ou l'Art de plaire à la court, p. 66 : Si bien qu'il semble que cette odieuse sorte d'entretien [des opiniâtres faiseurs de compliments] soit aujourd'huy demeurée en partage aux petites soubrettes, et à quelques malheureux suivans). Empr., avec subst., au prov. soubret, -o « affecté, qui fait le précieux, la précieuse » (cf. Mistral), dér. de so(u)bra(r) « surpasser, dépasser », du lat. superare « être au-dessus ». Voir FEW t. 12, pp. 435b-436a. Fréq. abs. littér. : 166. (tlfi:soubrette)