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Citations relevées dans “Après le bal. Pièce en un acte et deux tableaux (dans Théâtre naturaliste), dans Théâtre érotique français du XIXe siècle” (1889)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Après le bal. Pièce en un acte et deux tableaux (dans Théâtre naturaliste), dans Théâtre érotique français du XIXe siècle, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Décidément, je ne pouvais mieux tomber, moi qui n'aime pas à être rudoyée. Depuis huit jours que je suis au service de la marquise, ce ne sont pas des ordres que je reçois ; ce sont presque des prières, qu'elle m'adresse d'une voix caressante – (bien tomber)
  • Je dormirais volontiers un peu, si je ne craignais de faire attendre une maîtresse aussi attentionnée. (Bâillant.) Ha, ha, ha… Bah ! un petit somme ne m'empêchera pas d'entendre ouvrir la porte. Ha, ha, ha. – (ha, ha, ha)
  • Tiens, elle dort. Vive Dieu, le joli tendron et quel frais minois ! – (vive Dieu !)
  • C'est encore innocent comme mon petit doigt, qui est d'une insigne maladresse, et c'est appétissant comme une pomme d'api bientôt mûre. – (76269, 76270)
  • Ce fruit encore vert [jeune soubrette de 17 ans] me tente, m'affame, me met l'eau à la bouche, et j'y mordrais certes très volontiers. […] mais comment s'y prendre avec cette tendre innocente ? – (fruit vert, mettre l'eau à la bouche)
  • Je ne serais pardieu pas embarrassée avec la moins rouée de nos flirteuses ; la besogne ne chôme guère avec celles-là, et l'on ne perd pas de temps en préliminaires embarrassés et délicats. – (pardieu !, ne pas chômer, flirteur)
  • Quel piment en effet dans la douce surprise d'une vierge qu'on déniaise ! – (déniaiser)
  • Et je me doute un peu de l'étonnement qu'éprouvera tantôt ce petit sauvageon [jeune femme innocente], qui ne rêva jamais dans son pays, du paradis qui l'attend dans celui-ci. – (sauvageon, 39032)
  • La marquise s'éloigne sur la pointe des pieds, et passe dans la pièce voisine d'où elle ressort bientôt, vêtue d'un peignoir de satin crème retenu par une agrafe en diamants. – (sur la pointe des pieds)
  • Oh ! la chère belle, que de beautés elle cache là-dessous ! Oh ! la belle toison noire, ma petite fée ! – (ma petite fée)
  • Oh ! la belle toison noire, ma petite fée ! […] Que de tendre velléités tu inspirais à ma main, joli bosquet frisé, quand elle t'épongeait, humide encore du bain parfumé. – (bosquet)
  • Oh ! la délicieuse petite fente ! Et je laisserais à un goujat, ou à quelque matrone, cette primeur sans seconde ! – (fente, matrone, 76271)
  • La marquise, l'oeil allumé, se jette sur le coin enchanté ; la soubrette fait un mouvement, la dame reste interdite ; mais ce n'est qu'une alerte et la soubrette se rendort. – (76272, coin)
  • Tout est velours ici. Oh ! que c'est doux ! C'est du velours ; du ve… lours, ve…ve…lours. Maman, oh ! maman ! Quel velours ! – (maman !)
  • Et toi aussi, tu as un bien doux velours, derrière tes jolies quenottes, ma chérie ; c'est ta petite langue rose. – (quenotte)
  • Bientôt elle y porte une lèvre timide, baisottant l'entrée du sanctuaire, et mordillant les alentours – (sanctuaire)
  • Écarte doucement les obstacles, mignonne, découvre le petit prisonnier. Bien, bien ; baise-le dans sa prison ; passe ta petite langue sur son petit nez rose ; plus vite, plus vite. – (le petit prisonnier)

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