flamberge (depuis 1180) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Synonyme de flamberge : épée

flamberge `(1180)` `#nom fém.`

Épée ; sabre de cavalerie ; □ dégainer l'épée, se battre à l'épée

Dans l'argot du peuple, qui a conservé bon souvenir du fameux bran d'acier de Renaud de Montauban. (Delvau 1866)
Flamme + berge. (SCHW1889Tirelarigot)
Nom de l'épée de Renaud de Montauban, héros de chansons de geste, d'abord appelée Froberge, Floberge (v. 1180), nom propre germanique, puis Flamberge, par attr. de flamme. (GR)
Nom donné à l'épée du chevalier Renaud de Montauban. (Mazouer)
Nom propre de l'épée de Renaud de Montauban, dans la chanson des Quatre Fils Aymon (d'abord appelée Froberge) ; ce dérivé de flamboyer est fréquent, dès 1579, chez les écrivains comiques. (DHAF)

synonyme	épée
index	Flamberge
datation	1180 \|\| ●● Floberge, nom d'une épée, Fierabras, ca 1180 ; flamberge, épée, Tournebu, Les Contens, IV, 1581 (TLFi) ●● épée, gueux, B., 1598 ; sabre de cavalerie, Portant mon sac et ma flamberge, Chans. de détenu politique, 1793 (DHAF)
fréquence	026
registre ancien	3
registre actuel	3
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historique	dernière modification le 2024-07-09 22:25 (+360) r5 (diff)

Citations

1886 un soldat à panache et à trois galons d'or, qui a déjà repassé sa flamberge source : 1886. L'Insurgé (Jacques Vingtras - III)
1665 Non, non, l'on ne craint point icy vostre flamberge source : 1665. L'après-soupé des auberges, dans Le baron de la Crasse

<2 citation(s)>

Chronologie et sources

flamberge existe depuis 1180 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.

●● Floberge, nom d'une épée, Fierabras, ca 1180 ; flamberge, épée, Tournebu, Les Contens, IV, 1581 (TLFi) ●● épée, gueux, B., 1598 ; sabre de cavalerie, Portant mon sac et ma flamberge, Chans. de détenu politique, 1793 (DHAF)

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Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

Compléments

FLAMBERGE, subst. fém.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, longue épée à lame fine, ayant une garde à coquille ajourée, un long pommeau et des quillons souvent retournés en spirale, généralement utilisée pour les duels. À son allure cavalière et minaudée, au cliquetis de ses éperons, à sa flamberge retroussant l'orée de son mantelet, on flairait aisément le gentilhomme (Borel, Champavert, 1833, p. 112).
− Mettre flamberge au vent. Tirer l'épée, dégainer. Il mit, avec la promptitude de l'éclair, flamberge au vent et tomba en garde. De son côté, Lampourde n'avait pas été moins prompt à dégainer (Gautier, Fracasse, 1863, p. 341).
Au fig. Montrer une ardeur combative, partir en guerre. Le professeur (...) avait tiré flamberge au vent et lui avait dit qu'elle ne savait pas la valeur de l'argent (Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 603). Lazare, au moment de l'affaire Dreyfus, mit flamberge au vent (Gide, Si le grain, 1924, p. 544).
Prononc. et Orth. : [flɑ ̃bε ʀ ʒ]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. [Ca 1180 Floberge, nom d'une épée (Fierabras, éd. A. Kroeber et G. Servois, 654)] ; 1581 flamberge « épée » (Tournebu, Les Contens, IV, 2 ds Hug.). Du germ. *froberga, attesté comme nom fém. (Frödeberga, Flōtberga, v. Kluge). Floberge a été déformé en flamberge sous l'infl. de flambe « flamme », v. flamme. L'all. a repris Flamberg au fr. (attesté dès 1575, v. Kluge ; Weigand). Fréq. abs. littér. : 20. Bbg. Counson (A.). N. épiques entrés ds le vocab. commun. In : [Mél. Chabaneau (C.)]. Rom. Forsch. 1907, t. 23, pp. 406-407. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 91, 270, 280. (tlfi:flamberge)

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