poivre (depuis 1835) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

• 1859 Je voyais ben qu'il était poivre (13) lui aussi, mais ça ne me regardait pas, pas vrai ? [(13) Être poivre, être gris.] source : 1859. Les voyous
• 1877 –Il est poivre, murmura-t-elle d'un air de dégoût mêlé d'épouvante. L'administration devrait au moins ne pas envoyer des pochards. On paye assez cher. source : 1877. L'Assommoir
• 1877 Monsieur Coupeau est sur le trottoir d'en face, lui cria Clémence, dès qu'elle l'aperçut. Il a l'air joliment poivre ! source : 1877. L'Assommoir
• 1882 je suis un brutal, c'est vrai ; si vous me disiez qu'étant poivre, j'ai tué un homme d'un coup de poing, je vous dirais : oui, c'est possible… mais assassiner une femme à coups de couteau… moi ? Ah ! source : 1882. Paris horrible & Paris original
• 1949 Vous êtes tous en bordée alors ? Vous avez t'y cassé vos chaînes ? Ça c'est du propre ! du joli ! Bande de poivres ! source : 1949. Casse-pipe
• 1955 Y faut décidément que les gens soient caves, ou poivres, ou que nous ayons un pot bordé de médailles : une des Vedettes était ouverte, avec les clefs en bonne place. Milou a pris le volant, je me suis carré derrière avec Nelly et, vite fait, nous avons démarré. source : 1955. Mollo sur la joncaille
• 1957 Qu'est-ce qu'il tient ! Poivre défoncé qu'il est source : 1957. Du riffifi chez les femmes
• 1969 Un jour, il s'est pointé sur le chantier, poivre source : 1969. Au décarpillage

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