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Évaluations des lexiques cités dans la bibliographie

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159 évaluations récupérées dans 111 pages (sur 1157 pages testées) 1,82 seconds Synthèse des évaluations

  1. Ni lexique ni dictionnaire, mais une liste de phrases construites, avec soit l'équivalence en français familier standard ou vulgaire soit le récapitulatif des mots-clés. Difficile à utiliser, aucun index, saturation excessive des exemples, équivalence approximative, sans doute des artefacts (verlan), ensemble très bas de gamme mais pas sans intérêt ; pas d'indices signalant l'authenticité ou la diffusion des mots employés, des choix douteux par rapport au sujet annoncé (mettre la viande dans le torchon, rouquin (vin), etc.) (gb)
  1. Dauzat1917b trouve dans l'emploi adjectival de « ribouldingue » et dans l'appel à chercher dans le Larousse (Fig. 02/01/1915) l'argument que « le journaliste qui a composé ou remanié cette lettre ne connaissait pas à fond le langage des faubourgs. »
  2. La dernière des lettres, la seule qui soit longue, publiée 4 mois après les autres, est nettement différente, pour le style et pour le propos, des précédentes. C'est de loin la plus suspecte. (gb)
  3. « Les lettres signées Paraud, supposées ou non, sont pleines d'authentiques parisianismes. » (Esnault1919)
  1. « L'auteur combat et raille M. Vitu à propos de ses cinq ballades inédites, qu'il prétend, lui, être l'œuvre d'un mystificateur, sans d'ailleurs démontrer complètement cette assertion. » (YP-42)
  1. « En 1821 aussi, au bagne de Brest, un forçat intelligent, Louis Ansiaume, compose un dictionnaire du bagne, pourvu d'exemples excellents ». YP
  2. « Comme s'en étonnait déjà G. Esnault de nombreuses expressions qu'il présente et qui sont totalement originales par rapport à la tradition argotographique du début du dix-neuvième siècle, y compris le lexique des Voleurs édité par Vidocq quinze ans plus tard, figurent également dans le Dictionnaire d'Argot ou la Langue des Voleurs dévoilée, dictionnaire français-argot habituellement daté de 1847. » (Delaplace 2003)
  3. « Première source d'argot importante du XIXe siècle » (Doillon Argent)
  1. « les “Erotica Verba” sont un lexique assez fidèle de la langue verte des prostituées au XVIe siècle. On peut y trouver des étymologies peu connues pour l'argot proprement dit. » (YP-46).
  1. Excellent ouvrage, l'un des premiers à aborder ce qu'on appelle « la langue populaire » de façon descriptive plutôt que normative : il ne s'agit pas d'un préservatif et ce n'est pas non plus un recueil de mots burlesques. S'intéresse moins à l'argot qu'au « langage populaire », au « parler quotidien », à ce qui se dit dans la rue et à comment ça se dit. En plus d'un lexique, placé en seconde partie du livre, on trouve une étude linguistique riche et détaillée en forme de grammaire (prononciation, formation des mots, genre, nombre, article, verbe, préposition, etc.) Un chapitre sur les locutions. Livre sévèrement critiqué pour des motifs peu linguistiques au fond : accusé par exemple de propager ou de donner du crédit à un mauvais français et on va jusqu'à mettre en doute le patriotisme de l'auteur, qui semble si proche du « peuple ». Les préfaces se font l'écho de cette querelle. (gb)
  2. « Notations sérieuses, sans grandes suprises. » (Doillon Argent)
  3. « Travail d'un amateur intelligent, d'un bon observateur. Les remarques grammaticales sont purement empiriques, mais souvent fines et originales. Le lexique donne la plupart des mots actuels du vocabulaire parisien avec des explications substantielles. En somme, livre curieux et suggestif, offrant une image assez fidèle du langage populaire dans le premier quart du XXe siècle. » (Sainean 1920, p. 512)
  4. « cette grammaire futuriste n'est pas présentée par M. Bauche sans un réel talent : clarté, équilibre des parties, finesse de nombreuses vues de détail [...] Le Vocabulaire (3000 mots et locutions) [...] lexique de LP, d'où sont exclus et l'argot des malfaiteurs [...] et la foule des expressions propres à chaque corporation. [...] M. Bauche touche juste presque partout [...] Répétons-le, il y a des trésors de vérité et des voluptés de justesse à travers tout le livre. » (Esnault1920)
  5. « C'est un observateur sagace et bien informé [...] le lexique qui termine le volume (pp. 184-288) me paraît l'un des plus sûrs que nous ayons » (Terracher1921).
  6. « the author does a decidedly creditable piece of work. [...] on the whole a good piece of work » (Strausbaugh1932)
  1. « Petit dictionnaire précieux donnant un aperçu, bien documenté, des expressions d'aujourd'hui, dont la plupart ne sont pas dans les dictionnaires généraux. » (Doillon Argent)
  2. Riche, sérieux, datations, attestations sourcées (sans numéro de la page), registre. Très bonnes Introduction & Présentation, bibliographie riche, mise en page claire. Bon ouvrage. (gb)
  1. Riche, vivant, sérieux, avec attestations systématiques bien sourcées et historique ; nombreuses citations (internet utilisé). Entrées développées ; marques d'usage (rien/fam./grossier/outrage). Large bibliographie et index. (gb)
  1. À utiliser très prudemment ; semble fortement inspiré des Mémoires de Vidocq et des Vrais Mystères de Paris. Il faudrait faire un tri sérieux pour voir s'il y qqchose à conserver dans ce lexique. (gb)
  1. Dictionnaire général et personnel où l'on trouve, en minorité, quelques entrées argotiques (go fast, fliquette, hirondelle, etc.) (gb)
  1. Présentation synthétique, argumentée et vivante, des dictionnaires d'argot généralistes vers 1990. Avec des remarques intéressantes sur DHAF, Albert Doillon & Doillon Alfral, Perret1982, Colin1990. Bon article, à ceci près qu'il est trop favorable à Colin1990. Rend justement hommage au travail de Doillon. (gb)
  1. « apport déterminant qu'a été pour nous un ouvrage des plus réussis (...) Les mots de la médecine » (Doillon Sante).
  1. Article anecdotique, en forme de saynète, mettant en scène deux souteneurs et leurs femmes, réunis dans une sorte de guinguette. Texte très argotique, vivant, supportant une récit amusant. Texte inconnu des argotographes, à tort, même si pas pourvoyeur de nouveautés remarquables. (gb)
  1. « il reproduit essentiellement le Jargon de l'Argot de 1728, augmenté – prétend l'auteur anonyme – “d'un grand nombre de mots mis nouvellement en usage.” » (Sainean1912)
  1. Ressemble à un empilage de mots, bête et méchant, sans citations, sans sources, sans registres, et généralement sans dates. Quelle valeur ajoutée ? (gb)
  1. Ouvrage de type récit documentaire ; se termine par un Petit lexique polisson à l'usage des non initiés aux pp. 213-220, de peu d'intérêt. Environ 50 entrées, non spécialement réservées au monde de la prostitution (ensemble à caractère soit érotique – 69, missionnaire, peep show, feuille de rose, etc. — soit général). Définitions « spirituelles » souvent peu limpides. (gb)
  1. « Il s'agit, à notre avis, du thésaurus le plus exhaustif de l'argot actuel. » (Noll)
  2. Bon ouvrage réussi, non savant (ni étymologies, ni datations, ni études linguistiques) mais très riche, précis, clair et vivant. Plutôt orienté sur le pop. et le fam. que sur le arg. (gb)
  1. « Très curieuse fabrication d'un polygraphe alors célèbre [...] est de loin la plus riche des sources argotiques que nous connaissions : nous y avons relevé près de 800 mots ou expressions, souvent uniques, mais souvent aussi d'une authenticité douteuse. » (DFNC)
  2. « roman écrit avec un talent réel dans le bas-langage parisien » « Dans un roman récent de Nonce Casanova, Le Journal à Nénesse, écrit dans un excellent style parisien, l'auteur met parfois dans la bouche de son héros, le beau Nénesse de la Courtille, détenu à la Roquette, de véritables anachronismes (p. 258) » (Sainéan (Lazare). Les sources de l'argot ancien)
  3. Ouvrage saturé d'argot à la manière d'un exercice de style poussé à l'excès, difficile à lire et difficile à dépouiller ; probablement écrit avec Bruant 1901 à la main (bien plus de 800 éléments argotiques, généralement connus des dictionnaires, surtout si l'on ignore les créations par suffixation du type prétentionniche, fiancemuche, etc.) (gb)
  1. L'entrée, sans indication grammaticale, généralement sans source et sans date. Quelques indications étymologiques, quelques exemples construits par l'auteur. Indique le domaine d'usage (mer, terre, air, etc.) Pas de préface indiquant la méthode employée, pas de bibliographie listant les sources utilisées. Probablement une compilation plus des recherches personnelles. Essentiellement centré autour de l'argot militaire (écoles comprises), plus d'autres choses moins militaires (salopard, goumi, avoir des oursins sous les bras, etc.) Ensemble assez riche, probablement intéressant, mais plombé par l'absence d'informations. (gb)
  2. 3500 entrées annoncées dans cette dernière édition. Riche pour la quantité, c'est sa plus grande qualité, il répond souvent présent et les définitions sont bonnes, avec des exemples ; pas de grammaire et surtout il manque les datations ; toujours aucune information sur les sources utilisées (où ont été relevées les entrées) et pas de bibliographie digne de ce nom. Certaines notices sont strictement recopiées sur un autre dictionnaire (cf. passer à la croupière, passer à la patience, pris chez Merlin), ne cite pas ses sources et n'éclaire pas les difficultés. Mêmes remarques que pour l'édition 1996. Bon ouvrage malgré tout. (gb)
  1. Texte de type documentaire contenant un peu d'argot ; absent de YP et ne semble pas avoir été utilisé par DHAF ; contient des attestations intéressantes. La partie documentaire semble bien informée. Moins vivant et moins argotique que Chabot 1835. (gb)
  1. Texte de type documentaire fortement argotique ; absent de YP et ne semble pas avoir été utilisé par DHAF ; contient beaucoup d'argot, dont des attestations intéressantes. La partie documentaire semble bien informée. (gb)
  1. Compilation générale, conforme à l'esprit de la série Le français retrouvé, où l'on rencontre tous les registres et, ici, compte-tenu du sujet sans doute, une petite proportion de mots familiers, populaires ou argotiques. Registre presque jamais indiqué ; parfois des dates, parfois une citation, souvent une motivation ou une étymologie ; pas de bibliographie. Intérêt mineur mais ensemble riche, sans organisation méthodique. (gb)
  1. Intéressant compte-rendu, critiquant essentiellement le fait que, croyant traiter de l'argot des tranchées, donc du lexique militaire, Sainéan (Lazare). L'argot des tranchées ne traite en vérité que du « langage parisien ». Avec propositions de Cohen pour une définition de l'argot au sens large : 1° le lexique familier ; 2° les langages spéciaux (caractérisé par : a) vocabulaire familier peu étendu ; b) inorganisation des processus de création ; c) multiple et régional) 3° les langages secrets ou jargons. (gb)
  1. Cette édition (de 1990, 1997), publiée chez Larousse, prend la succession de Esnault (Gaston). Dictionnaire historique des argots français. Elle lui est vraiment très inférieure, en qualité et en quantité. On a plus le sentiment d'un caviardage que d'un travail d'enrichissement. La dimension historique, riche chez Esnault, et difficile, qu'il fallait conserver à défaut de pouvoir l'améliorer, a disparu du titre comme du contenu. Les apports personnels des auteurs semblent peu importants. Plus je l'ouvre, plus je trouve cette édition, pourtant réalisée à 3, nulle, pour la partie historique au moins. L'ensemble est nettement insatisfaisant, et on a du mal à comprendre comment, partant d'un dictionnaire aussi solide que celui de Esnault, on puisse arriver à quelque chose d'aussi décevant. (gb)
  2. « Malgré l'ambition affichée par les auteurs, ne réussit pas à remplacer Esnault 1965, chez le même éditeur ; les données de notre grand argotiste sont passées au crible, triturées, laminées, de sorte qu'il en résulte quantité d'imprécisions et d'erreurs de détail. Le seul véritable mérite de l'ouvrage est la prise en compte de nombreuses citations d'écrivains, de littérateurs, ou de médias contemporains, d'ailleurs très souvent insuffisamment exploitées. Énormes lacunes dans les datations. L'édition de 1999 portant le titre de Dictionnaire de l'argot français et de ses origines remet un peu d'ordre dans la maison, notamment en ce qui concerne les dates. Le langage des jeunes reste nettement sous-représenté. » (Doillon Argent)
  1. À propos des mots argotiques utilisés par Victor Hugo dans Les Misérables, Sainéan 1907 écrit (p. 297) : « Ils [ces mots] passèrent chez Colombey, Le monde des voleurs, leur esprit, et leur langue, Paris, 1862. Son dictionnaire d'argot (p. 269-347) est un extrait du vocabulaire de Vidocq, augmenté de trouvailles de Victor Hugo (Colombey cite les Misérables dans son avant-propos). On y trouve toutes les fantaisies argotiques du grand écrivain (bichot, évêque, caleur, garçon, dévisser le coco, tordre le cou, gahisto, diable, gat, chat, goffeur, serrurier, guédouze, la mort, hers, maître, pilche, étui, sorgabon, bonsoir, spade, épée) ; et, par l'intermédiaire de Colombey, elles firent le tour de la lexicographie argotique : Larchey (1872), Delesalle (1899), Bruant, (1901). »
  1. N'est pas un lexique, ni une étude, ni un compte-rendu. Titre mal choisi : ne concerne pas « l'argot militaire » ni la guerre. Prépare la publication à venir de Dauzat (Albert). L'argot de la guerre. Généralités sur la langue des soldats (« Ce serait pourtant une erreur de croire qu'une langue nouvelle est née au bout de quelques mois de guerre » ; supériorité de la ville sur la campagne ; « Ce n'est que lentement [...] que de nouveaux mots ont vu le jour. ») ; idéalisation patriotico-linguistique (« [ces mots nouveaux] sont excellents, marqués au coin d'une bonne frappe bien française [...] qui révèlent l'âme de la race, vive, imaginaire et gouailleuse jusqu'au milieu des périls. ») ; étude superficielle de poilu et de boche et de quelques autres ; mise en garde méthodologique (visant Sainéan entre autres) contre l'utilisation des témoignages écrits et indirects (livres, correspondance, presse) ; critique hautaine du « petit travail intéressant » de Sainéan1915 et énumération des mots que son auteur (« étranger ») a eu l'imprudence de marquer comme nouveaux. (gb)
  1. « Condense sous les meilleures disciplines linguistiques les résultats d'une enquête aux méthodes parfaites. » (Esnault1919)
  2. « Le volume de M. Dauzat est très curieux. L'auteur s'y attache exclusivement à l'information orale. Il y affiche un mépris par trop exagéré pour la documentation écrite. Pourtant, un œuvre comme Le Feu de Barbusse vaut, même au point de vue linguistique, au moins autant qu'une enquête auprès des officiers. [...] le témoignage oral reste toujours sujet à caution ; tout au plus pourrait-il être invoqué comme ressource subsidiaire, à côté du document écrit, seul décisif en cette matière. [...] la moitié presque de ces termes [donnés par Dauzat comme mots nouveaux de guerre], confrontés avec nos documents écrits, se révèlent comme des parisianismes bien et dûment attestés auparavant, dix, vingt, trente ans et plus. [...] En définitive, et pour méritoire qu'elle soit, cette enquête de M. Dauzat n'a rien ajouté d'essentiel aux connaissances déjà acquises sur l'argot des tranchées ; elle a par contre multiplié les chances d'erreurs en ce qui concerne la date d'emploi de ces termes spéciaux, à cause de l'absolue confiance de l'auteur dans les dires de ses correspondants. » (Sainean1920#ArgotDesTranchees)
  1. Il ne s'agit pas d'un dictionnaire à proprement parler (le sens n'est indiqué que lorsqu'il n'est pas connu) mais de la pléthorique liste des unités lexicales relevées par l'auteur dans un corpus sous-utilisé de type populaire. Les dictionnaires habituels, soit les ignoraient, soit les dataient plus tard. Très ample bibliographie ; citations innombrables, indications grammaticales et datations systématiques. Avec index phraséologique. Remarquable. (gb)
  2. « Particulièrement précieux » (Doillon Argent)
  1. Il ne s'agit pas d'un dictionnaire à proprement parler (le sens n'est indiqué que lorsqu'il n'est pas connu) mais de la pléthorique liste des unités lexicales relevées par l'auteur dans un corpus sous-utilisé de type populaire de l'époque révolutionnaire. Les dictionnaires habituels, soit les ignoraient, soit les dataient plus tard. Très ample bibliographie ; citations innombrables, indications grammaticales et datations systématiques. Remarquable. (gb)
  2. « Particulièrement précieux » (Doillon Argent)
  1. Il ne s'agit pas d'un dictionnaire à proprement parler (le sens n'est indiqué que lorsqu'il n'est pas connu) mais de la pléthorique liste des unités lexicales relevées par l'auteur dans un corpus sous-utilisé de type populaire. Les dictionnaires habituels, soit les ignoraient, soit les dataient plus tard. Très ample bibliographie ; citations innombrables, indications grammaticales et datations systématiques. Avec index phraséologique. Remarquable. (gb)
  2. « Particulièrement précieux » (Doillon Argent)
  1. « Vécu. » (Esnault1919)
  2. « mention spéciale, sous le rapport du pittoresque et de la vie » (Sainéan1920)
  1. « a utilisé, sans aucun discernement, tout ce qui est tombé sous ses yeux. » (Sainean 1920, p. 74)
  2. « Sur les 10000 mots qui composent leur dictionnaire, c'est tout au plus s'il y en a un millier dont la signification ou l'orthographe soit exacte et le sens véridique. » (Nouguier)
  1. Lexique bref, qui ne reprend pas l'ensemble des termes donnés dans le document qu'il complète, et qui ne colle pas à la prostitution au sens strict. (gb)
  1. « C'est un très bon exemple de la langue érotique du milieu du XIXe siècle qui puise à la Langue verte, c'est-à-dire à un argot parisien des métiers, du théâtre, des journaux, du Boulevard, beaucoup plus qu'à celui de la pègre ». (Guiraud 1978, p. 115).
  1. « il est le témoin premier pour beaucoup de mots populaires » (DHAF).
  1. Très généraliste : arlequin de mots d'un peu tous les métiers et de tous les registres (qui ne sont pas signalés : tout est traité de la même façon, grande oreilles (police), demanderesse (droit), piaf (pompier), prébain (photographie), etc.) Superficiel. (gb)
  1. Ouvrage qui ne porte pas sur l'argot mais sur la « langue populaire » de Paris et de la province (autour d'Orléans notamment). S'apparente d'abord à un répertoire de fautes : énumération de barbarismes - « Le lecteur est prévenu que j'appellerai Barbarismes, tous les mots qui ne sont pas français » -, solécismes, prononciations vicieuses, faux-amis, etc. Il s'agit donc d'un préservatif. Si, de ce strict point de vue, l'ouvrage n'est guère original (on y rencontre la critique de « colidor » et celle de « siau »), il reste intéressant quand il témoigne de ce qu'était, peut-être, le langage « populaire » au début du XIXe siècle et quand il note des mots ou des locutions absentes des dictionnaires conventionnels (faire sa chipi, bougrasser, gueulard, couper le musette, etc.) (gb)
  1. « Soit dit en passant que le Dictionnaire du français non conventionnel de Cellard et Rey est peu satisfaisant en ce qui concerne les datations. Trop souvent en effet on y trouve une date approximative sans attestation à l'appui (p. ex. d'ac “vers 1930”, alors que le texte cité est de 1953). » George (K.E.M.). DDL 23
  2. Ce dictionnaire de l'argot, du français familier et « populaire », ici nommé « français non conventionnel », s'intéresse essentiellement (mais pas strictement) au lexique des années 1880-1980, à partir d'un corpus riche et inévitable : le Père Peinard de Pouget, les Pieds Nickelés de Forton, les textes de Breffort, Galtier-Boissière, Queneau, et Fallet, etc. Les notices des mots traités sont parfois riches et parfois intéressantes : mot, sens, citation, datation (trop souvent non attestée, George dit vrai), étymologie (parfois médiocre), remarque. Le travail est relativement intéressant pour ce qui est fait, mais terriblement lacunaire ; il est agaçant qu'il ignore un grand nombre des mots qu'on rencontre dans les titres de la bibliographie utilisée. Globalement insatisfaisant. (gb)
  1. Probablement le meilleur dictionnaire d'argot français, non remplacé à ce jour : très riche, articles avec datations et étymologies et parfois localisations. Le fruit de longues recherches avec un intérêt toujours porté vers les témoins. Colin & Mével en prennent la succession chez Larousse sans le remplacer mais pas sans le faire regretter. Largement utilisé par le TLF et le Grand Robert. Indispensable. (gb)
  2. « Malgré ses erreurs, le plus méticuleux, le mieux informé et le plus linguistique de tous les dictionnaires d'argot jusqu'à cette date, écrit par un chercheur qui a travaillé sans relâche sur ce sujet depuis la fin du XIXe siècle » (Delaplace2011, p. 23)
  3. « un livre touffu, complexe, érudit, dont la publication a grandement honoré la maison Larousse, mais ne l'a pas enrichie, non plus que son auteur. Épuisé depuis longtemps, l'ouvrage n'a pas eu de seconde édition. » (Bonnard1991)
  1. N'est pas historique (pas de datations, pas d'attestations, pas d'étymologies) ; les termes marqués arg. et les expressions fam. sont en minorité. (gb)
  2. « publié par la librairie Larousse, dans le but de faciliter la lecture de certains ouvrages, et sans aucune prétention scientifique, a également pour base le dépouillement de livres et de journaux et contient, à côté de l'argot courant, de nombreux termes techniques. » (Dauzat1917b)
  3. « Compilation ; a démarqué, imprudemment, Sainéan, (surtout à partir du mot français) ; quelques faits utiles. » (Esnault1919)
  1. Sous un titre nouveau il ne s'agit que de la réédition des dictionnaires parus chez Fayard : Doillon argent, Doillon sexe, Doillon violence, Doillon santé, Doillon sport, précédée d'une préface de Duneton. L'ensemble n'apporte donc rien de neuf, au contraire : les volumes n'ont pas été fondus mais simplement mis à la suite les uns des autres (ni entête ni pied de page pour signaler dans quel volume on se trouve !), les bibliographies ont été supprimées (sauf une, in fine, probablement celle —la meilleure— du volume consacré à l'argent). La préface de Duneton, qui n'a rien à dire et ne craint pas d'avouer avoir eu peur des fiches de Doillon, est pathétique. (gb)
  1. « Ces travaux, qui ont mérité l'estime de tous les lexicographes, ont valu à leur auteur en 1982 un prix exceptionnel de la Société des gens de lettres, et en 1990 le prix Verdaguer de l'Institut de France et de l'Académie française. Pourtant, faute d'une aide de l'Administration et d'un écho des médias, ce dictionnaire permanent n'a jamais dépassé un tirage de 200, et n'a vécu 17 ans que par le courage, l'abnégation, la prodigalité d'Albert Doillon, aidé de quelques adhérents de qualité tels que Paul Janssen et François Caradec. » (Bonnard1991)
  1. Riche volume, notices parfois longues, toujours datées et sourcées, comprenant des choses connues et d'autres plus nouvelles, de l'argot, du français familier et « populaire », historique et contemporain ; la thématique de ce volume est à entendre au sens large (le vocabulaire de l'argent, les moyens de le gagner ou de le perdre, dans différentes professions, les dettes, le turf, la mendicité, etc., et d'autres choses plus ou moins éloignées du sujet : choléra (=viande avariée), daron (=patron), sarrasin (=ouvrier non syndiqué), etc.) Préface sans intérêt, ample bibliographie raisonnée, c'est-à-dire critique (« importante et aussi précise que possible, récapitule et condense la plupart des références rencontrées au long de notre Corpus. »). Intéressant. (gb)
  1. Riche volume, notices parfois longues, toujours datées et sourcées, comprenant des choses connues et d'autres plus nouvelles, de l'argot, du français familier et « populaire », historique et contemporain ; la thématique de ce volume est à entendre au sens large (médecine, anatomie, drogue, alcoolisme, etc., et d'autres choses plus ou moins éloignées du sujet : motte de beurre (=crâne chauve), rides du lion (=type de rides), consolateur (=vin), etc.) Préface sans intérêt, ample bibliographie. Intéressant. (gb)
  1. Riche volume, notices parfois longues, toujours datées et sourcées, comprenant des choses connues et d'autres plus nouvelles, de l'argot, du français familier et « populaire », historique et contemporain ; la thématique de ce volume est globalement homogène (le vocabulaire du sexe, des activités sexuelles, de la prostitution pour l'essentiel). Préface sans intérêt, ample bibliographie. Intéressant. (gb)
  1. Riche volume, notices parfois longues, toujours datées et sourcées, comprenant des choses connues et d'autres plus nouvelles, de l'argot, du français familier et « populaire », historique et contemporain ; ensemble assez homogène. Préface sans intérêt, ample bibliographie. Intéressant. (gb)
  1. Riche volume, notices parfois longues, toujours datées et sourcées, comprenant des choses connues et d'autres plus nouvelles, de l'argot, du français familier et « populaire », historique et contemporain ; la thématique de ce volume est à entendre au sens très très large (le vocabulaire de la répression, certes, mais beaucoup d'autres choses bien éloignées de l'idée qu'on se fait de la violence : ventouse (=matériel de voleur), chassue (=aiguille), gueulophone (=portevoix), beauf (=beau-frère prolo), etc.) Préface sans intérêt, ample bibliographie. Intéressant. (gb)
  1. « Cet ouvrage monumental [...] ratisse une bonne partie du XIXe siècle [...] il est beaucoup moins bien documenté en ce qui concerne les créations du français contemporain, en particulier de l'argot qui est presque complètement passé sous silence. De consultation malaisée, en raison de sa présentation par thèmes et de l'insuffisance de son index, se révèle très approximatif pour les datations. » (Doillon Argent)
  1. Caractères trop gros, contenu trop maigre, mise en page parfaitement atroce. Duneton recycle beaucoup de choses vues ailleurs. Les notices sont globalement faibles. Seuls les exemples, forgés sans esprit, sont nouveaux. Le lecteur est à l'abri du plaisir. (gb)
  1. Lexique intégralement recopié sur Alexandre (Michel). Le langage quotidien de la police, 1997. Définitions atroces (truqueurs : “jeunes hommes feignant de céder aux charmes et aux avances des homosexuels, le plus souvent dans des bars, afin de s'introduire dans leur appartement appartement pour les dépouiller” ; tapissage : “parade de représentation des suspects organisée par les policiers devant témoins” ; ruban : “trottoir sur lequel les prostituées officient”) ou fausses (taulière : “prostituée”). Parfaitement nul, un mauvais recopiage sans recherche ni travail. (gb)
  1. Contient un lexique intitulé Notes pp. 171-176 où les entrées argotiques à proprement parler sont très minoritaires : environ 30 (argot militaire général dans l'ensemble) sur 140. (gb)
  1. « Rien de bien intéressant non plus [...] l'auteur utilise le glossaire des Mémoires d'un Forçat » Sainean1912
  2. Intérêt très limité. Peu de mots, grosse influence me semble-t-il du lexique à la fin de Raban et Saint-Hilaire (E. Marco). Mémoires d'un forçat ou Vidocq dévoilé. Les auteurs ont beau être magistrat, avocat et archiviste de la préfecture de police, il n'y a ici qu'une simple copie, non évaluée, parfois douteuse. La définition de l'argot, qui place les criminels après les saltimbanques, est peut-être plus personnelle. (gb)
  1. « Le mot Argot donne lieu à un article anonyme dont l'auteur semble, par gageure, avoir accumulé toutes les inexactitudes qu'il a pu grouper sur ce sujet. » (YP-225)
  1. Article riche, à caractère lexicographique plus que grammatical (ce qu'il y a de grammatical, ici, c'est le plan : il est organisé par figure de style), de qualité, sans charité à l'égard de ses prédécesseurs. Annonce la publication de Esnault (Gaston). Le poilu tel qu'il se parle. (gb)
  1. « Ce dictionnaire est relativement méconnu et sous-utilisé, car d’un usage malaisé. Par exemple, sous arcassines “jambes” ou “pieds” apparaissent aussi baguettes, gambettes, fumerons, panards, rigoberts, misérables, ainsi que le juron la marcassine ! Il est vrai que la plupart de ces mots figurent dans l’Index final, mais de telles digressions, qui peuvent prendre des pages entières, ne facilitent pas la recherche. Cela dit, c’est un ouvrage extrêmement riche, qu’il faudrait paradoxalement lire d’un bout à l’autre pour y trouver des trésors cachés. » (Pierre Enckell, Comm. personnelle)
  2. « C'est le travail le plus riche qui soit sur le français argotique et populaire de 14-18, avec des termes et locutions relevés dans une foule de publications et surtout d'après des témoignages authentiques communiqués à l'auteur. » (Pierre Enckell, pid:21563#p21563)
  3. « De loin, le glossaire le plus complet sur l'immense vocabulaire, très composite, né dans la guerre des tranchées ; nombreuses premières attestations ou confirmations de l'argot populaire parisien. » (DoillonArgent).
  4. « C'est le plus copieux des recueils parus jusqu'à ce jour, très fouillé et digne d'attention. [...] M. Esnault a utilisé à la fois l'information orale et le document écrit, en les contrôlant mutuellement. Cet excellent procédé [...] lui a fourni des résultats que l'on peut considérer comme acquis. [...] Si la méthode qui a présidé au choix des matériaux du lexique de M. Esnault mérite des éloges, il en va tout autrement quant aux explications étymologiques qui accompagnent la plupart de ces vocables. Celles-ci sont parfois étranges et la terminologie de l'auteur sui-generis. » (Sainéan1920#ArgotDesTranchees)
  1. « magistralement commenté par G. Esnault » (Enckell1999)
  1. Article étudiant, enquête par questionnaire à l'appui auprès de médecins hospitalo-universitaires, la vitalité de l'argot hospitalier. Après une longue introduction théorique (argot / langue de spécialité), suivie d'une vue comparative avec le domaine anglophone que l'auteur connaît particulièrement bien, et enfin d'une présentation de la recherche (méthode, résultats), l'auteur présente une série de tableaux citant approximativement 200 mots. Conclusion sur l'usage et la motivation de l'argot hospitalier, et sur son possible déclin. Intéressant et stimulant ; mériterait d'être poursuvi et enrichi avec d'autres sources. (gb)
  1. « Fourre-tout très inégal qui renferme quelques éléments inédits, pas toujours bien datés, et noyés dans un verbiage trop fréquent. » (Doillon Argent)
  2. Riche et important dictionnaire englobant, conformément au titre, de l'argot, des locutions « populaires » et beaucoup des mots régionaux. Nombreuses citations. Certains articles sont développés et encyclopédiques. (gb)
  1. À proprement parler, il s'agit plutôt d'un dictionnaire de la langue politique au sens large (politique, journalisme, histoire parlementaire, procédure constitutionnelle, droit administratif, pamphlets) que d'un dictionnaire d'argot politique tel qu'on l'attendrait (où l'on trouverait sûrement de quoi désigner les bonnes places et autres filons rémunérateurs, les niches et les pantouflages, les porteurs de valises, les électeurs bidons, etc.) Assez riche (le champ visé est immense), notices plus ou moins décentes (souvent superficielles), généralement pas de dates ni d'attestations, forte dimension historique et culturelle. Sont regrettables : l'absence d'indicateur du registre et l'absence de la source (bien des entrées sont de type journalistique : coup de pouce, photo de famille, présidentiable, etc.) Donne l'impression d'avoir été rédigé par l'abonné du Canard Enchaîné ou un journaliste politique, voire un étudiant de Sciences Po, de droit ou de l'ENA, bien préparé pour l'examen de culture générale, plutôt que par un politicien ou un attaché parlementaire. Quelques entrées : Girondin, JO, phalanstère, europhobe, navette, petite révision, gauche caviar, entrer dans la carrière... Ensemble intéressant malgré tout mais superficiel et souvent éloigné du sujet annoncé (cf. gerboise bleue = nom de la première bombe atomique française) : au lieu d'argot il faut entendre « clichés, jargon, tics de langage », vocabulaire général de la vie politique en somme. (gb)
  1. Ouvrage intéressant, peu ou jamais utilisé dans les études argotiques. Sous le motif de montrer les inconvénients du mélange de détenues jeunes et âgées (risque délinquant et risque lesbien), Galopin reproduit une correspondance saisie par les surveillantes. Il reproduit quelques dessins et quelques rares extraits en fac-similés. La source de cette correspondance n'est pas indiquée : ni le lieu (une prison « modern style », « que l'on peut identifier comme la prison de Nanterre » d'après Artières et Laé, p. 179), ni la date (une lettre évoque septembre 1898, une autre mai 1901), ni sa composition. Il est difficile de se prononcer sur son authenticité : certains détails lui donnent un air de vérité, d'autres détails installent le doute. Quant au motif, si Galopin se place sous le patronnage bien-pensant du président Magnaud et de la criminologie (il cite rapidement Lombroso, Maurice Fleury, Lacassagne, Émile Laurent, Fouillée, Binet, Tarde, Richet, Henri Rollet), on peut surtout penser qu'il s'agit d'exciter l'amateur aux mots de prostitution des jeunes filles et de lesbianisme (« Je continue à fouiller dans mon dossier et voici les lettres que j'y trouve encore. C'est toujours pimenté, assaisonné de mots orduriers et de récits ignobles… Cela sent la fange et le crime… », p. 75). J'ai trouvé suspecte la répétition excessive d'un certain nombre de mots (tante, fiotte, poufiasse, ma crotte, chauffer, vache, je t'en réponds) là où j'aurais attendu une plus grande variété de style et de lexique si vraiment les auteurs sont à chaque fois différents. Mon sentiment est que la base est authentique, mais que tout a été réécrit : orthographe et style. Les dessins et le fac-similé des biftons peuvent être vrais comme ils peuvent être faux. Finalement, le lexique est dans l'ensemble intéressant et le document de Galopin, authentique ou faux, est une source utile pour l'argot. Contient quelques couplets argotiques à classer au rayon des chansons. (gb)
  1. Très intéressant texte, d'époque, vivant, autant sur « l'argot des poilus » (qui n'existe pas, selon l'auteur, sinon comme création de toutes pièces de l'arrière), que sur les conditions de possibilité d'un tel argot (il faut former un groupe alors que la guerre sépare). Vive critique de Sainéan (Lazare). L'argot des tranchées et des écrivains populistes parlant de « la blague d'un peuple souffrant mais pudique, délicat jusque dans ses misères, et qui meurt avec un bon mot » ; remarques sur les mots boche et poilu entre autres. Remarquable, moins en ce qui concerne le lexique que pour un aperçu de l'invention de l'« argot poilu » comme objet idéologique ; observations bien senties sur la distance qui sépare trop souvent l'observateur de son objet. (gb)
  1. « Article copieux (14 colonnes) sur l' Argot. Rien de savant, mais beaucoup de faits et d'exemples. Un bon article de dictionnaire en somme. » (YP-206)
  1. Dictionnaire français conventionnel-argot seulement ; quelques citations éparses, index nominum. La source de certains mots peu connus aurait été bienvenue ; pas de dates. Compilation. (gb)
  1. Lexique assez riche mais imparfait : l'expression source n'est jamais indiquée, la grammaire non plus, pas plus que le registre. Intérêt probablement limité pour un éventuel traducteur (dictionnaire à sens unique : français conventionnel-argot français). Plutôt une compilation donnant une image générale (ni statistiques ni études sur l'évolution du vocabulaire) de l'argot de la Série Noire. (gb)
  1. Dictionnaire à vocation sérieuse : entrée, prononciation, cat. grammaticale, étymologie, citation, source, renvois synonymiques. N'indique pas la rareté ; n'indique pas les premières attestations ; ne fait pas bien apparaître le vocabulaire propre au « français contemporain des cités » (les néologismes de la banlieue) et le vocabulaire national plus ancien (flingue) : c'est dans la préface qu'il faut rechercher ces informations (malcommode). Reste assez léger : les éditions suivantes sont sûrement à privilégier. (gb)
  1. À moins que les deux pages absentes soient plus relevées, c'est bien léger et bien loin du titre... (gb).
  1. Bref lexique argotique d'intérêt mineur. (gb)
  1. « Le lexique de ce détenu m'inspire grande confiance, même, et surtout, quand il ne répète pas Vidocq. M. Sainéan l'accuse d'avoir mêlé à son argot beaucoup de bas-langage ; pouvait-il faire mieus, s'il est vrai que l'argot n'est pas de la sur-linguistique ? » (Esnault 1913).
  2. Dictionnaire intéressant avec quelques premières attestations et quelques difficultés. De l'argot se trouve également dans le texte. (gb)
  1. « Kastner and Marks [...] in their indispensable Glossary of Colloquial and Popular French. » (Partridge, Slang to-day and yesterday, 1933, p. 239)
  1. Compilation générale, faible et même pas maniable (sources et dates peu claires) ; articles fumeux ; index médiocre ; bibliographie sans intérêt qui n'annonce rien de bon ; probablement pas grand chose de neuf. Enfilage de perles (travailler comme un boeuf, boeuf de labour, gagner son boeuf, cheval de labour). (gb)
  2. « un petit ouvrage [...] au contenu très insuffisant comparé à l'ampleur du sujet, et l'auteur dilapide beaucoup trop d'esprit et d'énergie à faire des rapprochements entre des locutions qui n'ont probablement pas de liens entre elles. » (p. 10) [...] « Survol un peu rapide, habilement présenté de locutions relatives à l'argent, mais l'auteur qui reste flou quant aux datations a le tort, à notre avis, de vouloir trop prouver. Quelques erreurs de jugement. » (Doillon Argent)
  1. « recueil insignifiant qui ne nous a fourni aucune donnée utile. » (Sainéan1915)
  2. « [Sainéan] le déclare “insignifiant” et sans “donnée utile” ; c'est pour ne l'avoir pas vu. » (Esnault1919)
  1. « Précisons tout de suite que si l'auteur mentionne H. de Balzac et Béranger dans ses sources, en fait son information s'arrête à la fin du XVIIIe siècle ; c'est un bon répertoire de l'érotisme littéraire. » (Guiraud (Pierre). Dictionnaire érotique)
  2. « C'est, avec quelques citations en plus, un délayage des “Erotica verba” de l'abbé de l'Aulnaye, publiés à la suite de l'édition de Rabelais donnée par cet ecclésiastique. Point d'argot ; mais utile à consulter pour qui s'occupe de la langue verte. » (Yve-Plessis (Robert). Bibliographie raisonnée de l'argot)
  1. « Larchey part, en 1858, de l'idée flottante d'Excentricités du langage français ; il aboutit à un Dictionnaire historique d'argot (1888), avec Supplément (1889). Il a deux mérites : beaucoup de lecture moderne, et cette découverte que les livres transmettent des coquilles typographiques ». (DHAF)
  2. « Larchey a souvent été l'un des premiers lexicographes à relever l'apparition dans l'usage de son époque et/ou l'attestation chez des auteurs très variés de certaines unités lexicales délaissées […] Mais c'est surtout en matière d'argot que l'oeuvre de Larchey a eu le plus de retentissement […] Elle a surtout influencé considérablement tous les dictionnaires d'argot de la seconde moitié du XIXe siècle et du début du XXe » (Delaplace2019)
  3. À propos du lexique argotique des chauffeurs d'Orgères inclus dans l'édition de Larchey 1889, Sainean1907 écrit qu'« il est un remaniement plein de lacunes. »
  1. Édition 2007 privée de l'avant-propos de Casciani. Regrettable. (gb)
  2. C'est faire injure à Jules Vallès que de lui attribuer – sans aucune preuve – cette compilation terne et impersonnelle : 1) l'édition de 1894, truffée d'erreurs, comporte des mots qui ont été recopiés d'un ouvrage du policier Macé paru en 1889 ; 2) l'édition de 2007 reprend, en y ajoutant des erreurs, une mauvaise réédition de la seconde moitié du XXe siècle de l'édition de 1901, laquelle ajoute de nombreux termes dont certains, très douteux, sont tirés eux aussi de Macé 1889. Jules Vallès, mort en 1885, n'a pas pu ajouter en 1901 des termes recopiés d'un ouvrage paru en 1889 ! Une opération commerciale faite sans aucun respect des règles de l'édition scientifique et contraire aux résultats objectifs de la recherche ne peut pas être considérée comme une référence acceptable. (DD)
  1. « Très beau livre, écrit avec une crudité toute scientifique, mais d'une saisissante documentation. » (YP-279).
  1. « leur Histoire [aux chauffeurs d'Orgères] par le greffier Leclair (1800) en offre une liste [de leur argot], peu soigneuse. » (DHAF)
  1. Livre très plaisant, illustré avec goût (Forton pleine page) ; bonne idée pour le « zoopraxiscope » en haut de chaque page. Le vocabulaire noté concerne le turf au sens strict et s'étend à ce qui s'entend et se dit dans le monde des pelousards (argot doit être entendu ici comme le lexique particulier à un milieu particulier ; des marques d'usage auraient été les bienvenues : emploi diffus ou spécialisé au monde des courses ? mot académique ou non ?) Notices développées ou courtes, selon les cas, avec ou sans citations. Généralement pas de datations. Des trouvailles : « vacciné à l'eau bénite », « pissenlit guatémaltèque » ; une partie du vocabulaire a été enregistrée sur le terrain au contact des turfistes, pros et parieurs. Bibliographie in fine. (gb)
  1. Doillon (Albert). Le dico de la violence écrit que l'édition de 1735 est « la meilleure édition, sinon la plus complète. Les éditions postérieures (notamment celle de 1786) n'ont plus rien voir avec l'auteur sans doute disparu vers 1750 » (Barsi 2003 parle d'un décès antérieur à 1735). Globalement le même avis chez Enckell 2004 et chez Barsi 2003. À l'inverse, YP écrit à propos des éditions 1786 et 1808 qu'elles « sont de beaucoup plus développées, et les plus recherchées ». (gb)
  2. « À mon avis, elle [l'édition 1735] n’est pas l’œuvre de Le Roux, mais d’un continuateur moins concerné personnellement par ce travail. Les ajouts qui y figurent concernent pour l’essentiel des acceptions figurées, mais qui n’ont pour la plupart rien de comique ou de burlesque, et dont une partie importante est tout simplement reproduite d’après d’autres dictionnaires. Quant aux nouveaux auteurs, ils sont nettement plus académiques : à première vue, j’en vois bien peu susceptibles d’avoir été publiés plus ou moins clandestinement en Hollande, alors que c’est souvent le cas en 1718. On pourrait aisément imaginer que la révision du Dictionnaire a été effectuée en France, loin des yeux de Le Roux (si tant est qu’il était encore en vie). En outre, loin de proposer des améliorations, un certain nombre d’articles de 1735 présentent de petites erreurs ou des lacunes (persistant jusqu’à 1786, selon votre [Barsi 2003] édition) par rapport à ceux de 1718 : signe que le recopiage a produit des dégradations. » (Enckell2004)
  1. Lexique détachable de 160 mots environ placé aux pages 31–38 pour l'intelligence du récit : « Mais pour l'intelligence de ce récit, je dois initier mes lecteurs au bizarre langage des souteneurs et des prostituées. Qu'on ne s'effraie pas trop, je ne dirai que ce qui peut être dit. » Et, juste à la fin du lexique : « Ce vocabulaire, plus étendu, serait devenu, nous en sommes certain, fort peu édifiant pour les lecteurs honnêtes. Mais il était indispensable de donner la nomenclature des mots les plus usuels afin de mettre mes exemples à la portée du monde. Je reconnais combien est ignoble un pareil dictionnaire mais il était de toute nécessité. » Il est composé de deux parties : la première concerne la prostitution et contient des mots récents ou nouveaux ; la seconde partie reprend du vocabulaire de l'argot des voleurs (« Il est des expressions dans ce langage qui sont les mêmes que dans l'argot des voleurs [etc.] ») sans apporter beaucoup de nouveautés. En vérité, une petite partie seulement du lexique se retrouve dans le récit, au demeurant fort intéressant (surtout la première partie, qui se prétend vécue). (gb)
  1. Titre à cataloguer dans les bibliographies argotiques. Un couple, une marquise et un chevalier, derniers descendants d'une noblesse échouée sur une île deserte il y a deux siècles, fait la rencontre inattendue de trois délinquants parisiens qui, venant de s'échapper de la Nouvelle, s'y échouent à leur tour. Comique et argotique. Bonne lecture. (gb)
  1. Dictionnaire français-argot uniquement ; liste de mots brute, riche (>15000 probablement) mais malheureusement sans aucun appareil critique, sans aucune source, sans aucune remarque. Du dictionnaire, on n'a que l'ordre alphabétique. Difficile de savoir ce qu'il ajoute à ses prédécesseurs ; difficile à exploiter. (gb)
  1. Bibliographie défectueuse : liste non raisonnée de titres [1003 références], sans numérotation des entrées et surtout sans index. Difficilement utilisable, des lacunes, des doublons, des coquilles, pas de distinction entre ce qui est vérifié et ce qui ne l'est pas. C'est probablement le pot commun de l'ancien Centre d'Argotologie : chaque membre a apporté ce qu'il avait sous le coude, ses paquets de références piochées çà et là, qui ont été ventilés alphabétiquement dans des catégories mal construites. Ensemble assez riche. Mais il ne s'agit selon ses auteurs que d'un brouillon qui, vœu pieux, devait être « réactualisé tous les ans par un additif » afin de doter le Groupe d'Argotologie d'une base bibliographique de départ en attendant « la bibliographie critique à venir » (Présentation de Françoise Mandelbaum-Reiner). On attend toujours… (gb)
  1. Léger et superficiel ; pas de préface, pas de bibliographie sur le sujet. Reprend beaucoup de vocabulaire des journalistes sportifs. Sources rarement indiquées, datations ignorées. Rien de bien argotique au sens strict. (gb)
  1. « Le plus savant ouvrage écrit sur l'argot jusqu'à cette époque et auquel nous devons une mention particulière de reconnaissance, en raison des renseignements précieux que nous y avons puisés. » (YP)
  2. « F. Michel [...] est précieux par les vieux textes français accrochés aux mots d'argot ; mais ceux-ci, il les donne sans référence ; il les prend souvent au “nain” de 1847. » (DHAF).
  1. « suit d'assez près la dernière réimpression du Jargon de l'Argot. Il renferme quelques expressions originales [...] qui méritent d'être relevées. » Sainean1912
  2. « Intéressant est le lexique de mots voyous signé Un monsieur comme il faut (1827). Demoraine, libraire, s'en empare et y ajoute d'assez nombreux mots populaires à la suite de sa réédition du Cartouche de Granval Cartouche Ou Le Vice Puni. (Plusieurs ont confondu 1725 et 1827) ». DHAF
  1. Lexique réchauffé sans originalité : c'est la reprise de la liste des mots d'argot donnée par le même auteur au Dictionnaire de la conversation « mais revue et augmentée d'après le Dictionnaire d'argot de Vidocq, et la Philologie comparée sur l'Argot de M. Francisque Michel. » (p. 253) (gb)
  1. « chaotique mais très vécu. » (DHAF)
  1. « Appelons toute l'attention du lecteur sur ce livre qui sans traiter précisément de l'argot, est peut-être le meilleur ouvrage récent sur le bas langage de Paris, ses origines et sa méthode de formation. » (YP-228).
  1. « excellent petit ouvrage sur le langage poissard (langue des halles et des ports de Paris) [...] son petit volume est parfait » (YP).
  1. « c’est la bibliographie la plus complète à sa date de parution » Colin, L’impossible récolte : heurs et malheurs d’un lexicographe argotologue, Marges linguistiques
  2. « Je n'y ai trouvé que très peu de lacunes ou d'erreurs. Seulement, c'est une bibliographie "pure" qui ne donne aucune indication sur la valeur des ouvrages » ; « Noll est très complet [...] Mais ses notices sont souvent assez brèves » (Pierre Enckell, communications personnelles).
  3. Bibliographie riche, sèche, bien informée et riche. Liste organisée en deux sections (argot général & argots spéciaux, listage alphabétique et chronologique dans les deux cas). Indique les rééditions et précise les ouvrages qui n'ont pas été consultés. Ne comprend pas les lexiques argotiques faits d'après les oeuvres littéraires (Villon, naturalisme, etc.) Un défaut : les titres ne sont pas numérotés. (gb)
  1. Empilement de mots assez riche mais très difficile à exploiter. Les sources ne sont jamais indiquées (mot employé, entendu, lu ?), la pratique réelle est très très mal signalée (fréquence ? qui l'utilise : flicards, RG, CRS, criminelle, stups, racaille de banlieue, grand banditisme ?) ; il est impossible de savoir si le mot cité est en usage ou s'il a été recopié dans un dictionnaire (on a du mal à croire que : examen de binettes -> passage des agents de police postulants devant le préfet Louis Lépine ; et solliceur à la goure sont d'usage actuel) ; la bibliographie donne le sentiment qu'une part du contenu a été recopiée ; la « webographie » est nulle (adresses non citées !!, nom du site parfois absent !!, orthographe douteuse : lexicologos pour lexilogos). La grammaire est bien entendu totalement ignorée. L'organisation est aberrante : le très courant sauter (v. tr.) (arrêter, interpeller) n'est pas une entrée : on le trouve mentionné à sauterie et comme synonyme de serrer (c'est le cas des 3/4 des mots à vue de nez, de n'apparaître que comme synonyme d'un autre), qui sont impossibles à retrouver rapidement : aucun système de renvoi). L'éditeur n'a vraisemblablement fait aucun travail, il se contente de diffuser : pas d'index !!! (sauf un médiocre index thématique), mise en page grossière (un fichier Word fait par un débutant dépourvu de goût, franchement pas mieux), probablement pas de relecture, une présentation très très bas de gamme. C'est vraiment dommage, il y avait de quoi faire quelque chose d'intéressant ; au lieu de ça, on n'a qu'une liste de mots, intéressante peut-être, mais difficilement exploitable. (gb)
  1. « Le Lyonnais Nouguier emploie, en 1899, sa détention (pour assassinat) à annoter et compléter, sur feuillets interfoliés, le dictionnaire de Delesalle. Il est précis et véridique. » (DHAF)
  1. « vaste compilation (plus de 13000 mots ou locutions), octobre 2002 ; résultat d'un choix personnel de l'auteur dans le vocabulaire des petits glossaires contemporains spécialisés, et pour les métiers non répertoriés jusqu'ici, résultats d'enquêtes linguistiques sur le tas, non datées, non localisées, ce qui ne garantit pas, de manière irréfutable, l'authenticité et l'actualité du “matériel” considérable accumulé. De place en place, des anachronismes surprenants. » (Doillon Argent)
  1. « [Ce] placard [...] est une œuvre de demi-illettré et un travail hâtif, où des erreurs tipografiques ont encore rompu l'ordre alfabétique » ; « ce néfaste placard » (Esnault 1913).
  1. Assez riche vu de loin ; notices de type encyclopédique parfois développées au point de vue historique. Parfois incompréhensibles (cf. balançoire). Appareil lexicographique indigent : pas d'indication grammaticale, indication du niveau et du registre (technique, comédien, argot, académique, etc.) non systématique, intégrée dans le corps de l'article quand elle existe. Les citations données sont datées en dépit du bon sens (Courteline, Une canaille est donné pour 1990, Corneille, Cinna pour 1948 !!) ; les sources sont absentes ou mal indiquées (qu'est-ce qui est nouveau/ancien ??). Ne dit pas clairement si le mot est d'usage actuel ou historique. Se limite parfois au sens, sans date ni attestation. Bibliographie des dictionnaires de la langue du théâtre bien maigre (12 titres). Assez faible vu de près. (gb)
  1. Compilation riche et lourde mais difficile à utiliser. Organisation générale plus ou moins thématique ; index récapitulatif ; bibliographie faible (ne cite que Guiraud et Delvau comme premières sources) ; datations, citations, étymologies non systématiques ; ignore un classique comme « choune » ; impossible de savoir ce qui est courant ou rare dans l'ensemble. (gb)
  1. « Rigaud est assez réaliste. Il se sert de la Petite Lune (1878-1879) et de la Muse à Bibi, de Gill. » (DHAF)
  1. « Dictionnaire “vivant” » (DHAF).
  1. « M. Sainéan, docteur ès lettres et ancien professeur à l'Université, a dressé l'inventaire de ces conquêtes linguistiques. Son volume [...] contient un dictionnaire qui rendra de grands services aux familles des poilus en leur donnant le sens d'un certain nombre de mots peu connus dans le civil » (REPPS1916).
  2. « petit travail intéressant [...] qui a été hâtivement élaboré, et uniquement à l'aide d'une compilation de journaux [...] On voit que l'auteur (qui est étranger) est peu familiarisé avec le langage populaire vivant de la capitale qu'il ne semble connaître que par les journaux et les livres. » (Dauzat1917b).
  3. « Commode par les textes cités, pas toujours reproduits exactement. » (Esnault1919)
  4. « un court essai [...] rapidité et superficialité de son enquête [...] un lexique de quatre cent huit entrées qui fait la part belle à l'argot parisien. [...] L'enquête étymologique est parfois confuse. [...] opuscule écrit dans l'urgence par un érudit resté (ou tenu) dans les marges des institutions savantes » (Roynette2010)
  1. « Le Langage parisien du XIXe siècle m'a endormi ; c'est positif ; il était minuit ; ce gros bouquin m'a glissé des mains sur mon guéridon. [...] tout ce que cet entrepreneur a bâti est à démolir [...] ». (Esnault1921)
  1. « Excellent ouvrage contenant une étude sur Villon et sa bibliographie ; la discussion des ballades nouvelles de M. Vitu dont M. Schöne n'admet qu'une seule ; une étude sur le Jargon au théâtre au XVe siècle. Viennent ensuite les ballades argotiques avec la traduction et un glossaire ; puis les scènes argotiques (et traduction) des quatre mystères du Vieil Testament, des Actes des Apostres, de la Passion Iesuchrist et de la Vie de Saint Christophe, avec un glossaire du jargon au théâtre. Enfin un index des ouvrages cités. » (YP-40)
  1. Un peu de tout et n'importe quoi, médical, anatomique, prostitutionnel. Ni datations ni étymologies. Intérêt (très) mineur. (gb)
  1. « C'est un extrait de Delesalle : les coquilles de forme et de sens de celui-ci, les fantaisies argotiques de Victor Hugo, Vitu et Macé y sont censées “propres à l'idiome français”. » Sainean1912
  1. « Ouvrage de valeur discutable par suite du manque d'exemples et de références, par de nombreuses erreurs ou approximations d'interprétation. Et qui, par ailleurs, est, en grande partie une compilation des deux premiers Landes 1861 & Delvau 1864]. Avec toutefois –c'est sa principale utilité– un assez grand nombre d'argotismes de la fin du XIXe siècle. » (Guiraud 1978)
  1. Fort volume plein de jeux de lettres argotiques : mots croisés, quiz de vocabulaire, chenilles (enchaînements de mots par le jeu de l'homophonie) et exercices pour tester ses connaissances. Ludique et réussi. (gb)
  1. Ouvrage ludique et bien fait. Testé et approuvé ! Instrument de mesure aux performances variables et Plaisirs partagés, commencent par un P, en neuf lettres. (gb)
  1. Ouvrage ludique : 30 chapitres composés d'une série de jeux : quiz, charades, chenilles, mots croisés, rébus, mots à relier, anagrammes, mots à trous, devinettes, versions. Testé. Difficulté variable. Les mots croisés sont réussis. Il faut bien chercher (mots croisés : « moyen de locomotion à rames », en trois lettres, commençant par R). Les solutions en fin de livre pourront être utiles. Le type d'argot majoritairement utilisé par l'auteur est du type Série Noire (Boudard, Audiard, San-Antonio). (gb)
  1. « Saint-Edme y puise [dans les articles de Raspail du Réformateur] à pleines mains, sans le dire, pour composer son dictionnaire des Voleurs, signé de Vidocq » (DHAF)
  2. « Le dictionnaire de Vidocq a été jusqu'aux travaux de l'érudit Francisque Michel le seul recueil un peu complet de la langue des malfaiteurs ; et la linguistique a confirmé, depuis, la plupart des expressions empiriquement notées par le célèbre policier. » (YP)
  1. « Les Parisianismes de Villatte (Berlin 1890), souvent réimprimés, renferment, avec la substance des principaux lexiques cités, la quintessence de leurs coquilles, bévues et mots fantaisistes. La dernière édition, donnée en 1912 par Rudolf Meyer-Riefstahl et Marcel Flandin, est plutôt en recul, les nouveaux éditeurs n'ayant pas tenu compte des progrès réalisés par les études argotiques dans les premières années du XXe siècle. » (Sainean 1920, p. 481)
  1. Belle bibliographie, faite dans les règles de l'art, avec illustrations, une élégante mise en page et une jolie typographie. 365 notices numérotées et bien commentées (Yve-Plessis était conservateur à la bibliothèque de l'Arsenal), auteurs et titres reportés dans un index final. Un beau travail qui a bien vieilli : reste d'un grand intérêt, ne serait-ce qu’à titre de modèle. (gb)
  2. « très documentée, très minutieuse et très fiable » (Delaplace2010)

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