Esnault (Gaston). Les lois de l'argot

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Esnault : Les lois de l'argot

« J'ajouterai que, pour nous les argotistes, les recueils de sinonimes sont encore plus secourables [que les recueils de paronimes]. » (p. 182)

Esnault, Les lois de l'argot, 1913

Référence (1913)

• 1913 - Gaston Esnault. « Les lois de l'argot », Revue de philologie française, 1913, t. XXVII, pp. 161-201 (Source : gb)

Commentaire (1913)

1. Article méthodologique s'appuyant sur Sainéan1912 ; à compléter avec la réponse de l'accusé : Sainéan (Lazare). Argotica. Pour un tableau contradictoire de la controverse, voir Esnault vs Sainéan. (gb)
2. Dans cet important article, sorte de discours de la méthode argotologique, Esnault s'intéresse aux coquilles, aux métaphores (sémantique), et pose que l'argot n'est pas un lexique autonome (= conventionnel) : « il est acquis dès à présent que les classes dangereuses en France depuis 1455 n'ont pas eu de fonétique, ni de morfologie, ni de sintaxe propres. Il reste à montrer qu'elles n'ont pas eu de dérivation et de sémantique propres. Et c'est là ma besogne » (p. 199) Propose plusieurs étymologies corrigeant celle données par Sainéan 1912.

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