yoyo < yo-yo ; yoyo aérien >
■ Moyen d'échange de cellule à cellule en prison (corde, ficelle, lien qui se passe de fenêtre à fenêtre) ; baguette avec fil servant à la communication des détenus, de fenêtre en fenêtre ; moyen de passer des objets d'une cellule à l'autre, par la fenêtre ; (> ■ sac taillé dans un drap épais par les buandiers et qui se trouve à chacun des étages de la détention, attaché à une ficelle)
- youtu.be
- 1947. Prisons tragiques. Prisons comiques. Prisons grivoises évoque le yoyo sans en donner le nom : « On avait en face de soi la façade de la deuxième division, dont les fenêtres étaient ouvertes, comme les nôtres. À chacune, il y avait foule, chaque prisonnier correspondant avec les occupants des fenêtres voisines. Il ne s'agissait pas seulement de conversations, mais aussi d'échanges de messages et de paquets, au moyen de bâtons et ficelles. Le plus amusant était la correspondance à plusieurs fenêtres de distance. Il fallait une grande habileté pour viser, comme pour recevoir, mais il y avait beaucoup d'excellents jongleurs amateurs. » (p. 53)
- Voir aussi 1829. Mémoires de Fauche-Borel (tome 3) : « J'épiai, de concert avec mon neveu Vitel, l'occasion de communiquer avec Moreau. Cela m'avait déjà réussi à l'égard du marquis de Rivière, même pendant qu'il était au secret dans la chambre vis-à-vis de la mienne, et dont je n'étais séparé que par un vestibule obscur. Ce vestibule ne recevait de lumière que par une petite lucarne située au-dessus de mon lit, et là, au moyen d'un bâton, au bout duquel j'attachai une ficelle, je faisais passer au marquis des billets au crayon, auxquels il répondait : c'est ainsi que nous pûmes nous mettre au courant de beaucoup de choses » (p. 146)