diantre ! (depuis 1534) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

diantre ! < diantre ; que diantre ! ; comment diantre ; pourquoi diantre >

#1534 #interj./juron

Exclamation, marqueur d'insistance

relations

index	Diantre
datation	1534 \|\| ♦ diable, Le Pionnier de Seurdre, 1524 ; que diantre, Rabelais, Gargantua, 1534 (TLFi)
fréquence	019
registre ancien	3
registre actuel	3
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historique	dernière modification le 2022-10-07 21:11 (+2173) r6 (diff)

Citations

1716 Mais pourquoi diantre aussi lui donner de l'espoir ! source : 1716. L'aveugle clair-voyant (comédie représentée en 1716), dans Théâtre de Monsieur Le Grand, comédien du Roy
1912 Mais pourquoi, que diantre ! source : 1912. Le bouchon de cristal
1956 Comment diantre avez-vous pu me repêcher avec la ferraille que j'avais aux pieds ? source : 1956. Fais gaffe à tes os

<3 citation(s)>

Chronologie et sources

diantre ! existe depuis 1534 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.

♦ diable, Le Pionnier de Seurdre, 1524 ; que diantre, Rabelais, Gargantua, 1534 (TLFi)

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Chronologie | Ngram

Sources

1716. L'aveugle clair-voyant (comédie représentée en 1716), dans Théâtre de Monsieur Le Grand, comédien du Roy (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1720. Plutus (comédie représentée en 1720), dans Théâtre de Monsieur Le Grand, comédien du Roy (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1770. La femme fille et veuve, comédie représentée pour la première fois en 1707, dans Oeuvres de Le Grand, comédien du roi (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1770. La foire Saint-Laurent, comédie représentée en 1709, dans Oeuvres de Le Grand, comédien du roi (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1770. La rue Mercière ou les maris dupés, comédie représentée à Lyon en 1694, dans Oeuvres de Le Grand, comédien du roi (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1800. Cri-cri, ou le mitron de la rue de l'Oursine (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1829. Mémoires d'un forçat ou Vidocq dévoilé (tome second) (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1844. La peau du lion (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1862. Le beau Narcisse - comédie-vaudeville en un acte (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1863. Scapin maquereau. Drame en deux actes (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1865. La famille Benoiton (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1878. Le colporteur bandit (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1912. Le bouchon de cristal (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1916. A careful selection of modern parisian slang including the new 'argot des tranchées' with explanatory notes (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1917. L'épopée du Fort de Vaux (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1917. L'évasion. Récit de deux prisonniers français évadés du camp d'Hammelbourg (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1918. La caverne du dragon (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1948. Prisons de l'épuration (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1956. Fais gaffe à tes os (fréquence | citations | datation | registres | similarité)

Compléments

DIANTRE, subst. masc.
Forme euphémique de diable, vieilli et fam.
A.− Emploi subst. masc., rare. Tout le diantre était contre toi, le vent et la marée, la marée et le vent (Hugo, Travaill. mer, 1866, p. 421).
− Emploi subst. masc. ou fém. dans une loc. à valeur d'adj. Diantre de + subst.[En parlant d'une chose, d'un événement, d'une pers.] Qui est fâcheux, difficile, irritant ou simplement remarquable ou curieux. La diantre de calèche alloit toujours, elle n'alloit que de plus belle (Nodier, Trésor Fèves, 1833, p. 49). Ce diantre d'homme avait tant de noblesse, de dignité naturelle (A. Daudet, Fromont jeune, 1874, p. 25).
− À la forme interr. Quel diantre de bruit est-ce là ? dit Francis. On dirait des femmes qui battent du linge (Feuillet, Bellah, 1850, p. 52).
B.− Interj.
1. Diantre ! [Pour appuyer vivement une déclaration, pour marquer la surprise, l'admiration, la perplexité ou l'irritation] Diantre ! Il [Napoléon] n'était pas fait pour planter des choux (Balzac, Méd. camp., 1833, p. 120). Diantre ! fit Blazius, voilà qui est étrange ! (Gautier, Fracasse, 1863, p. 144).
2. Que diantre ! [Employé tantôt pour marquer la surprise, tantôt pour souligner énergiquement une affirmation] :
2. Pardon !... Je ne prétends pas qu'il Faille faire un dieu de son ventre, On ne doit pas, non plus, que diantre ! Le traiter comme un seigneur vil. Ponchon, La Muse au cabaret, La Question culinaire, 1920, p. 116.
3. [Après des interr. (combien, comment, où, pourquoi, quand, que, qui, quoi), marquant la perplexité, l'incertitude] Où diantre m'étais-je fourré ? (Lemercier, Pinto, 1800, I, 10, p. 34). Au fait, pourquoi diantre y allait-il, lui, précisément lui, Édouard ? (Gide, Faux-monn., 1925, p. 1191).
Prononc. et Orth. : [djɑ ̃:tʀ ̥]. Ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1524 subst. masc. « diable » (Le Pionnier de Seurdre ds Hug.) ; 1534 que diantre (Rabelais, Gargantua, chapitre 12, éd. Marty-Laveaux, t. 1, p. 49). Déformation p. euphém. de diable*. Fréq. abs. littér. : 99. (tlfi:diantre)

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