2. P. anal., fam., péj. [En parlant de pers. du sexe féminin, et p. réf. au caractère lourd et stupide attribué au gallinacé] Femme, fille, prétentieuse et sotte. Le premier sot et la première dinde venus ; se complaire dans les bras de quelque dinde. (Quasi-)synon. oie. Elle, une dinde, lui, un abruti (Montherl., Lépreuses, 1939, p. 1417).
− En interj. Quelle dinde ! Grande dinde ! Espèce de dinde !
− En emploi d'attribut avec valeur d'adj. Mais les celles qui, comme ça, dans cette gazette, se plaignaient, il [Charles] les trouvait toujours soit trop dindes, soit trop tartes (Queneau, Zazie dans le métro, 1959, p. 15). 1752 fig. et fam. en parlant d'une femme niaise une grande dinde (Trév. Suppl.). (tlfi:dinde)