clouer le bec < clouer son bec ; se clouer le bec >
Faire taire, imposer silence, se taire (généralement par argument péremptoire) ; faire forte impression (et faire taire)
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Faire taire, imposer silence, se taire (généralement par argument péremptoire) ; faire forte impression (et faire taire)
1886
je levais mon chapeau, on me l'a renfoncé sur les yeux et on m'a cloué le bec source : 1886. L'Insurgé (Jacques Vingtras - III)
1957
il avait vu et remarqué des choses interdites et on lui a cloué le bec source : 1957. Les eaux troubles de Javel
1974
Comme j'accuse le brigadier de m'avoir mitraillé sans sommation, il me cloue le bec en répondant : –Pour la racaille comme toi, nos balles ne sont pas numérotées. source : 1974. Ancien détenu cherche emploi
1997
des particules, tous ! c'est ça qui lui en imposerait, à Chausson, qui lui clouerait le bec ! source : 1997. L'aveu différé
1877
Il appelait Poisson le cocu. Ça leur clouait le bec, aux bavardes ! Ce n'était plus lui, le cocu. source : 1877. L'Assommoir
<5 citation(s)>
clouer le bec existe depuis 1841
; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.
●● Boulé et de Lustières, Le bourreau des crânes, 1841 (Roland de L.)
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Bonjour. On trouve cette expression chez Boulé et de Lustières (Le bourreau des crânes, 1841). Milieu de la colonne 2. Le 18 octobre 2022, Roland de L.