b) IMPR., THÉÂTRE, TECHNOL. Défaut, malfaçon, lacune. On n'a pu empêcher qu'il y ait là un trou, un manque au milieu du drame, ce qu'on appelle un « loup » dans l'argot des acteurs et des mécaniciens (A. Daudet, Crit. dram. 1897, p. 91). Il voyait tout, tous les défauts, tous les « loups » (Vialar, Zingari, 1959, p. 71).
P. méton. Objet présentant un défaut. [L'expert] − Vous avez de bonnes choses (...) dans votre petit musée et vous allez flanquer, sous les yeux des amateurs, des loups sans nom ! (La Varende, Bric-à-brac, 1953, p. 51).
c) MÉTALL. Loup (de fonte). Masse minérale mal fondue qui risque de provoquer une obstruction. Les fours [à l'avant-creuset] ont l'inconvénient de ne pas entraîner assez facilement les matières gênantes, ce que l'on appelle les loups (Guillet, Métall. gén., 1923, p. 258). Surveiller la température de la fonte afin d'éviter la formation de loups de fonte dans le bain, qui mettent la poche hors service (Barnerias, Aciéries, 1934, p. 27). b) 1832 id. Arts-et-Métiers Châlons « malfaçon, faute, pièce manquée » (id.) ; 1835 faire un loup « rater une pièce » (d'apr. G. Esnault ds Fr. mod. t. 18, p. 141) ; 1865 arg. comédiens «faute commise par les acteurs qui laissent la scène vide» (d'apr. Esn.). (tlfi:loup)
- Lou, du verbe sublime louter, tuer une pièce, la rendre impropre pour sa destination. (Poulot 1870)
- 6170.jpg Δ ... 26,686 bytes ... 2011-07-06 18:50