Annonce amicale : 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est paru.
Mots croisés et autres jeux à gogo.
Aux éditions de l'Opportun.
(1610) #locution■ Être inactif, ne rien faire, ne pas travailler ; ■ être inactif, ne pas réagir, ne pas intervenir ; ≠ ne pas rester inactif, être actif
1972 Mais si l'on imaginait que moi, Paul Dellapina, je resterais les bras croisés à me laisser pourrir sur pied, on se trompait source : 1972. Cambrioles - Les bouleversants mémoires de l'Arsène Lupin de l'après-guerre
1915 Quelques blessés à soigner ; et puis nous attendons, bras croisés, une nouvelle avalanche source : 1915. Feuilles de route d'un ambulancier (Alsace - Vosges - Marne - Aisne - Artois - Belgique)
1887 Tonkine, qui n'aimait pas à rester les bras croisés, en profitait pour par faire [sic] chaque jourson système d'éducation personnelle source : 1887. Le chiffonnier de Paris - Grand roman dramatique
1914-1919 À l'infirmerie, nous ne restons pas les bras croisés, car nos tranchées sont bourrées d'hommes, un tous les deux mètres environ. source : 1919. J'étais médecin dans les tranchées (2 août 1914-14 juillet 1919)
1844 ne vous y trompez pas, le petit caporal n'est pas homme à rester les bras croisés avec une armée de trois cent mille hommes dans les mains source : 1844. Le vétéran du camp de la lune. Scènes de la vie militaire
1820? et par dessus tout cela, des guenons comme vous [prostituées], qui ne gagnez pas seulement ce que vaut la peau de votre cul ; qui mangez et buvez comme des gouines, et qui restez toute la journée, les bras croisés et les jambes pendantes à vous gratter la motte… source : 1820?. L'intrigue au bordel
1871 On leur dénonce des complots, Ils s'en moquent, Et on conspire, Et on se livre à toutes les manoeuvres possibles, Et la police assiste, les bras croisés, à ces infamies, alors que le Père Duchêne, s'il était quelque chose, ferait empoigner tous ces gaillards-là et vous les ferait fusiller comme des chiens ! source : 1871. Le Père Duchêne (59)
1895 La grande majorité [des ouvriers] doit donc se croiser les bras, s'endetter et attendre. Or, comme l'attente est proportionnée au chômage, lequel dure annuellement cinq mois, ce sont cinq longs mois à rester les bras croisés, minés par le froid, tiraillés par la faim, maudissant la misère, maudissant les patrons, glissant à une haine mauvaise conseillère source : 1895. En plein faubourg
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1610◊ à bras croisés, 1610 ; les bras croisés, Oudin, 1640 (Enckell, bhvf)
1610 1820
1844
1871
1875
1876
1877
1887
1895
1915
1914
1926
1969
1972
1974
1987
2007
Bonjour. À tout seigneur tout honneur ! On trouve en effet cette expression chez Oudin (Curiositez françoises, 1640). Le 16 septembre 2022, Roland de L.