Annonce amicale : 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est paru.
Mots croisés et autres jeux à gogo.
Aux éditions de l'Opportun.
Citations relevées dans “En manches de chemise” (1851)
Cette page réunit toutes les citations relevées dans En manches de chemise, avec l'entrée qui y est attachée.
- Pauvre oncle, sur le point de repartir pour Orléans, il commande un frac dernier genre pour éblouir ses amis du Loiret… et, au dernier moment, le frac n'est pas prêt… le tailleur ne l'apportera que dans la journée… – (dernier genre)
- C'est drôle, tout de même, moi, Linotte, une simple fleuriste, avoir rendez-vous avec un prince polonais… Je ne l'ai jamais vu, mais il paraît qu'il s'est pincé pour moi, un jour que j'arrosais mes gobéas, à cette fenêtre… et il m'a fait demander ma main par M. Sainte-Foy – (pincé)
- il m'a fait crédit… sur ma bonne mine – (sur sa bonne mine)
- Ce cher oncle, sera-t-il flatté d'apprendre que sa nièce est briguée par un Boyard… lui qui rêvait d'un neveu cossu… Ça vous enfonce un peu le petit pharmacien d'en face… – (enfoncer, un peu !)
- Là, voilà qui est bien pour la coiffure… récapitulons ce qui me manque pour compléter une tenue numéro un… (Air : une fille est un oiseau.) Et d'abord il faudrait / Une ceinture coquette, / Des gants, puis un tour de tête, / Deux balein's pour mon corset, / [etc.] – (tenue numéro un)
- Eh bien ! me voilà gentille !… Mon oncle qui est parti sans me laisser d'argent… et moi qui comptais dessus pour mes emplettes… comme c'est agréable… – (gentil)
- On l'entend dégringoler précipitamment les escaliers. – (dégringoler)
- La volée de mon oncle lui est restée gravée… sur les reins… – (volée)
- (Se fouillant.) C'est qu'il n'y a pas à dire… rien dans les mains, rien dans les poches… comment faire pour me procurer… – (y a pas à dire, rien dans les mains, rien dans les poches)
- Tiens !… un habit !… celui de mon oncle qu'on aura apporté… Ah ! il est très-bien… des boutons d'or !… Une idée ! si je le mettais au clou !… pour un jour ou deux… il y a justement un mont-de-piété dans la maison… – (clou)
- Garçon ! mon habit… nom d'un tonnerre ! – (nom d'un tonnerre !)
- Corydon paraît au fond ; il est en manches de chemise, porte un foulard sur la tête, une paire de bottes sous son bras ; il entre un cigare à la bouche. – (53809)
- Nous déjeunous !… Au dessert, elle me dit en clignant de l'oeil : Ah ! Corydon… Naturellement je lui réponds : Ah ! Clotilde !… Et pouf ! voilà qu'elle se trouve mal… – (pouf !)
- Alors, comme l'abeille qui cherche au sein des roses… à faire son petit beurre, je me mis à poursuivre les héritières, à parcourir les châteaux… – (faire son beurre)
- le Château-Rouge, surtout !… un endroit charmant, où l'on danse, où l'on mange… Ah ! m'y suis-je fait des bosses ! des bosses de limonades gazeuses !… je m'en suis appliqué pour 500 franc, de limonades gazeuses !… – (une bosse)
- m'y suis-je fait des bosses ! des bosses de limonades gazeuses !… je m'en suis appliqué pour 500 francs, de limonades gazeuses !… Toute ma légitime y a passé !… et maintenant je suis à sec… – (à sec)
- Habit marron, à boutons d'or cicélés… (Parlé.) Bigre !… mais c'est le mien… je le reconnais au signalement… Ah ! ça, est-ce que le voisin m'aurait effarouché mon habit… – (effaroucher)
- voilà sa robe !… une robe de soie ! ça porte des robes de soie !… Tiens ! mais j'y pense… ça vaut bien douze francs cette friperie-là… – (24105, 79321)
- Puisqu'elle a accroché mon habit, j'ai le droit de le décrocher avec sa robe, un clou chasse l'autre… Vite, vite… au mont-de-piété le baluchon !… – (accrocher, décrocher, un clou chasse l'autre)
- Au voleur ! au voleur ! –Au voleur ?… Ah ! je la trouve réjouissante, par exemple ! Vous avez la folichonnerie de mettre mon habit au mont-de-piété et vous criez… au voleur ! –Comment, monsieur ! cet habit ?… c'était le vôtre… – (79322, folichonnerie)
- Mais vous seriez venue à moi, vous m'auriez dit : Voisin, je suis gênée… j'attends des fonds… d'Amérique, et si vous pouviez m'avancer… une quinzaine de francs, j'aurais pu excuser la carotte… (Avec dignité.) mais je flétris l'abus de confiance ! – (gêné, carotte)
- On la tourne, on la retourne, on l'examine, et on me dit : Douze francs. –Très bien ! ça fait mon compte. – (faire le compte)
- Comment, monsieur ! c'est ma robe que vous avez portée au mont-de-piété. –Un peu. –Oh ! monsieur ! c'est affreux, ce que vous avez fait-là… – (un peu !)
- et le produit de ma défroque ? –Il y a longtemps qu'il est loin. –Sapristi ! comme vous faites rouler la monnaie, vous ! après ça, quand on la gagne si facilement… – (faire rouler la monnaie)
- pourquoi mettez-vous vos chaussures chez moi… je les ai jetés par la fenêtre ! –Turlututu ! je ne gobe pas ça… – (turlututu)
- Vous faites l'équipement pour homme ! c'est du propre ! – (du propre)
- Sortez, monsieur, vous prendrez votre bain chez le portier. –Du tout ! vous m'avez chassé de mon domicile, vous me permettrez bien d'en élire un autre… – (du tout)
- vous m'avez chassé de mon domicile, vous me permettez bien d'en élire un autre… (S'asseyant.) Il est élu. –Comment, monsieur. –Je reste ici, je m'y incruste… – (s'incruster)
- Je reviens, et j'espère me débarrasser de vous pour toujours. –Ça me va ! – (ça me va)
- CORYDON, toussant avec intention. –Hum ! heu ! heu ! LINOTTE. –Attendez donc… je connais cette toux-là ! – (hum !)
- Eh bien ! vous pouvez vous flatter de m'avoir ennuyé cet hiver, avec votre coqueluche. – (79325)
- je vous en conjure, renoncez à un état… qui a ses dangers. –Vous voulez que je quitte mon état ? –Oui. –Et avec quoi vivrai-je ? –Vous ferez autre chose. –Mais je ne sais pas faire autre chose. –Ah ! je comprends… le pli est pris… aussi, je ne vous demande pas de renoncer tout d'un coup, brusquement. – (prendre le pli)
- LINOTTE. –Vous tenez donc absolument à me prendre pour… [pour une voleuse] CORYDON, vivement. –N'achevez pas ! ce n'est pas votre faite, c'est la faute de votre bosse. LINOTTE. –Voilà que je suis bossue, maintenant. – (avoir la bosse de)
- Parole ! si j'étais riche, je vous prendrais à l'heure, pour me faire rire… – (parole)
- Et comme j'avais besoin d'argent, en attendant la somme qu'il devait me laisser, je me suis permis pour quelques jours… –Comment donc ! l'habit d'un oncle… chez ma tante ! –Ça ne sort pas de la famille – (ma Tante)
- Vous n'avez pas pu la vendre [la robe de sa voisine] pour la robe de votre oncle, quand le diable y serait ! – (62644)
- Ah ! ah ! ah ! Enlevé ! Ça n'est pas plus difficile que ça. – (c'est pas plus difficile que ça)
- Mais comment avez-vous fait pour vous procurer cette robe ? –Cette robe ?… (À part.) Allons ! il n'y a qu'une forte colle qui puisse me tirer de là… (Haut, tragiquement.) Je les ai vendus, Linotte ! –Quoi ? –Les diamans de ma famille !… – (colle)
- Je me suis décidée à la négocier, jeune homme ! –Quoi ? –L'épée de mon vieux père !… elle était sans tâche ! –Et vous l'avez lavée !… – (laver)
- Il s'agissait d'un mariage… –Tiens ! c'est comme moi ! – (tiens donc !)
- mais depuis que je vous ai vue… Ah ! quand je pense à vos qualités… à vos laits de poule… il me prend l'envie d'envoyer ma prétendue… faire lenlaire ! – (envoyer faire lanlaire)
- Est-ce que vous seriez par hasard la jeune duchesse de moscovite dont on m'a tant parlé ? –Attendez donc… seriez-vous d'aventure le prince polonais qu'on m'a tant fait mousser ? – (se mousser)
- c'est le moment d'entrer en ménage. Voulez-vous ma main ? –Ah ! ah ! ah! elle est bonne ! –Ne rions pas, je vous l'offre. –Sans farce ? –Devant le firmament. – (une bien bonne, sans farce)
- Au fait, ça serait drôle… il y a tant de gens qui se marient parce qu'ils sont riches… –Pourquoi donc ne verrait-on pas, par-ici, par-là, deux honnètes panés qui se marient parce qu'ils n'ont pas le sou. – (panné, 62757)
- C'est faire encor d'lembarras / Que s'marier en manch's de ch'mise… / Car l'amour n'en porte pas. – (faire des embarras)
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