MUSETTE1, subst. fém.
III. − P. anal. (de forme avec le sac de la musette, supra II A 1).
A. − Sac de toile souvent porté en bandoulière, servant à divers usages, notamment au transport des provisions. Musette de toile ; musette de fantassin, de soldat, d'ouvrier, d'écolier ; fouiller, mettre son repas dans sa musette ; boucler sa musette. [Les soldats] s'accrochaient aux wagons, des grappes de musettes et de bidons pendues autour d'eux (Chardonne, Dest. sent. III, 1936, p. 22) :
2. Il entre le premier dans la hutte et d'un coup de reins se débarrasse de sa musette qui fait par terre un bruit mou. Elle est pleine de lapins à peine raidis encore, au poil gluant d'eau et de sang. Bernanos, Mouchette, 1937, p. 1274.
B. − Sac de toile qu'on attache au museau des chevaux, des bêtes de somme et qu'on remplit d'avoine pour les nourrir lorsqu'ils ne sont pas à l'écurie. Bob s'arrêta en plein bois, débrida son cheval et lui passa au cou une musette pleine d'avoine (Malot, Sans fam., 1878, p. 410).
Prononc. et Orth. : [myzεt]. att. ds Ac. 1935 (sens de sac). Étymol. et Hist. B. 1812 p. anal. milit. « espèce de havresac » (Mozin-Biber). (tlfi:musette)