Annonce amicale : 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est paru.
Mots croisés et autres jeux à gogo.
Aux éditions de l'Opportun.
Citations relevées dans “Morhange et les marsouins en Lorraine” (1916)
Cette page réunit toutes les citations relevées dans Morhange et les marsouins en Lorraine, avec l'entrée qui y est attachée.
- À Delme et à Morhange, les Allemands ont sans doute préparé une résistance farouche. S'ils sont culbutés, nous pénétrons au coeur de la Lorraine annexée. – (être culbuté)
- On échange vite un mot à voix basse, puis l'on s'égaille, et le coeur fait toc-toc, toc-toc, de plus en plus fort dans la poitrine – (toc toc)
- Dznn ! dznn ! dznn ! […] la musique commence, cette musique énervante de la petite chose mauvaise qui fille, siffle, claque, ricoche et bourdonne, suivie de centaines de petites choses sournoises – (zim)
- Dznn ! dznn ! Les balles allemands pleuvent dru comme la grêle dans le village que domine l'adversaire. – (dru comme la grêle)
- Les coloniaux ont promis de rester là trois heures, et voilà maintenant six heures qu'ils se font hacher pour la gloire ! – (se faire hacher pour)
- les "grands blessés" se lamentaient sur leurs couches douloureuses – (67108)
- Vjjjt ! Vjjjt ! Rrraan ! Rrraan ! Deux obus ennemis éclatent du côté des Haras – (Vjjjt ! Vjjjt ! Rrraan ! Rrraan !)
- des officiers nous arrêtent et me conseillent d'agir avec prudence pour gagner la forêt, car deux « saucisses » boches nous surveillent au delà de Lunéville. – (saucisse)
- Quatre marsouins jouaient aux cartes, pour se distraire : un « gros noir » éclate dans leur groupe, des bras et des jambes volent… – (gros noir)
- Nos 75 et nos Rimailho hurlent à la mort, et l'air tremble au passage des nouveaux bolides, qui s'entrecroisent en grinçant. – (rimailho)
- Paris serait menacé à l'heure actuelle... Le Gouvernement est parti... -Impossible ! […] -Paris est imprenable […] -Potins de cuisine ! Paris nous envoie des renforts. – (potin de cuisine)
- Ah ! mon vieux, non ! C'était rien farce ! – (farce)
- Ah ! mon vieux, non ! C'était rien farce ! Y roulait sur son bourrin comme un camembert empaillé ! – (67112)
- Châteauneuf et Burette, les deux seule larves que j'ai rencontrées chez les coloniaux. – (larve)
- Un des chevaux s'est abattu près de notre tranchée boueuse ; quand le vent passe, une puanteur atroce nous soulève le coeur. – (54070)
- Nos avions tournoient dans le ciel et criblent de fléchettes les escadrons impérieux, qui piétinent de rage et espèrent quand même la trouée... – (boîte de fléchettes)
- Vjjjt... Vjjjt... Rrraan ! Rrraan ! Les "marmites" boches tombent, affolées, au petit bonheur. – (Vjjjt ! Vjjjt ! Rrraan ! Rrraan !)
- Nous venons de voir fuir les guerriers roux, balayés comme un tourbillon de feuilles mortes. – (67114)
- une patrouille française s'précipite, d'un coin d'ombre, et les saigne tous trois en un rien d'temps, comme des cochons. – (saigner comme un cochon)
- on lave à grande eau les inscriptions teutonnes… – (teuton)
- toute la population se presse au long des rues, et des femmes agitent leurs mouchoirs. – (67115)
- Les coloniaux cheminent seuls, et la « blague » ricoche d'une escouade à l'autre. Quels grands enfants que les soldats ! – (60155)
- À 17 heures, dîner de prince : potage, volaille, légumes et gâteaux. – (67116)
- J'te dis qu'ça chauff'ra d'main, et qu'on peut numéroter ses abatis. – (numéroter ses abatis)
- J'ai les pieds en marmelade, cré coquin ! – (en marmelade)
- J'ai les pieds en marmelade, cré coquin ! – (cré coquin !)
- y d'vrait avoir l'sac au dos, c't'outil-là, et y s'prélasse dans une embuscade. – (embuscade)
- y d'vrait avoir l'sac au dos, c't'outil-là, et y s'prélasse dans une embuscade. -T'auras qu'à lui bourrer la gueule si t'en reviens. -Pour sûr que j'lui cass'rai quéque chose. – (bourrer la gueule)
- y d'vrait avoir l'sac au dos, c't'outil-là, et y s'prélasse dans une embuscade. –T'auras qu'à lui bourrer la gueule si t'en reviens. –Pour sûr que j'lui cass'rai quéque chose. – (quéque)
- y d'vrait avoir l'sac au dos, c't'outil-là, et y s'prélasse dans une embuscade. –T'auras qu'à lui bourrer la gueule si t'en reviens. –Pour sûr que j'lui cass'rai quéque chose. Dire qu'il a aussi embusqué ses copains ! – (embusquer)
- D'l'essence de Boche alors ? -Y z'ont des noms à coucher dehors ses copains : Rouquignon, Casquettard, Bafouilloux et Crinvert. – (67117)
- D'l'essence de Boche alors ? -Y z'ont des noms à coucher dehors ses copains : Rouquignon, Casquettard, Bafouilloux et Crinvert. – (nom à coucher dehors)
- J'te donn'rai un coup d'main pour leur z'y rentrer d'dans, quand qu'ça s'ra fini avec les vrais Boches. – (rentrer dedans)
- J'te donn'rai un coup d'main pour leur z'y rentrer d'dans, quand qu'ça s'ra fini avec les vrais Boches. -Ah ! c'te noce ! On leur z'y bouff'ra les tripes ! – (bouffer les tripes)
- Rran, rran, rran, les pas frappent durement la route caillouteuse. – (rran, rran, rran)
- Rran, rran, rran, les pas résonnent, et le régiment épuisé marche, marche éperdument vers l'aube qui ne se montre pas. – (rran, rran, rran)
- Alors crépite le ta-ta-tac des mitrailleuses lointaines. – (rran... tac tac tac tac)
- Voici maintenant une compagnie de chasseurs cyclistes. À grands coups de pédales, les "petits vitriers" reprennent le chemin qu'abandonna la cavalerie. – (petit vitrier)
- Vous en vîtes de rudes, ce matin ? -Ils m'ont tué et blessé quelques chasseurs. – (en voir de rudes)
- Un commandement a jailli au loin. Des caporaux font l'appel. Trois compagnies du 43e s'ébranlent et nous frôlent d'un pas alerte… –Au revoir les poteaux ! –Ça va barder pour leur matricule ! –T'en fais pas, ma vieille ! On reverra Pantruche ! – (chier pour son matricule)
- Le capitaine Peignot est radieux : sa compagnie va "donner". – (donner)
- Soldats ! comme ils vous connaissaient mal, ceux qui jadis vous traitaient avec dédain de folles caboches, et condamnaient vos airs débraillés ! Vous étiez les Poilus de l'avant-guerre. – (67122)
- L'ennemi connaissait si bien vos baïonnettes, qu'à ce seul cri : Les diables noirs ! la panique dissolvait ses rangs. Vous alliez, cravatés de deuil en souvenir des preux de Bazeilles. – (diables noirs)
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