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définition de : baron – depuis 1895 avec Bob, dictionnaire d'argot

baron
■ (escroquerie) Compère qui joue premier, qui attire les dupes (au bonneteau, ou autre jeu de foire ou de place publique), complice d'escroquerie dont le rôle est de manipuler la victime, complice ; tricheur? joueur? ; (complice de tireur de bourse) ; ■ (police) équipier dans une enquête

baron (1895) #nom masc.

■ (escroquerie) Compère qui joue premier, qui attire les dupes (au bonneteau, ou autre jeu de foire ou de place publique), complice d'escroquerie dont le rôle est de manipuler la victime, complice ; tricheur? joueur? ; (complice de tireur de bourse) ; ■ (police) équipier dans une enquête

synonyme complice, trompeur
usage hippisme, jeu et triche
index Baron
datation 1895 || ◊ complice de bonneteau, Revue des revues, 1895 (Roland de L.) ◊ bonneteur, 1900 (gb) ◊ aux jeux de hasard, 1901 ; à un étalage, camelots, 1925 (DHAF)
fréquence 014
registre ancien 9
registre actuel 9
liens GLGallicaHathiArchiveULB
Citations
  • 1954 Là, aux barons, on leur prenait vingt sancs au lieu de quinze source : 1954. L'Aristo chez les tricheurs
  • 1976 Le « teneur » ou tenancier du jeu est appelé « bédouin » ou « grec ». Il est toujours assisté de rabatteurs ou « parasites », désignés encore dans le « milieu » sous l'appellation de « barons » ou « contres », dont le rôle est de « lever » les « pigeons » source : 1976. Un septennat policier - Dessous et secrets de la police républicaine
  • 1974 Le cheval est quelconque, ou simplement peu préparé. Le « baron », enfin, le complice de celui qui a affirmé que le cheval partait « sûr », encaisse les paris du propriétaire, à qui l'on a pu prétendre que son cheval était certain de s'envoler. source : 1974. Le roman d'un turfiste
  • 1912 L'équipe [pour le bonneteau pratiqué dans le train] comprend le teneur et des contres ou barons, ses complices, qui, montés dans le même compartiment, n'ont pas l'air de se connaître. source : 1912. Les plaies sociales. La Pègre
  • 1912 puis l'un des barons se détermine à risquer un coup : c'est l'allumage. Les barons, un à un jouent, engrènent les voyageurs candides qui n'ont pu résister au plaisir de donner un conseil, qu'on relève par un défi et les voilà pris dans la partie. source : 1912. Les plaies sociales. La Pègre
  • 1900 Le bonneteur a toujours avec lui un ou plusieurs barons (compères). source : 1900. Mémoires de Rossignol
  • 1935 Ma meilleure place a été celle de baron. Ne crois pas qu'il faille avoir des parchemins pour devenir baron. J'étais au service d'un camelot, marchand de bijoux à la poignée. Quand il commençait le boniment, je me mettais devant lui afin d'agglomérer les badauds enhardis par mon exemple. Puis je me retirais en douce, pour réapparaître, brandissant un billet de cent sous, au moment délicat qu'on appelle le coup de casque. Je gagnais seize francs à baronner, et j'aimais cette profession libérale, à laquelle il m'a fallu renoncer quand mon patron est parti ébaubir la province. source : 1935. Viande à brûler

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Chronologie et sources

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Date à battre : 1895

◊ complice de bonneteau, Revue des revues, 1895 (Roland de L.) ◊ bonneteur, 1900 (gb) ◊ aux jeux de hasard, 1901 ; à un étalage, camelots, 1925 (DHAF)

Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1895 1900 1912 1925 1932 1935 1935 1954 1954 1974 1975 1976 1981 1998 2012

Discussion (edit)

Bonjour. On trouve ce mot, à propos de bonneteau, dans la Revue des revues (1895). Le 18 septembre 2023, Roland de L.

Compléments