indécrottable (depuis 1654) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Quelle est l'origine de indécrottable ?

Synonyme de indécrottable : habitude

indécrottable `(1654)` `#adjectif`

Qui ne change pas ses habitudes, qu'on ne peut corriger ni changer, irrémissible, incorrigible ; dont on ne peut se débarrasser (en mauvaise part)

synonyme	habitude
famille	crotte
index	Indecrottatble
datation	1654 \|\| ●● qu'on ne parvient pas à débarrasser de ses manières grossières, de ses mauvaises habitudes, G. de Balzac, Dissertation à M. Conrart, av. 1654 [éd. 1661], d'après Littré (TLFi)
fréquence	015
registre ancien	6
registre actuel	5
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historique	dernière modification le 2024-10-18 22:34 (+1813) (diff)

Citations

1971 Ces barbouzes professionnelles étaient décidément d'indécrottables galapiats source : 1971. SAS - Requiem pour Tontons Macoutes
1966 En 1914 j'ai rreçu une balle dans le poumon. Le résultat en est un asthme indécrottable. Quand je suis essoufflé, j'émets un son qui rappelle le sifflet d'une locomotive française source : 1966. Les cahiers du capitaine Georges - Souvenirs d'amour et de guerre (1894-1945)
2007 En indécrottable cartésien, j'opte pour un exposé chronologique de l'affaire. source : 2007. La gigue des cailleras

<3 citation(s)>

Chronologie et sources

indécrottable existe depuis 1654 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.

●● qu'on ne parvient pas à débarrasser de ses manières grossières, de ses mauvaises habitudes, G. de Balzac, Dissertation à M. Conrart, av. 1654 [éd. 1661], d'après Littré (TLFi)

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Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1654 1822 1866 1916 1926 1930 1948 1961 1966 1967 1971 1979 1982 1985 1990 2007

Compléments

INDÉCROTTABLE, adj.
B. − Familier
1. [En parlant d'une pers.] Qui n'est pas susceptible de s'amender ; qui persiste dans ses défauts, ses erreurs. Synon. endurci, impénitent, incorrigible, incurable, invétéré. Lourdaud, paresseux indécrottable. Elle a débauché toutes ces pauvres filles, qui sont devenues indécrottables (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 346). C'est très pénible lorsqu'il faut revenir sur ces jugements téméraires, très humiliant. Mais quand ça vous est arrivé une bonne fois on ne recommence pas, ou alors on est indécrottable (Larbaud, Barnabooth, 1913, p. 239). J'ai été un cancre (...). Pas tout à fait le cancre indécrottable, ni le potache indiscipliné (Martin du G., Souv. autobiogr., 1955, p. XLIII).
− Emploi subst. S'il avait tout dit, il n'avait rien révélé, cet indécrottable ! (Cladel, Ompdrailles, 1879, p. 47).
2. [En parlant d'un trait de caractère] Que l'on ne parvient pas à corriger ; qui est enraciné. Synon. incorrigible, incurable, invétéré. Moi qui suis, à cet égard, d'une paresse indécrottable (Verlaine, Corresp., t. 1, 1865, p. 17).
Prononc. et Orth. : [ε ̃dekʀ ɔtabl̥]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1611 « qu'on ne peut décrotter » (Cotgr.) ; 2. av. 1654 [éd. 1661] « qu'on ne parvient pas à débarrasser de ses manières grossières, de ses mauvaises habitudes » (G. de Balzac, Dissertation à M. Conrart, p. 274 ds Littré). Dér. de décrotter* ; préf. in-1* ; suff. -able*. Fréq. abs. littér. : 20. Bbg. Quem. DDL t. 12 (s.v. indécrottablement). (tlfi:indécrottable)

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