Expression ancienne (VIR) / Jadis on disait écorcher le renard : le renard est une bête si puante que bcp de chasseurs vamissent en voulant l'écorcher (LARCH cité par GIR) / De toutes les expressions désignant l'action de vomir, il y en deux qui ont probablement l'étymologie la plus singulière du vocabulaire argotique. Les ecclésiastiques aspergent d'eau bénite avec un goupillon dont le nom vient du vieux fr. goupil, renard, parce qu'on se servait jadis d'une queue de renard pour les aspersions. Le fait de rejeter du liquide a conduit nos pères - nés malins - à dire au lieu de vmir : dégoupillonner, qui n'aura pas tardé à devenir dégobiller. Mais le souvenir du renard n'était pas perdu pour autant : on lui restitua son nom intact avec le verbe écorcher le renard ou renarder (AYN cité par GIR-BIS) / Expr. ancienne (VIR) ; jadis on disait : écorcher le renard car le renard est une bête si puante que beaucoup de chasseurs vomissent en voulant l'écorcher (LARCH) cités par GIR-BIS / De toutes les expressions désignant l'action de vomir, il y en deux qui ont probablement l'étymologie la plus singulière du vocabulaire argotique. Les ecclésiastiques aspergent d'eau bénite avec un goupillon dont le nom vient du vieux fr. goupil, renard, parce qu'on se servait jadis d'une queue de renard pour les aspersions. Le fait de rejeter du liquide a conduit nos pères - nés malins - à dire au lieu de vmir : dégoupillonner, qui n'aura pas tardé à devenir dégobiller. Mais le souvenir du Renard n'était pas perdu pour autant (..) : on lui restitua son nom intact avec le verbe écorcher le renard ou renarder, aujourd'hui d'usage courant à la place de celui qui se permettait d'écorcher le goupil (AYN) / XVIe (MCC) / A cause, soit du bruit que fait le renard qui se gratte la gorge, soit de la coutume qui consistait à passer la queue du renard par sa gueule, en retournant sa peau, soit encore de la nausée que donne l'odeur du renard qu'on écorche. Cf. Sainéan, la Langue de Rabelais (GR2) /