bleue (depuis 1895) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

• 1915 –Du beurre, voui, du vrai beurre ! Pis qui sent pas : colle ton nez d'ssus. Et ça… et ça… devine ? D'la bleue, Ferdinand, c'est d'la bleue ! –Ah dis donc, faisait Moreau, tout comme avenue du Maine ! source : 1915. Les soldats de la guerre : Gaspard
• 1915 Chez le père Criquenot, le patron du bar, il s'inquiéta de la loi de l'absinthe. –Alors ?… pus d'bleue ? –Chut !… Aboule par ici ! source : 1915. Les soldats de la guerre : Gaspard
• 1911 Tu sauras, mon vieux camerluche, que je n'ai jamais bisé les arpions à personne qu'à ma Louis XV, et encore les fois seulement que je m'étais envoyé quelques bleues tassées source : 1911. Le journal à Nénesse
• 1914 On va boulotter ensemble à Châtillon… et puis… ouste !… j'irai me garer au fort… contre les coulants d'air… Par exemple, avant, on boira la bleue ! source : 1914. Fin d'aventure, dans Racaille et parias
• 1914 Tata-la-Gomme. Celle-ci avait dépassé l'âge où l'ombre même ne trompe point sur la fraîcheur d'une fille de joie. Son sobriquet lui venait d'un goût notoire pour le sirop dans l'absinthe. […] « Une bleue, La Gomme ? offrit la Moukère. –T'es chouette, toi, au moins, » dit l'ancienne. source : 1914. In memoriam, dans Racaille et parias
• 1895 Mais il était trahi par ses expressions préférées en ses jours d'alcoolisme. S'il demandait un pot-de-fleur ou du poussier (vin), une bleue ou une goutte de rosée (absinthe), j'étais fixé ; le malheureux avait avalé dans sa journée deux douzaines d'absinthe ! source : 1895. En plein faubourg

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