Proxo, subst. masc., abrév. de proxénète. Moyennant un certain nombre de services, délations, pots-de-vin, coups de main électoraux, les proxos avaient été institués, par la République française, les fermiers généraux de la prostitution (Le Nouvel Observateur, 28 juin 1980, p. 27, col. 3). (tlfi:proxo)
- proxo n.m. abrév. de proxénètearg. ARG. PROSTIT. - TLF, cit. Nouv. Obs., 1980 ; GR[92], ø d.
- 1975 - Absolu [mensuel], août, in Lexique Dernière, numéro 7, 3 - K.G.
- 1977 - Caradec, Dict. du fr. arg. et pop. (Larousse) - K.G.
- 1979 - « Mais comment on fera pour le fric, Jules le bien nommé ? - J'm'en tape ! ... T'as qu'à demander à tes petites avocates ! Un proxo comme toi !... - Oh ! Jules, entre le proxo et moi, c'est le jour et la nuit ... [...] » Dubrieu, Le Désert de l'Iguane, 24 (Ed. Ramsay) - K.G.
- 1981 - « Le proxo échangea deux ou trois mots avec la fille, et se coucha sur elle [...] » Dubrieu, Haine comme normal, 44 (Fayard) - K.G. (bhvf:proxo)