pilonner (depuis 1888) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

• 1945 ils commencent à voir d'un mauvais oeil les partisans attardés qui continuent à les pilonner, par habitude. source : 1945. Mon journal depuis la Libération
• 1942 Ainsi, ils en venaient à pilonner une cigarette, à mendigoter un bout de pain. source : 1942. Le bouquet
• 1925 –Qu'est-ce qu'il lâche ? –Une demi-livre… En le pilonnant, t'iras peut-être jusqu'à soixante francs source : 1925. La bonne vie
• 1954 Mais les cloches, mâles ou femmes, c'est crampon, ça ne pilonne pas discrètement source : 1954. Le soleil naît derrière le Louvre
• 1954 Il existe, à ma connaissance, deux écoles d'attitude où les néophytes de la 'manche', dûment admis à pilonner sur un emplacement bien précis dont ils ont acquis, souvent fort cher, le droit de jouissance, prennent des leçons source : 1954. Rue des maléfices - Chronique secrète d'une ville
• 1909 Le trimardeur, c'est le chemineau qui court les routes droit devant lui, sans autre but que de vivre en pilonant. Piloner veut dire mendier, mais c'est une mendicité spéciale ; elle consiste à se donner comme ouvrier sans travail en quête d'ouvrage : « On fait son petit boniment du mieux qu'on peut, et on obtient deux ronds et quelquefois la soupe et un verre de vin. » source : 1909. Quelques métiers urbains de simple récolte
• 1927 Les vieux, eux aussi, chassés dans la rue à coups de balai, vont pilonner, mendigoter avec de vieux journaux sous le bras, pour la coupure, à cause de la police… source : 1927. Paris-Soir vous guide dans Paris, le soir
• 1947 Le clodoche, lui, facilement philosophe, commence tout de suite sa vie de prisonnier en pilonnant les potes et leur torpillant de quoi fabriquer une bonne pipe format boyard. On n'est pas « chien » généralement, et cette première soirée lui est aisément profitable. source : 1947. Fresnes. Reportage d'un témoin

<8 citation(s)>