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définition de ☞ étouffer un perroquet (depuis 1861) (avec Bob, dictionnaire d'argot)

étouffer un perroquet
Boire une absinthe ; boire un anis ; boire un Pernod

Citations
  • 1866 le Café de Madrid grouille de gens de lettres, nos amis, en train « d'étouffer des perroquets » source : 1866. Du pont des Arts au pont de Kehl - Reisebilder d'un parisien
  • 1883 –Eh bien ! on l'étouffe donc tout seul ce joli perroquet ? demanda le nouvel arrivant. source : 1883. Culottes rouges
  • 1897 Dans le canot, / Il doit rester un dernier litre de Pernod. / Un bon perroquet vert qu'on étouffe à son heure… source : 1897. Hors les lois
  • 1884 D'aucuns étouffèrent un perroquet avant de se parangonner à table, par mesure de précaution. source : 1884. Typos de province
  • 1874 C'est surtout dans la nombreuse armée des rouleurs, c'est-à-dire des ouvriers qui ne séjournent pas longtemps dans la même imprimerie, que se rencontrent le plus de « courtisans de la dive bouteille, » comme on disait jadis ; c'est là que fourmillent les poivreaux, ces incorrigibles ivrognes, souvent habiles ouvriers, mais qui ne savent jamais résister à la tentation de prendre une tasse, d'écraser un grain, ou d'étouffer un perroquet. source : 1874. Les typographes parisiens

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Chronologie et sources

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Date à battre : 1861

La Causerie : journal des cafés et des spectacles, 24 février 1861 (gb) ◊ étouffer un perroquet, Larchey, 1862 ; mélange de pastis et de menthe, 1957, FEW (TLFi)

Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1861 1866 1874 1883 1884 1894 1897 1897 1981 1984 1989

Compléments