Arg. (de théâtre), vieilli. Romain (du parterre). Claqueur de théâtre. Un méchant disait à mes côtés : Nous voyons des Grecs sur la scène et des Romains au parterre. Ce qui prouve toute la perversité de ce méchant, c'est que la recette (...) s'est élevée à 2.322 francs (Stendhal, Notes dilett., 1823, p. 394). Claqueur, romain au Théâtre-Français, grâce à l'excellence de ses battoirs (Arnoux, Roi, 1956, p. 101). 2. 1823 « claqueur dans un théâtre » (Stendhal, loc. cit.). (tlfi:romain)
- romain n.m. arg. ARG. THÉÂTRE THÉÂTRE "claqueur" - TLF, 1823, Stendhal ; E, GLLF, 1828 ; FEW (10, 457b), 1833 ; DG, ø d.
- 1823 - «La cabale d'un théâtre ressemble aujourd'hui à une légion romaine. Elle se compose d'un consul, de ses lieutenans, de Romains et d'alliés. Que nos lecteurs ne croient pas que nous plaisantions ; ce sont les mots techniques, consacrés par l'argot du métier.» La Mnémosine fr., juill., 59 - P.E. (bhvf:romain)
- Cette appellation vient certainement de ce que les théâtres de Rome retentissaient d'applaudissements frénétiques. Autre hypothèse : on représentait un ouvrage dans lequel figuraient des Romains au premier acte ; comme ils ne revenaient pas aux autres actes, un acteur eut l'idée de les payer pour aller applaudir dans la salle à certains passages de son rôle ; quand la pièce changea l'acteur chercha des spectateurs de bonne volonté pour applaudir. (GEN)
- « à cause de leur organisation à la manière des légions romaines » (1875. Quelques termes d'argot des comédiens)