B.− Souvent au plur., avec une nuance péj. Ce qui rappelle certaines particularités réelles ou attribuées au peuple chinois comme la bizarrerie, le goût de la complication, la tracasserie, la ruse. Jacques s'évertuait vainement à débrouiller les chinoiseries de la procédure parlementaire, le dessein sournois des manoeuvres obliques (De Vogüé, Les Morts qui parlent, 1899, p. 211) :
2. Le Père Garasse sent si bien qu'il est sujet à cette espèce de chinoiserie de style, qu'en tête de sa Somme théologique, voulant être grave, il avertit qu'il tâchera d'écrire nettement et sans déguisement de métaphores... Sainte-Beuve, Portraits contemp., t. 3, 1846-69, p. 372.
Prononc. et Orth. : [ʃinwazʀi]. Ds Ac. 1878-1932. Étymol. et Hist. 1845 au fig. (Besch.). Dér. de chinois ; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 54. Bbg. Darm. 1877, p. 71 (s.v. chinoiseur). (tlfi:chinoiserie)