Boit-sans-soif, subst. masc. inv., pop., fam. Personne qui boit outre mesure, soiffard. Guiccioli se mit à rire: − Il dit qu'il n'a pas soif ! Tu ne sais donc pas, malheureux, qu'on est la bande des boit-sans-soif ? (Sartre, Mort ds âme, 1949, p. 111). (tlfi:boit-sans-soif)
- boit-sans-soif n.pr. non conv. US. ALIM. "ivrogne" - TLF (s.v. boire), 1872, D. Poulot ; FEW (1, 350a), Rs, Lex.[75], PR[77], 1904 ; R, ø d.
- 1795 - «Un Camarade. Ah ! mon dieu ! si j'avais su cela, quand j'étais au bataillon, moi qui m'appelais bois-sans-soif !» La Décade, numéro 30, 30 pluviôse an III, 359 - P.E.
- 1823 - In titre : La Délivrance du roi d'Espagne, pot-pourri politique de Cadet Boit-sans-soif, marinier proche le Pont-Royal, Petit - P.E.
- 1849 - «Napoléon Chaviru, dit Boit-sans-soif, Tire-à-l'Aide, qui a eu l'avantage d'être condamné 27 fois en police correctionnelle, pour avoir, étant ivre, rossé les municipaux en criant : Vive l'empereur ! demande la sous-préfecture de Cognac.» R. comique, 6 janv., 143 - P.E. (bhvf:boit-sans-soif)
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