Expr. fig., fam. Ce n'est pas (dans/de) mon/ton, etc. rayon. Cela ne me/te, etc. regarde pas. On m'aurait dit de vous distribuer des parapluies, je vous donnerais des parapluies... Le reste, c'est pas mon rayon... Allez expliquer ça au major... (Dorgelès, Croix de bois, 1919, p. 179). Il eut vers elle un mouvement de sympathie : oui, ils pourraient s'entendre... « J'aime ce monde sinistre où nous vivons : on colle bien ensemble. Moi, les innocents, ce n'est pas mon rayon » (Montherl., Démon bien, 1937, p. 1363).
C'est mon/ton, etc. rayon, c'est le rayon de qqn. C'est mon/ton, etc. domaine, ma/ta, etc. spécialité. C'est la faute de tante Léo. La baignoire est bouchée et la baignoire c'est son rayon. Tante Léo, c'est l'ordre (Cocteau, Parents, 1938, ii, 1, p. 228). Il était entendu que les finances c'était le rayon de Luc et Henri lui laissait volontiers carte blanche (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 231). 1919 c'est pas mon rayon (Musette, Cagayous poilu, ch. VII, f. 13) (tlfi:rayon)