2. En partic. [En parlant d'une pers.] Qui se rend odieux par sa prétention, sa vanité. Synon. infect. Ils sont puants, dit Julliard. Il semble qu'il n'y ait qu'une maison dans Provins. Ils veulent nous écraser tous (Balzac, Pierrette, 1840, p. 35) :
2. Tous les dons par droit de naissance, le charme maternel, l'esprit paternel, l'élégance héritée, Jacques Porel avait ce qu'il fallait pour être puant, comme tant de fils de grands hommes qui reprennent la firme. Morand, Eau sous ponts, 1954, p. 30.
II. − Subst., péj. Personne pour laquelle on éprouve une profonde aversion, du dégoût. Qué plaisir de loger un pruneau dans son bocal, ça me vengerait de tous mes puants d'officiers (Balzac, Paysans, 1844, p. 238). Quand on avait absolument affaire à ces puants [les Juifs], on s'en cachait comme d'une infamie (Bloy, Désesp., 1886, p. 168). 3. 1660 « personne d'une vanité, d'une fatuité insupportable » (Oudin d'apr. FEW t. 9, p. 623b). (tlfi:puant)