Au fig. Être au troisième, au septième ciel. Être au comble du bonheur :
7. Il lui montra de quelle manière le public, enlevé au troisième ciel de la rengaine et hypnotisé par les mots de « diction », de « syntaxe phonétique », d'« intonations émotionnelles », etc., comme par des bouchons de carafe, croit sincèrement entendre du Racine que les acteurs, encore plus sincères, croient lui débiter. Bloy, La Femme pauvre, 1897, p. 119. (tlfi:ciel)
- ciel (septième -) loc. nom. m. AFFECT. "comble du bonheur [amoureux]" être au septième ciel : DHR, v. 1840 ; BEI, fin 19e ; DEL, cit. Sarraute, 1959 ; GLLF, cit. Valéry ; TLF, ø d ; être (ravi) au troisième ciel : DDL 20, 1785, Sade ; TLF, ø d
- 1826 - «Alors ils se tiennent à l'écart, mais en [...] épiant avec une incroyable finesse, le moment où les deux époux commencent à se lasser du septième ciel.» Balzac, Physiologie du mariage, 99 - FXT
- ciel (septième -) loc. nom. m. AFFECT. "comble du bonheur [amoureux]" être au septième ciel : DHR, v. 1840 ; BEI, fin 19e ; DEL, cit. Sarraute, 1959 ; GLLF, cit. Valéry ; TLF, ø d ; être (ravi) au troisième ciel : DDL 20, 1785, Sade ; TLF, ø d • être / monter au douzième ciel loc. verb. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
- 1875 - «Effectivement, je dors toute la nuit et, dans mon profond sommeil, je ne fais pas de cauchemars mais des rêves qui roulent tantôt sur ma jolie soeur, tantôt sur Chérette. Je suis au douzième ciel [...]. [...] Je connais maintenant le caractère de ces femmes, elles disent aussi bien "je vous aime" pour dire qu'elles vous estiment. Moi, novice, je fais des rêves comme si je montais au douzième ciel.» J.-A. Péray, Le Chapelier pirate , 169 et 233 (Seghers) - P.R. (bhvf:septième)
- Le septième ciel, celui où fut ravi saint Paul. (Déchelette 1915 et Déchelette 1918)
- Dans la religion musulmane, partie du ciel où l'on goûte toute espèce de félicités. (Depras)