P. méton., au fig., fam. Matamore, fier-à-bras. De C. (...) Fendant, gascon, mais de peu de tenue, s'effaçant sous la mesure qu'on a et qu'il n'a jamais (Barb. d'Aurev., 1er Memor., 1838, p. 314).
Faire le fendant. Vouloir se faire passer pour brave, crâner. Ne dirait-on pas qu'ils nous ont battus à Jarnac et à Moncontour, tant ils piaffent et font les fendants ? (Mérimée, Chron. règne Charles IX, 1829, p. 179). Eh bien ! Je vas t'estrangouiller, oui, oui, moi ! Et sans mettre des gants encore ! ... Ne fais pas le fendant... empoche ça (Zola, Assommoir, 1877, p. 792).
Emploi adj. Un air fendant. Synon. fanfaron. Il portait son joli costume d'un air si fendant et si crâne ! (A. Daudet, Jack, t. 2, 1876, p. 39).
Prononc. et Orth. : [fɑ ̃dɑ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. début XVIIe s. « batailleur » (Lestoile, Mém., 1rep., éd. [A.] Champ[ollion], p. 118 ds Gdf. Compl.) (tlfi:fendant)