b) 1862 ma vieille id. (s'adressant à un homme) (Larchey, Excentr. lang.) (tlfi:vieille)
- vieille (ma -) loc. nom. f. non conv. APPELL. "pour un homme" - TLF, 1862, Larchey ; GR[85], cit. Goncourt, 1870 ; FEW (14, 360b), 1876, Lar. ; GLLF, cit. Flaubert pour une femme : DDL 32, 1793 ; TLF, ø d.
- 1843 - «CHALUMEAU [...] Tiens, ma vieille, mets ça dans ta poche, pour boire ta petite goutte demain. CREVECOEUR. Merci !» D'Ennery et Grangé, Les Bohémiens de Paris, 11b (Magasin théâtral) - P.E.
- 1846 - «Modeste échantillon de la langue primitive parlée au quartier de Bréda, et autres pays voisins de Notre-Dame-de-Lorette. Ohé ! dis donc, ma vieille ! sais-tu qui qu' j'ai évu à ce matin ? [...] Ma vieille. Substantif masculin. Jeune homme blond du nom poétique d'Arthur. S'emploie dans le style intime.» L. Labarre, La Comédie paris., juill., 47 (Labitte) - P.E.
- 1852 - «CESAR [...] Un gentil garçon, celui-là !... Il n'est pas plus tôt à la moitié de son panatellas, que, crac ! sur le trottoir... Il fait aller le commerce... Continue, ma vieille.» Delacour et Thiboust, Paris qui dort, 58 (M. Lévy) - P.E.
- 1853 - «LALOUETTE [...] s'approchant de Mégriot. Dis donc, ma vieille... viens-tu boire un coup !» Guénée, Delacour, Thiboust, Une Femme qui se grise, 32 (Impr. Daix) - P.E.
- 1855 - «SAINT-FRUSQUIN [...] Tiens ! Barbotteau lui-même. (Barbotteau entre par le fond.) SAINT-FRUSQUIN. Bonjour, ma vieille, comment vas-tu aujourd'hui ?» Second et Joltrois, English spoken, 6b (Typogr. Dondey-Dupré) - P.E.
- 1869 - «Les gens de théâtre s'appellent entre eux ma vieille, ma petite vieille.» N. Roqueplan, Parisine, 128 (Hetzel) - P.E. (bhvf:vieille)