Annonce amicale : 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est paru.
Mots croisés et autres jeux à gogo.
Aux éditions de l'Opportun.
Citations relevées dans “Le souffleur, dans Racaille et parias” (1914)
Cette page réunit toutes les citations relevées dans Le souffleur, dans Racaille et parias, avec l'entrée qui y est attachée.
- « Souffler n'est pas jouer ! » Aux moqueurs qui lui rappelaient avec malice cette règle du jeu de dames, M. Thimotée Cosse objectait que, d'un bon souffleur, dépend le succès d'une troupe de comédiens. – (77086)
- M. Thimotée Cosse objectait que, d'un bon souffleur, dépend le succès d'une troupe de comédiens. […] De toutes parts, on lui criait aussitôt : « La barbe, Timo ! » Les comédiens palliaient cette injonction d'un : « mon petit Timo » familier ; et M. Cosse la leur pardonnait. – (Timo)
- Vous pouvez blaguer, disait-il : cette figure-là, dans son temps, a fait tourner des têtes… – (tourner la tête)
- à la première entrée, oubliant ce qu'il avait pu être, il [le souffleur] était prêt à souffler, du bout des lèvres, le cou tendu. – (77088)
- Il se plaisait à des comparaisons, lorsque, pour la plus haute noblesse du théâtre français, un bataillon de femmes court vêtues envahissait le « plateau ». Il était moins réjoui d'en voir les jambes actives, que de songer aux fins amateurs des baignoires d'avant-scène, qui eussent payé cher sa place incommode. – (plateau, baignoire)
- « C'est moi le souffleur, mademoiselle, pour vous servir… Timothée Cosse… Ici, par amitié, on m'appelle Timo… C'est plus court… » […] « Va pour Timo… puisque vos amis vous appellent Timo ! » – (Timo, va pour X)
- « Idiot que je suis ! » s'écria-t-il. Un gamin lui jeta au nez cette approbation qu'il n'attendait pas : « Tu parles ! » – (tu parles !, au nez)
- il se leva, l'esprit vague, le coeur lourd, apprenant qu'il avait enfin pleuré, à ces mots que lui adressa la patronne du lieu, d'une voix compatissante et rauque : « Ah ! mon bon monsieur, vous fait's donc pas de bile… la vie n'en vaut pas la peine, allez ! » – (se faire de la bile)
- Il arriva au théâtre, transi, méditant l'amertume de cette parole. « Y a du vent dans tes voiles, Timo ! lui dit le régisseur. –J'suis patraque, mon vieux… Chez moi, c'est l'coeur qu'est saoul d'la vie ! » – (avoir du vent dans les voiles)
- Si M. Timothée Cosse s'aventurait à le reprendre, au cours d'une tirade dont il faussait la lettre, il l'humiliait durement : « N'en jette plus, Timo ! » – (n'en jetez plus)
- « Encore une que bibi va s'envoyer, ma vieille ! –Kerlof ? –Elle-même… et ça ne traînera pas ! » – (ne pas traîner, ma vieille)
- Les spectateurs les plus proches distinguèrent cette injure : « Ah ! cochon ! » – (cochon)
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