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Citations relevées dans “Le souffleur, dans Racaille et parias” (1914)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Le souffleur, dans Racaille et parias, avec l'entrée qui y est attachée.

  • « Souffler n'est pas jouer ! » Aux moqueurs qui lui rappelaient avec malice cette règle du jeu de dames, M. Thimotée Cosse objectait que, d'un bon souffleur, dépend le succès d'une troupe de comédiens. – (77086)
  • M. Thimotée Cosse objectait que, d'un bon souffleur, dépend le succès d'une troupe de comédiens. […] De toutes parts, on lui criait aussitôt : « La barbe, Timo ! » Les comédiens palliaient cette injonction d'un : « mon petit Timo » familier ; et M. Cosse la leur pardonnait. – (Timo)
  • Vous pouvez blaguer, disait-il : cette figure-là, dans son temps, a fait tourner des têtes… – (tourner la tête)
  • à la première entrée, oubliant ce qu'il avait pu être, il [le souffleur] était prêt à souffler, du bout des lèvres, le cou tendu. – (77088)
  • Il se plaisait à des comparaisons, lorsque, pour la plus haute noblesse du théâtre français, un bataillon de femmes court vêtues envahissait le « plateau ». Il était moins réjoui d'en voir les jambes actives, que de songer aux fins amateurs des baignoires d'avant-scène, qui eussent payé cher sa place incommode. – (plateau, baignoire)
  • « C'est moi le souffleur, mademoiselle, pour vous servir… Timothée Cosse… Ici, par amitié, on m'appelle Timo… C'est plus court… » […] « Va pour Timo… puisque vos amis vous appellent Timo ! » – (Timo, va pour X)
  • « Idiot que je suis ! » s'écria-t-il. Un gamin lui jeta au nez cette approbation qu'il n'attendait pas : « Tu parles ! » – (tu parles !, au nez)
  • il se leva, l'esprit vague, le coeur lourd, apprenant qu'il avait enfin pleuré, à ces mots que lui adressa la patronne du lieu, d'une voix compatissante et rauque : « Ah ! mon bon monsieur, vous fait's donc pas de bile… la vie n'en vaut pas la peine, allez ! » – (se faire de la bile)
  • Il arriva au théâtre, transi, méditant l'amertume de cette parole. « Y a du vent dans tes voiles, Timo ! lui dit le régisseur. –J'suis patraque, mon vieux… Chez moi, c'est l'coeur qu'est saoul d'la vie ! » – (avoir du vent dans les voiles)
  • Si M. Timothée Cosse s'aventurait à le reprendre, au cours d'une tirade dont il faussait la lettre, il l'humiliait durement : « N'en jette plus, Timo ! » – (n'en jetez plus)
  • « Encore une que bibi va s'envoyer, ma vieille ! –Kerlof ? –Elle-même… et ça ne traînera pas ! » – (ne pas traîner, ma vieille)
  • Les spectateurs les plus proches distinguèrent cette injure : « Ah ! cochon ! » – (cochon)

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