bidule (depuis 1944) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Citations

• 1954 Malgré mon âge tendre, cet affreux bidule [statue] me choqua comme je ne saurais dire. Fort heureusement il ne s'agissait que d'un « projet définitif » source : 1954. Rue des maléfices - Chronique secrète d'une ville
• 1969 Il verra rapidement que mon bidule ne touche pas l'eau source : 1969. Les fous de Hong-Kong
• 1964 je me cognerai le crâne avec un bidule assez dur, c'est rien. J'ai les os solides source : 1964. Folle à lier
• 1966 Un bidule que Coplan connaissait : il s'agissait d'un appareil photographique surminiaturisé, d'origine japonaise source : 1966. Coplan coupe les ponts
• 1963 J'ai eu du mal à lui faire envisager que je me fichais pas mal de tous les bidules électriques [scène se passe au Palais de la Découverte] source : 1963. Les perles de Vénus
• 1970 il sortait son écouteur. –Et alors ? C'est un bidule qui se trouve dans le commerce. –Pas ce modèle. Il est perfectionné. source : 1970. Échelon de destruction
• 1955 Je venais de faire tilt et j'allais remettre dix crocs dans le bidule [billard électrique] lorsque la lourde s'est brusquement ouverte. source : 1955. Mollo sur la joncaille
• 1945 Le mot le plus caractéristique de la langue du maquis est sans doute le mot bidulle (également employé dans l'Afrique du Nord). Il désigne cette chose essentiellement militaire que nous appelions, en 1918, la pagaye. […] boxif et bouic. Grâce à sa sonorité, qui est évocatrice, il reste en pleine vie – un an après la disparition du maquis – et il est en passe de remplacer aujourd'hui « chose » et « machin » dans la langue de la 2^e D.B. Un spahi, dont l'authentique noblesse s'épanouit en de nombreux patronymes, s'appelle plus brièvement Bidulle dans la vie de tous les jours. source : 1945. L'argot des maquis [Les Étoiles]
• 1964 la pièce de rechange prévue pour y pallier ne présentait pas un pas de vis correspondant ! Il fallut « cannibaliser », c'est-à-dire prélever sur un autre JU le bidule en question… Mais évidemment « ça ne se fait pas en soufflant dessus !… » source : 1964. 18 mois perdus ?
• 1995 Au moment de la construction de l'établissement, chaque cellule fut équipée d'un appareil de communication interne. Par le truchement de ces bidules, un surveillant, placé dans le rond-point d'étage, pouvait entrer en contact avec n'importe quelle cellule de l'étage, et, mieux encore, avec toutes les cellules à la fois. source : 1995. La zonzon de Fleury

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