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Se dit de quelque chose d'incompréhensible, de difficile, d'exotique, d'une langue inconnue ; parler et ne pas se faire comprendre
synonyme : incompréhensible, difficile à comprendre
La plus ancienne attestation connue est : 1530.
1898
1915
1917
1935
1938
1953
1954
1955
1958
1963
1971
1976
1935
Elle nous débita avec fougue un boniment de marchand de coricide, d'autant plus convaincant qu'il foisonnait en termes techniques, de l'hébreu pour nous. source : 1935. Viande à brûler
1955
Toute cette gymnastique signifiait peut-être quelque chose pour lui. Pour moi, c'était de l'hebreu source : 1955. Des kilomètres de linceul (Les nouveaux mystères de Paris, 2e arrondissement)
1954
L'autre ouvrait grand ses yeux, comme si on lui eût parlé hébreu source : 1954. Rue des maléfices - Chronique secrète d'une ville
1917
Le Japon, la Serbie, Madagascar et la diplomatie, c'était de l'hébreu pour moi source : 1917. Trois étapes (Les vagabonds de la gloire - 2e série)
1938
On dirait que je te parle hébreu… Tu as l'air de tomber de la lune. source : 1938. La grosse galette (Comédie gaie en trois actes)
1898
il ne peut expliquer ces nécessités à tante Nouille. Ce serait de l'hébreu pour la bonne vieille. source : 1898. Bistrouille à l'armée du salut. Contes du Petit Pioupiou (4e série)
1915
Nous sommes là, tout trois, à nous crever les yeux sur l'écriture qui couvre ce billet que nous avons reconstitué avec peine, mais pour nous, c'est de l'hébreu. source : 1915. Les poilus de la 9e
1953
factures, papiers. Y'en a en espagnol, en anglais. Pour moi, c'est de l'hébreu. source : 1953. ...et ça continue !
1976
Mais ce qui est bon pour toi n'est peut-être pas bon pour « nous ». –Je ne te suis pas. Tu parles hébreu. source : 1976. Histoire criminelle de Rafaël Mendoza
<9 citation(s)>
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
Loc. fig. (cf. chinois II B 4). a) Parler hébreu. Tenir des propos inintelligibles. − Qu'est-ce qui ne va pas? − Le métier. − Vous venez de tuer un malade? − J'ai fait pis : je n'ai pu le sauver. Mais je vous parle hébreu, ô le plus sage des directeurs! (Estaunié, Ascension M. Baslèvre, 1919, p. 265). b) C'est de l'hébreu. C'est incompréhensible. Ici [dans le métro], avec ces lignes enchevêtrées, ces noms de station qu'il ne savait pas lire, c'était pour lui de l'hébreu (Vialar, Zingari, 1959, p. 30) : 4. Sait-on qui on aide? Sait-on de quels gestes on est capable lorsque le bateau coule? Où commence-t-on à servir les autres et à se servir soi-même? C'est de l'hébreu. Cocteau, Par. terr., 1938, II, 12, p. 266. b) ca 1530 subst. fig. « chose inintelligible » (J. Marot, Œuvres, éd. A. Coustelier, 1723, Rondeau IV, p. 224 : sans argent vous parlez en hebrieu) (tlfi:hébreu) /
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