foutrement (depuis 1871) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Synonyme de foutrement : très

foutrement `(1871)` `#adverbe`

Intensif : très, beaucoup

synonyme	très
index	Foutrement
datation	1871 \|\| ●● Le fils du père Duchêne illustré, 21/04/1871 (Roland de L.)
fréquence	009
registre ancien	7
registre actuel	7
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historique	dernière modification le 2023-09-19 13:44 (+2) r2 (+1523) r3 (diff)

Citations

1954 J'suis snob, foutrement snob source : 1954. J'suis snob (I)
1955 Oui. Et tu as l'air de foutrement bien t'en accommoder. Tu ne trempes pas ta liquette à chercher de l'embauche, hein ? source : 1955. La nuit de Saint-Germain-des-Prés (Les nouveaux mystères de Paris, 6e arrondissement)
1972 Ce qui débarrassera foutrement le monde d'une belle ordure source : 1972. SAS - Safari à La Paz
1975 Cela aide foutrement à résister. source : 1975. Les canards de Ca Mao
2007 Eh bien ! sachez que dans l'état actuel de mes investigations… heu… j'en sais foutrement rien ! source : 2007. La gigue des cailleras
2011 –C'est celle-là que tu t'es cassée ? Elle me demande ça en prenant ma main droite entre les siennes, alors, évidemment, je réponds que oui, vu que ça aurait été foutrement con de dire « non, c'est l'autre ». source : 2011. La nuit du vigile

<6 citation(s)>

Chronologie et sources

foutrement existe depuis 1871 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.

●● Le fils du père Duchêne illustré, 21/04/1871 (Roland de L.)

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Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1871 1937 1954 1955 1955 1957 1972 1975 2007 2011

Discussion ^(compléter)

Bonjour. On trouve cet adverbe dans le journal Le fils du père Duchêne illustré (21/04/1871). Double clic tout en haut de la page. Le 29 mars 2023, Roland de L.

Compléments

FOUTREMENT, adv.
Vulg. [Qualifie le contenu de l'énoncé comme le ferait l'emploi de l'interj. foutre] C'est foutrement ennuyeux. Synon. bigrement (fam.), diablement (fam.), extrêmement, sacrément (fam.), tout à fait, vachement (pop.). Là-dessus explosion de Valette, disant que ce que pouvait penser ou ne pas penser Renard lui est foutrement égal (Léautaud, Journal littér., 2, 1907-09, p. 394). Elle comprenait la nécessité des changements dans les distractions du derrière. Disposition aventureuse, foutrement rare, il faut en convenir, parmi les femmes (Céline, Voyage, 1932, p. 587) :
Je vous dis, la tête me tourne, sans comprendre ; le gros des réflexions, c'est venu après, mais, sur le moment, ça a fait comme une porte qui s'ouvre devant moi, une porte qui s'ouvrait sur quelque chose de foutrement large. Giono, Baumugnes, 1929, p. 93.
Prononc. : [futʀ əmɑ ̃]. Étymol. et Hist. 1891 (Verlaine, OEuvres compl., t. 4, Mes hôpitaux, p. 318). Dér. de foutre2* ; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér. : 2. (tlfi:foutrement)

foutrement adv. non conv. VALEUR - TLF, 1891, Verlaine ; Lex.[75], v. 1900 ; FEW (3, 925b), v. 1910 ; GLLF, déb. 20e, Hermant ; R (néol.), ø d.
- 1884 - «[...] très chouette d'boire un coup, mais foutrement embêtant d'pas avoir l'moindre morceau d'bricheton à s'fourrer dans la gueule.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 184 (s.l.n.d.) - G.S. (bhvf:foutrement)

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